Filología Francesa
Francés
LES SIGNES AUXILIAIRES
Ils ont pour fonction principale de préciser le son que représentent certaines lettres: c'est le cas des accents, du tréma, de la cédille; l'apostrophe concerne l'absence d'un son, sert donc à marquer l'élision (de, je, jusque, la, le, me, ne, te, que, se, si et, dans certains cas, ce, lorsque, puisque, quoique, ou même presque, quelque et des verbes composés de entre). Le trait d'union marque des unités lexicales ou syntaxiques.
L'ACCENT AIGU ET L'ACCENT GRAVE
Ils se mettent sur la lettre e pour indiquer la prononciation: é pour [e], è pour [ae]. Pour les voyelles toniques, cette opposition est nette: prés / près. Pour les voyelles atones, où l'opposition phonétique est moins nette, on a en principe è quand la syllabe suivante est formée d'une consonne et d'un e muet, et é dans le cas contraire: Enlèvement, discrètement, face à témoin, léser...
L'accent grave s'emploie comme signe diacritique, c'est - à - dire, pour distinguer des homonymes: à préposition / a forme verbale, là adverbe / la article ou pronom personnel, çà adverbe / ça pronom démonstratif, où marquant le lieu / ou conjonction de coordination.
L'ACCENT CIRCONFLEXE
Se met sur les voyelles a, e, i, o, u.
Justification historique.
Il indique l'amuïssement d'un s ancien devant consonne ou d'une voyelle en hiatus: tête, de teste; âge, de eage, aage; soûl de saoul...
Il est analogique dans certains cas: Voûte, d'après croûte; traître, maître...
Il a été introduit pour indiquer la prononciation: Grâce, infâme, pâle.
Justification actuelle.
Dans piqûre, il montre qu'on n'a pas le digramme qu <k>, mais deux sons: <ky>.
Il donne certains indications sur la prononciation: ê (comme è) = [ae]: Fête.
Il permet de distinguer un certain nombre d'homonymes, notamment: Bohême (n. propre) / bohème (adj); boîte (n.) / boite (verbe); châsse (reliquaire) / chasse (action de chasser); côte (os, pente) / cote (cotisation, valeur); dû (part. passé) / du (atr. contracté); faîte (nom) / faite (part.)
LE TREMA
Se met sur les voyelles e, i, u, le plus souvent pour indiquer qu'on n'a pas affaire à un digramme: maïs / mais, ciguë / digue. Parfois pour distinguer, p. e., héroïsme / roi; coïncider / coin. Le tréma se place sur la deuxième des voyelles qui se suivent. Dans certains noms propres, il se met sur un e que la prononciation ne fait pas entendre: Saint - Saëns, Mme de Staël.
LA CEDILLE
Se place sous le c devant a, o, u pour indiquer que c doit être prononcé <s>. Aperçu, leçon, avança. On dit elliptiquement: un c cédille.
ALPHABET PHONETIQUE
Puisque l'alphabet traditionnel ne donne pas un reflet exact des variations phoniques de la parole, il a fallu le remplacer par un alphabet phonétique faisant correspondre à chaque phonème une lettre et une seule. Un tel alphabet, applicable, avec quelques additions, à toutes les grandes langues parlées dans le monde, a été créé au XIXe s. par des linguistes groupés en Association Phonétique Internationale.
Comme on s'y attendait, cet alphabet ne dispose que d'un signe pour représenter, par exemple, le phonème unique écrit ê dans forêt et ai dans mai.
Il a un signe simple pour représenter le phonème écrit ch.
Il n'a pas de signe unique correspondant à x qui marque toujours, quand il est prononcé, un son divisible en deux phonèmes: examen, taxi.
L'ECRITURE
Le français utilise l'alphabet dit latin. Les lettres en français sont au nombre de vingt - six:
a, b, c, d, e f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z
Les lettres voyelles représentent les sons - voyelles, mais elles servent aussi pour les semi - voyelles (ou semi - consonnes, c'est - à - dire, ce qu'on appelle parfois GLIDES), que l'on appelle yod ou i consonne et ou u consonne. Les semi - voyelles s'articulent au même endroit dans la bouche que, respectivement, les voyelles [i], [u] et [y], et elles alternent souvent avec celles - ci, dans une famille lexicale ou dans la conjugaison: Il loue, il tue, il lie, nous louons, nous tuons, nous lions.
La lettre - consonne h n'équivaut plus à un son. Quant à x, elle représente souvent une suite de sons: dans Alexandre, dans examen. Mais on a, par exemple, dix, dix - huit.
Il faut ajouter à ces lettres:
-
LES LIGATURES (Digrammes dont les éléments sont soudés).
-
AE apparaît dans des mots empruntés au latin, avec la valeur de [e]: Philae, caecum (=appendice)
-
OE dans des mots d'origine grecque se prononce [e]: Fœtus... Cette ligature apparaît aussi dans oeil, avec le son [oe], ainsi que dans le trigramme oeu, prononcé en syllabe fermée ou en syllabe ouverte: bœuf, bœufs
-
DES SIGNES AUXILIAIRES, comme les accents, le tréma, la cédille, l'apostrophe et le trait d'union.
-
LES SIGNES DE PONCTUATION, à savoir, le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point - virgule (;), les deux points (:), les points de suspension (...), les parenthèses (), les crochets [], les guillemets ("), le tiret (-), et la barre oblique (/).
QUESTIONS, AFFIRMATIONS, NEGATIONS
QUESTIONS
Qu'est - ce que c'est?
Qui est - ce?
Où êtes vous?
AFFIRMATIONS
C'est le téléphone
C'est Jacky
Je suis à la gare
NEGATIONS
Ce n'est pas une amie
Il n'est pas à la gare
Elle n'est pas à la maison
LA CONJUGAISON DES VERBES
LES VERBES EN ER
ARRIVER
PRESENT
J'arrive
Tu arrives
Il/elle arrive
Nous arrivons
Vous arrivez
Ils/elles arrivent
ECOUTER
IMPERATIF
Écoute
Écoutez
VERBE VENIR
PRESENT IMPERATIF
Je viens Viens
Tu viens Venez
Il/elle vient
Nous venons
Vous venez
Ils/elles viennent
PARTITIVOS
de + le ! du
de + la ! de la sin traducción (artículo, no pronombre)
de + l' ! de l'
de + les ! des
ETRE AVOIR
Je suis J'ai
Tu es Tu as
Il est Il a
Nous sommes Nous avons
Vous êtes Vous avez
Ils sont Ils ont
ABECEDAIRE
a b c d e f g h i
[a] [b] [se] [de] [e] [ef] [ye] [ach] [i]
j k l m n o p q r
[yi] [ka] [el] [em] [en] [o] [pe] [cu] [er]
s t u v w x y z
[es] [te] [u] [ve] [double [ixs] [y [zet]
ve] grec]
TROIS MANIERES DE POSER UNE QUESTION
L'INTONATION
Vous êtes professeur?
Vous habitez à Paris?
Les Dupré ne sont pas en Bourgogne?
MOT INTERROGATIF + VERBE + SUJET
Qui est - ce?
Où est - tu?
Où êtes vous?
QU'EST - CE QUE + SUJET + VERBE
Qu'est - ce que c'est?
Qu'est - ce qu'il dit?
C'EST
C'est Jacky
C'est un bon professeur
C'est une amie anglaise
C'est une amie de Cécile
C'est un professeur d'anglais
C'est la vérité
C'est est suivi d'un nom ou d'un article.
IL EST, ELLE EST
Il est anglais
Il est professeur
Elle est anglaise
Elle est professeur
Il ou Elle est suivi d'un adjectif ou d'un nom employé comme adjectif.
LES ARTICLES
DEFINIS INDEFINIS
Le téléphone Un ami
La piscine Une amie
L'ami Des amis
Les amis Des amies
Les amies
Les Dupré
QUELQUES PREPOSITIONS DE LIEU
Il travaille à Paris
Elle habite en France
Il est au Portugal
Elle est chez les Dupré
Il est dans la piscine
A + masculin
EN + féminin
DANS + article
EN sans article
DANS / EN
DANS
On dit dans un livre, un catalogue, une revue..., mais on peut employer sur ou dans devant: un registre, un carnet, un cahier, un agenda. On écrit dans un journal.
Il est dans sa chambre, dans l'embarras, dans la peine. On s'installe, on s'assied au soleil. On s'expose à la pluie, on reste à la pluie, sous la pluie. On peut se promener dans le soleil (opposé à dans l'ombre). On ne dit plus dans la lune, sauf dans l'expression figurée et figée être dans la lune; on dit marcher sur la lune.
On dit: s'asseoir dans la prairie, jouer dans un pré, on se couche dans l'herbe (haute) ou sur l'herbe (rase). Dans un bois, sur la plage.
On pose un objet sur un fauteuil, mais on s'assied dans un fauteuil, sur une chaise, un canapé, un divan, un sofa.
Devant un nom de ville, on emploie dans au lieu de à lorsqu'on veut dire vraiment "à l'intérieur de ce territoire": Ils sont à Paris depuis quinze jours. Ils circulent dans Paris.
Dans la rue. On dit: j'habite rue de Maubeuge, boulevard de Magenta. Si le nom commun est précédé d'une préposition, on dit: dans la rue de l'École (on entend parfois, surtout en Suisse: à la rue de. A éviter, selon Hanse), à un carrefour, sur une place, sur un boulevard, sur ou dans une avenue. On se promène, on se rencontre, on joue, on descend dans la rue. On est en pleine rue. On dit qu'une maison donne sur la rue. Au figuré: jeter à la rue (chasser, réduire à la misère), être à la rue (se trouver chassé de son domicile).
Avoir dans les quarante ans, coûter dans les mille francs, durer dans les trois heures... pour marquer l'approximation.
Les souliers qu'il a aux pieds. Donner un coup de poing dans le dos, embrasser dans le cou.
DANS ET EN
En principe, dans s'emploie devant un nom précédé d'un article, d'un démonstratif ou d'un possessif; en, avec des noms sans article ou avec des pronoms; dans un livre, en bateau.
En règle générale, le nom précédé de en ne peut être déterminé par un adjectif ou une relative, à moins que en n'ait la valeur de "comme": Il agit en maître incontesté.
Cependant on dit: en temps voulu, en septembre prochain, en bonne justice... On dit à la troisième page ou page trois ou en troisième page.
Pour une date ou un moment que l'on fixe ou une durée: noter la différence entre Je lirai ce livre dans deux jours (indique la date, le délai), et Je le lirai en deux jours (durée).
On trouve en (suivi d'un article ou d'un déterminant) au lieu de dans:
-
Dans des locutions comme: en l'absence de, en l'air, en l'honneur de, en l'occurrence, il y a péril en la demeure (=à attendre)...
-
Dans des expressions courantes (où l'on trouve d'ailleurs souvent dans): en l'église de..., en un temps lointain, en ce temps - là, en ce lieu... Flottement devant un adjectif dit indéfini: En ou dans chaque cas, en ou dans quelque livre, en tout cas ou dans tous les cas, en toute liberté, en même temps.
EN ET LES NOMS PROPRES DE LIEUX
Les noms de pays se construisent avec en quand ils sont féminins ou quand ils commencent par une voyelle, avec au quand ils sont masculins et à initiale consonantique: en Afghanistan, en Iran, en France. Aller au Pérou, au Honduras, au Mexique, au Maroc...
Devant les noms féminins de grandes îles, pour indiquer le lieu: en Sardaigne, en Islande, en Nouvelle - Calédonie. Toutefois on dit; à Terre - Neuve.
Devant les noms féminins de petites îles lointaines, on emploie à la: a la Réunion, a la Martinique... Devant les noms de petites îles européennes, devant les noms masculins de grandes îles lointaines, on emploie à: à Malte, à Chypre, à Cuba, à Madagascar...
Les noms de provinces se construisent avec en quand ils sont féminins ou quand ils commencent par une voyelle (dans est possible). Masculins et à initiale consonantique, ils prennent en ou dans le, rarement au: en Normandie, en Anjou, dans l'Anjou, en Poitou...
Devant les noms de départements français formés de deux termes coordonnés par et, on emploie en ou dans; en Seine - et - Marne, dans le Loir - et - Cher. Pour les autres départements, dans et l'article: dans la Gironde, dans l'Ain...
LA CONJUGAISON DU PASSE COMPOSE
J'ai loué une maison
Tu as loué une maison
Il/elle a loué une voiture
Nous avons loué une voiture
Vous avez loué un appartement
Ils/elles ont loué un appartement
Le participe passé est employé avec le verbe avoir et il est invariable.
Je suis parti(e) au Portugal
Tu es allé(e) en Bourgogne
Il/elle est allé(e) en Italie
Nous sommes allés (ées) en Grèce
Vous êtes allés (ées) en Espagne
Ils/elles sont allés (ées) en Angleterre
Le participe passé est employé avec le verbe être et il s'accorde avec le sujet du verbe.
L'IMPERATIF
A LA FORME AFFIRMATIVE
Écouter ! écoute
écoutez
Regarder ! regarde
regardez
Prendre ! prends
prenez
Écrire ! écris
écrivez
Ouvrir ! ouvre
ouvrez
Téléphoner ! téléphone
téléphonez
A LA FORME NEGATIVE
Oublier ! n'oublie pas
n'oubliez pas
Lire ! ne lis pas
ne lisez pas
* Y se pronuncia ie siempre. Cuando va precedida de vocal se desdobla.
* Los adjetivos de nacionalidad (francés, español), van en minúscula, los nombres en mayúscula (como en inglés).
L'ADJECTIF
L'ADJECTIF CHANGE AU FEMININ
Français(e)
Anglais(e)
Seul(e)
Parfait(e)
Fatigant(e)
Fort(e)
Marié(e)
L'ADJECTIF NE CHANGE PAS
Sympathique
Difficile
Extraordinaire
Agréable
Horrible
LE NOM EST EMPLOYE COMME ADJECTIF
Médecin
Professeur
Journaliste
Peintre
Publicitaire
Libraire
Interprète
LE PRONOM CE / C' ET L'ADJECTIF
Le métier de publicitaire C'est fatigant
Etre interprète Ce n'est pas difficile
C'est parfait
C'est sympathique
LES PRONOMS TONIQUES
Moi
Toi
Lui, elle
Nous
Vous
Eux, elles
Je suis professeur Je suis professeur, moi
Vous êtes publicitaire? Vous, vous êtes publicitaire?
Elle a deux enfants Elle a deux enfants, elle
Il est technicien Lui, il est technicien
LES VALEURS DU PRESENT
IL INDIQUE UNE ACTION QUI SE PASSE AU MOMENT PRESENT
Qu'est - ce que vous faites?
Je prépare l'apéritif
IL INDIQUE UNE ACTION HABITUELLE
Qu'est - ce que vous faites dans la vie?
Je travaille dans une librairie
LA CONJUGAISON DU VERBE FAIRE
PRESENT IMPERATIF
Je fais Fais attention!
Tu fais Faites le 19 pour obtenir l'étranger
Il/elle fait
Nous faisons
Vous faites
Ils/elles font
* C'est + adjectif ! El adjetivo es invariable (ce es el sujeto). Les hommes sont terribles ! Les hommes, c'est terrible.
ADJECTIFS DEMONSTRATIFS
Ce (Cet)
Cette
Ces
LES ARTICLES DEFINIS
OBJET UNIQUE
La Tour Eiffel
Le Louvre
Les Champs - Elysées
OBJET PRIS DANS SON SENS PARTICULIER
Le métro de Paris
La pyramide du Louvre
Les rues de la ville
OBJET PRIS DANS SON SENS GENERAL
Le travail
La vie
Les gens
LES POSSESSIFS
Mon mari
Ma femme
Mon amie
Mes enfants
Ton fiancé
Ta fiancé
Ton amie
Tes amis
Votre mari
Votre femme
Votre amie
Vos enfants
Pierre a une femme ! la femme de Pierre ! sa femme
Julie a un mari ! le mari de Julie ! son mari
Pierre a un ami ! l'ami de Pierre ! son ami
Julie a une amie ! l'amie de Julie ! son amie
Nicolas a une sœur ! la sœur de Nicolas ! sa sœur
Julie a un frère ! le frère de Julie ! son frère
Pierre et Julie ont une amie ! l'amie de Pierre et Julie ! leur amie
Nicolas a des parents ! les parents de Nicolas ! ses parents
Nicolas et Pierre ont des amies ! les amies de Nicolas et Pierre ! leurs amies
L'adjectif possessif s'accorde avec le nom qui le suit.
LA FREQUENCE
Toujours ! Il travaille toujours
Pas toujours ! Il ne travaille pas toujours
Jamais ! Il ne travaille jamais
L'APPRECIATION
AIMER
J'aime Paris
Vous aimez Paris?
Est - ce que vous aimez Paris?
Aimez - vous Paris?
Je n'aime pas Londres
PREFERER
Il préfère Rome
Vous préférez Rome?
ADORER
Elle adore Londres
TROUVER NOM ADJECTIF
Je trouve les Parisiens sympathiques
Il trouve Paris fatigant
Je ne trouve pas les Parisiens aimables
Il ne trouve pas Paris fatigant
Vous trouvez les Parisiens aimables?
Comment trouvez-vous Paris?
Est-ce que vous trouvez Paris fatigant?
A QUI DIRE TU? A QUI DIRE VOUS
TU
Tu aimes la province, Fabienne?
Tu vas bien?
VOUS
Vous aimez Paris, Carmen?
Je vous présente mes amis
Vous n'aimez pas la pyramide du Louvre?
On dit "tu" aux personnes qu'on connaît bien. Les jeunes se tutoient presque toujours.
On dit "vous" à quelqu'un qu'on connaît moins, qui est plus âgé ou qui a un statut social supérieur.
On dit "vous" à plusieurs personnes.
LA CONJUGAISON DES VERBES AU PRESENT
TROUVER PREFERER DIRE
Je trouve Je préfère Je dis
Tu trouves Tu préfères Tu dis
Il/elle trouve Il/elle préfère Il/elle dit
Nous trouvons Nous préférons Nous disons
Vous trouvez Vous préférez Vous dites
Ils/elles trouvent Ils/elles préfèrent Ils/elles disent
PARTITIVO
Se sustituye por de (preposición) en:
-
Frases negativas
-
Beaucoup de (adverbios de cantidad)
-
Algunas palabras (faim, soif, etc.) (delante de adjetivos calificativos: de jeunes amis).
DIFFERENTS MANIERES DE POSER UNE QUESTION
INTONATION
Phrase affirmative
Vous avez des sandwiches?
Phrase négative
Vous n'avez pas de sandwiches?
EST - CE QUE
Est - ce que vous avez des croissants?
INVERSION DU SUJET
Avez vous des croissants?
L'IMPERATIF PEUT ETRE UTILISE POUR DEMANDER QUELQUE CHOSE
QUAND ON DIT VOUS
Donnez - moi une bouteille d'eau
Faites - moi un bouquet
QUAND ON DIT TU
Donne - moi ton walkman
Fais - moi un cadeau
LES PARTITIFS (POUR INDIQUER UNE CERTAINE QUANTITE)
QUANTITE NON COMPTABLE
Phrase affirmative
Du, de la, de l'
Phrase négative
Pas de, pas d'
Il n'y a pas de vin
Il n'y a pas d'eau
QUANTITE COMPTABLE
Phrase affirmative
Un, une, des
Vous avez un stylo?
Donnez - moi une tasse
Il y a des sandwiches
J'ai des amis
Phrase négative
Je n'ai pas de stylo
Je n'ai pas de tasse
Il n'y a pas de sandwiches
Je n'ai pas d'amis
PAS DE / PLUS DE
"Plus de" renvoie à un moment précédent. Il contient une idée de temps. Attention! On ne peut pas combiner "pas de" et "plus de".
L'EXPRESSION DE LA QUANTITE
LA QUANTITE PRECISEE PAR DES CHIFFRES
Un, deux, trois, quatre sandwiches
LA QUANTITE PRECISEE PAR DES MOTS
Une bouteille d'eau
Un verre de lait
Une tasse de thé
LA CONJUGAISON DES VERBES AU PRESENT
POUVOIR DEVOIR BOIRE
Je peux Je dois Je bois
Tu peux Tu dois Tu bois
Il/elle peut Il/elle doit Il/elle boit
Nous pouvons Nous devons Nous buvons
Vous pouvez Vous devez Vous buvez
Ils/elles peuvent Ils/elles doivent Ils/elles boivent
VOULOIR PRENDRE
Je veux Je prends
Tu veux Tu prends
Il/elle veut Il/elle prend
Nous voulons Nous prenons
Vous voulez Vous prenez
Ils/elles veulent Ils/elles prennent
LES VERBES SUIVIS DE L'INFINITIF
Je ne peux pas payer
Vous pouvez dépenser 50 F?
Vous pouvez réserver une table?
Où voulez - vous aller?
Combien voulez - vous dépenser?
Qu'est - ce qu'on peut faire?
Qu'est - ce que vous voulez faire?
Qu'est - ce que vous allez faire?
LE VERBE ALLER
LE VERBE ALLER AU SENS PLEIN
On va à la discothèque
On va au restaurant
Vous allez en Italie?
Je vais aux Champs Élysées
LE VERBE ALLER EMPLOYE DANS LE FUTUR PROCHE
On va prendre le menu
On va payer
On va aller au restaurant
Je vais payer
Je vais venir
Tu vas réserver
Vous allez partir?
ON ET NOUS
ON PEUT SIGNIFIER NOUS
On va dépenser 50 F (nous allons dépenser 50F)
ON PEUT SIGNIFIER LES GENS EN GENERAL OU QUELQU'UN
En France on dîne vers 20 heures (les gens dînent vers 20 heures)
On frappe à la porte (quelqu'un frappe à la porte)
LA QUANTITE
Un peu de thé
Beaucoup de thé
Trop de thé
C'est assez (pour)
C'est n'est pas assez (pour)
C'est n'est pas beaucoup (pour)
C'est trop (pour)
L'IMPERATIF NEGATIF
N'oublie pas
Ne t'inquiète pas
Ne vous inquiétez pas
Le verbe s'inquiéter est un verbe pronominal
Ce type de verbe s'emploie toujours avec un pronom objet.
LA CONJUGAISON DES VERBES AU PRESENT
SORTIR SAVOIR ALLER
Je sors Je sais Je vais
Tu sors Tu sais Tu vais
Il/elle/on sort Il/elle/on sait Il/elle/on va
Nous sortons Nous savons Nous allons
Vous sortez Vous savez Vous allez
Ils/elles sortent Ils/elles savent Ils/elles vont
DEMONSTRATIFS
Celui
Celle - ci
Ceux - la
Celles
Ceci/Cela = neutro
POUR DONNER UNE DIRECTION
EN UTILISANT DES VERBES
Vous montez la rue des Écoles
Prenez le RER
Ne prenez pas l'autobus
Il faut prendre le quai B
Vous changerez à Jussieu
EN UTILISANT DES INDICATIONS DE LIEU (Souvent accompagnées d'un geste de la main)
C'est à droite, à gauche
D'ici, c'est tout droit
C'est en face de la gare
C'est derrière le Panthéon
Vous allez jusqu'au Luxembourg
LES PREPOSITIONS QUI SUIVENT LES VERBES DE MOUVEMENT
Le Panthéon --- pour aller au Panthéon
La gare --- pour aller à la gare
L'Étoile --- pour aller à l'Étoile
Les Champs Élysées --- pour aller aux Champs Elysées
POUR ET PAR
POUR: INDIQUE LA DESTINATION
Pour aller au Panthéon, s'il vous plaît?
Un ticket pour la Défense
Un billet pour Lyon, s'il vous plaît
PAR: INDIQUE LE LIEU TRAVERSE
Montez par-là!
Il faut passer par la Défense
Ne passez pas par le Luxembourg
Pour aller à Marseille il faut passer par Lyon
CONNAITRE ET SAVOIR
Je ne connais pas le Panthéon
Vous connaissez la rue de la Paix?
Connaissez - vous la rue de la Paix?
Je ne connais pas cette rue
Connaître n'est jamais suivi d'un infinitif ni d'une conjonction.
CONNAITRE AU PRESENT
Je connais
Tu connais
Il/elle/on connaît
Nous connaissons
Vous connaissez
Ils/elles connaissent
Je sais où est la gare
Vous savez où est le parc?
Savez - vous où est le parc?
Je ne sais pas où est cette rue
Je sais lire un plan
Savoir peut être suivi d'un infinitif ou d'une conjonction.
SAVOIR AU PRESENT
Je sais
Tu sais
Il/elle/on sait
Nous savons
Vous savez
Ils/elles savent
LA CONJUGAISON DES VERBES AU FUTUR SIMPLE
FUTURS REGULIERS
VERBES EN -ER VERBES EN -IR VERBES EN -RE
TROUVER SORTIR PRENDRE
Je trouverai Je sortirai Je prendrai
Tu trouveras Tu sortiras Tu prendras
Il/elle/on trouvera Il/elle/on sortira Il/elle/on prendra
Nous trouverons Nous sortirons Nous prendrons
Vous trouverez Vous sortirez Vous prendrez
Ils/elles trouveront Ils/elles sortiront Ils/elles prendront
FUTURS IRREGULIERS
ETRE AVOIR VOIR ALLER
Je serai J'aurai Je verrai J'irai
Tu seras Tu auras Tu verras Tu iras
Il/elle/on sera Il/elle/on aura Il/elle/on verra Il/elle/on ira
Nous serons Nous aurons Nous verrons Nous irons
Vous serez Vous aurez Vous verrez Vous irez
Ils/elles seront Ils/elles auront Ils/elles verront Ils/elles iront
DEVOIR ET IL FAUT
Je dois aller à la Défense
Alors, vous devez prendre le RER
On doit changer à Châtelet?
Non, c'est direct
Pour aller à la Défense, comment faut - il faire?
Il faut prendre le RER, Mais attention! Il faut changer à Châtelet et il faut prendre la ligne A.
Devoir et il faut indiquent ici une obligation. En ce cas, ils sont suivis de l'infinitif.
Il faut est une expression impersonnelle. Devoir se conjugue à toutes les personnes.
LA CONJUGAISON DU VERBE DEVOIR
PRESENT FUTUR
Je dois Je devrai
Tu dois Tu devras
Il/elle/on doit Il/elle/on devra
Nous devons Nous devrons
Vous devez Vous devrez
Ils/elles doivent Ils/elles devront
FUTUR
Infinitif + terminaisons du verbe avoir
CONDITIONAL
Futur + terminaisons de l'imparfait
LES PRONOMS OBJETS DE LA TROISIEME PERSONNE
Cette robe, je la trouve très bien
Moi, je ne l'aime pas du tout
Je le trouve très joli, ce chemisier
Je vais l'essayer
Je prends les deux, je vais les essayer
LE, LA, L', LES ! les pronoms sont des pronoms compléments d'objet direct
LES PRONOMS PERSONNELS C.O.I.
Ils remplacent des compléments précédés de la préposition à
Il parle à qui?
à moi ! il me parle
à toi ! il te parle
à lui, à elle ! il lui parle
à nous ! il nous parle
à vous ! il vous parle
à eux, à elles ! il leur parle
VERBES SUIVIS D'UN C.O.I.
échapper à
appartenir à
mentir à
parler à
plaire à
sourire à
succéder à
téléphoner à
obéir à
ressembler à
BEAUCOUP DE VERBES ONT UN DOUBLE COMPLEMENT: C.O.D. + C.O.I.
C.O.D. C.O.I.
quelque chose à quelqu'un
acheter " "
annoncer " "
chanter " "
crier " "
déclarer " "
dire " "
écrire " "
envoyer " "
donner " "
expliquer " "
faire " "
indiquer " "
interdire " "
jurer " "
lancer " "
lire " "
louer " "
montrer " "
nier " "
offrir " "
ouvrir " "
passer " "
payer " "
permettre " "
prendre " "
prêter " "
raconter " "
rendre " "
renvoyer " "
répondre " "
reprocher " "
souhaiter " "
voler " "
LES PRONOMS COMPLEMENTS D'OBJET
LE, L', LA, LES, EN: EMPLOI
l'
Je mange mon orange Je la mange
cette
le
TOUT Je veux ce train Je le veux
son
les
Je fais cuire ces légumes Je les fais cuire
tes
Je mange du pain J'en mange
PARTIE Je veux de l' eau J'en veux
Je fais cuire des légumes J'en fais cuire
Je mange une orange J'en mange une
QUANTITE Je veux deux oeufs J'en veux deux
PRECISE Ils ont plusieurs enfants Ils en ont plusieurs
Il a beaucoup d'amis Il en a beaucoup
J'ai un peu d' argent J'en ai un peu
LE, L', LA, LES, EN: PLACE
Verbe à la forme négative:
EXEMPLES: Et votre ami, on ne l'attend pas?
Du café? Non, je n'en prends pas.
Verbe à l'impératif:
a) Pronoms le, (l'), la, les
EXEMPLES FORME AFFIRMATIVE FORME NEGATIVE
Ramène ramène pas
Ramener quelqu'un Ramenons le/la/les Ne le/l'/la/les ramenons pas
Ramenez ramenez pas
Fais fais pas cuire
Faire + infinitif Faisons le/la/les cuire Ne le/la/les faisons pas cuire
Faites faites pas cuire
Pronom en:
EXEMPLE FORME AFFIRMATIVE FORME NEGATIVE
Prendre un/une Prends prends pas
Prendre du/de l'/ de la Prenons en N'en prenons pas
Prendre des Prenez prenez pas
Attention! Pour les verbes en "-er" (acheter, manger, chercher, etc), l'impératif est à la deuxième personne (tu):
Achète du lait
Mange des haricots verts
Cherche des exemples
Mais si on utilise le pronom en, l'impératif à la forme affirmative s'écrit avec un "s" et on prononce [z] pour faire la liaison:
Achètes - en
Manges - en
Cherches - en
LES DEMONSTRATIFS
Cette robe ! celle - ci / celle - là
Ce chemisier ! celui - ci / celui - là
Le chemisier de Christine ! celui de Christine
La robe de Fabienne ! celle de Fabienne
Les gants de Carmen ! ceux de Carmen
Les chaussures d'Eric ! celles d'Eric
Elle est bien, cette robe
J'aime mieux celle - ci
CE, CETTE, CES sont des adjectifs
CELUI, CELLE, CEUX, CELLES sont des pronoms
LES PRONOMS INTERROGATIFS
Lequel veux - tu? Le chemisier rose ou le bleu?
Je préfère celui - la, le bleu
Tu aimes cette veste?
Laquelle?
Celle qui est là, devant toi
Lesquels préférez-vous? Les gants de cuir ou les gants de laine
Je préfère ceux - la; oui, j'aime mieux les gants de laine
Lesquelles vas tu prendre? Les chaussures noires ou les blanches?
Je vais prendre celles - ci, les blanches
LA COMPARISON
BIEN / MIEUX
J'aime bien cette robe
J'aime mieux celle - ci
Ce chemisier lui va bien
Celui - ci lui va mieux
PLUS / MOINS / AUSSI
La robe blanche est plus chère que la rouge
Le chemisier rose est moins cher que le bleu
Fabienne est aussi blonde que Christine
Essaie les deux, c'est plus prudent
ELLE EST TROP CHERE / C'EST TROP CHER
Elle est plus chère / C'est plus cher
Elle est trop chère / C'est trop cher
Cette robe coûte 1900 F. Elle est plus chère (que celle - ci)
Celle - ci coûte 1200 F. Elle est trop chère (pour moi)
1900 F pour cette robe, C'est plus cher (que 1200 F)
C'est trop chère (pour moi)
POUR SUGGERER OU PROPOSER QUELQUE CHOSE
PROPOSER QUELQUE CHOSE
Vous voulez sortir?
On pourrait sortir?
Vous aimeriez sortir?
Si on allait au cinéma?
EXPRIMER SON DESIR
J'aimerais voir un film
Je voudrais aller au cinéma
J'ai envie d'aller au cinéma
de voir quelque chose de nouveau
Je préfère rester à la maison
PLACE DES PRONOMS PERSONNELS
Je l'aime
Je ne l'aime pas
Je l'ai déjà vu
Je ne l'ai pas encore vu
J'aimerais bien le voir
Je n'ai pas envie de le connaître
OUI, NON, SI
Voulez - vous sortir avec moi?
Oui, je veux bien
Non, je suis occupée
Vous ne voulez pas sortir avec moi?
Si, j'aimerais bien
Non, je suis occupée
APPRECIER LE TEMPS
Il est tôt
Il est tard
C'est trop tôt (pour...)
C'est trop près (pour...)
APPRECIER L'ESPACE
C'est loin
C'est près
C'est trop loin (pour...)
C'est trop tard (pour...)
SITUER DANS L'ESPACE
derrière l'arche
à côté de l'arche
devant l'arche
en face de l'arche
LA CONJUGAISON DES VERBES AU CONDITIONNEL
AIMER VOULOIR POUVOIR
J'aimerais Je voudrais Je pourrais
Tu aimerais Tu voudrais Tu pourrais
Il/elle/on aimerait Il/elle/on voudrait Il/elle/on pourrait
Nous aimerions Nous voudrions Nous pourrions
Vous aimeriez Vous voudriez Vous pourriez
Ils/elles aimeraient Ils/elles voudraient Ils/elles pourraient
LE PASSE COMPOSE ET L'IMPARFAIT
J'ai voulu te faire plaisir
ou
Je voulais te faire plaisir
Les deux phrases sont possibles
Il y a deux manières de considérer un événement passé (action ou état):
Pendant le déroulement Après le déroulement
Je voulais partir J'ai voulu partir
Je marchais longtemps J'ai marché longtemps
J'habitais à Paris J'ai habite à Paris
IMPARFAIT PASSE COMPOSE
Exemples d'actions ou d'états considérés:
pendant le déroulement après le déroulement
Il y avait un bon film à la télé, hier soir Cécile a regardé le film
Pierre était en forme Jacky est allée au cinéma
Au restaurant, il y avait de l'ambiance Elle a passé une bonne soirée
Pierre était charmant Il a été charmant
PASSE COMPOSE ET IMPARFAIT: UNE QUESTION DE POINT DE VUE
ACTIONS OU ETATS VUS APRES LEUR DEROULEMENT PENDENT LEUR
DEROULEMENT
Pierre a été charmant, il était en forme hier soir
Nous avons regardé un film a la télé, il n'était pas très bon
On s'est bien amusés, il y avait beaucoup de
jeunes
J'ai vu Pierre et Jacky ils allaient au cinéma hier
soir
LA CONJUGAISON DU PASSE COMPOSE
AVEC L'AUXILIAIRE "AVOIR"
J'ai regardé la télé
Tu as vu Pierre?
Il/elle a été charmant(e)
On a passé un bon moment
Nous avons passé une bonne soirée
Vous avez fait un voyage?
Ils/elles ont fini de jouer
AVEC L'AUXILIAIRE "ETRE"
Je suis sorti(e) avec Pierre
Tu es allé(e) au cinéma?
Il/elle est allé(e) à la gare
On est partis à 5 heures
Nous sommes rentré(e)s tard
Vous êtes arrivé(e)s tôt
Ils/elles sont monté(e)s
A LA FORME NEGATIVE
Je n'ai pas vu Pierre
Tu n'es pas allé(e) au cinéma?
Vous n'avez pas regardé la télé?
On n'est pas sortis
Ils ne sont pas venus
LA CONJUGAISON DE L'IMPARFAIT
LE VERBE "ETRE"
Hier soir, j'étais fatigué(e)
Où étais - tu?
Il/elle/on était au cinéma
Nous étions à la maison
Vous étiez chez vous?
Ils/elles étaient en forme
LE VERBE "AVOIR"
J'avais mal à la tête
Tu avais froid
Il/elle/on avait chaud
Nous avions faim
Vous aviez l'air en forme
Ils/elles avaient peur
QUELQUES PARTICIPES
L'INFINITIF EST EN -ER
aller allé
regarder regardé
monter monté
L'INFINITIF EST EN -IR
partir parti
sortir sorti
finir fini
choisir choisi
L'INFINITIF EST EN -OIR, -OIRE, -IRE, -TRE, -DRE, ...
voir vu
savoir su
lire lu
boire bu
pouvoir pu
vouloir voulu
devoir dû
connaître connu
vendre vendu
perdre perdu
AUTRES CAS DE PARTICIPES
être été
avoir eu
naître né
mourir mort
faire fait
mettre mis
prendre pris
ouvrir ouvert
offir offert
dire dit
venir venu
plaire plu
INDIQUER LE TEMPS PAR RAPPORT AU MOMENT PRESENT
maintenant
hier aujourd'hui demain
hier matin ce matin demain matin
hier soir ce soir demain soir
la semaine dernière cette semaine la semaine prochaine
LA DUREE
Il y a deux jours que nous sommes ici
une semaine que je fais du ski
une heure que j'attends
ou:
Ça fait deux jours que nous sommes ici
une semaine que je fais du ski
une heure que j'attends
ou:
Nous sommes ici depuis deux jours
Je fais du ski depuis une semaine
J'attends depuis une heure
LE POINT DE DEPART D'UNE SITUATION
Nous sommes ici depuis lundi dernier
Je t'attends depuis midi
"QUE", CONJONCTION, REUNIT DEUX PROPOSITIONS
Je trouve que c'est difficile
Tu penses que c'est possible?
Je savais que vous deviez venir
"QUI/QUE", "CE QUI/CE QUE": PRONOMS RELATIFS
Tu as un fils qui skie bien
QUI J'ai eu un moniteur qui skiait très bien
Le moniteur qui l'a emmenée sur les pistes
Celui qui a les yeux bleus?
"Qui" est sujet du verbe qui le suit
Le moniteur que j'ai eu
QUE La femme qu'il a épousée
Celle qu'on vient de rencontrer?
"Que" est objet du verbe qui le suit
Dites - moi ce qui s'est passé
Dites - moi ce que vous voulez
On ne fait pas ce qu' on veut
Le mot "ce" est invariable. "Qui" et "Que" sont des pronoms relatifs, sujet ou objet du verbe.
"EN", REMPLAÇANT UN NOM
- Tu fais du monoski?
- Oui j'en fais un peu
- Vous faites de la planche à voile?
- Non, je n'en fait pas
- Ils font de l'alpinisme
- Moi, je n'en ferais pas, c'est trop dangereux
- Vous faites beaucoup de sport?
- Non, je n'en fais pas beaucoup
Pour éviter la répétition d'un nom précédé de "du, de la, de l', des", on emploie le pronom "en".
LA CONJUGAISON DES VERBES A L'IMPARFAIT
PENSER SAVOIR VOULOIR
Je pensais Je savais Je voulais
Tu pensais Tu savais Tu voulais
Il/elle/on pensait Il/elle/on savait Il/elle/on voulait
Nous pensions Nous savions Nous voulions
Vous pensiez Vous saviez Vous vouliez
Ils/elles pensaient Ils savaient Ils/elles voulaient
DEVOIR ALLER PRENDRE
Je devais J'allais Je prenais
Tu devais Tu allais Tu prenais
Il/elle/on devait Il/elle/on allait Il/elle/on prenait
Nous devions Nous allions Nous prenions
Vous deviez Vous alliez Vous preniez
Ils/elles devaient Ils allaient Ils prenaient
FINIR REUSSIR CHOISIR
Je finissais Je réussissais Je choisissais
Tu finissais Tu réussissais Tu choisissais
Il/elle/on finissait Il réussissait Il choisissait
Nous finissions Nous réussissions Nous choisissions
Vous finissiez Vous réussissiez Vous choisissiez
Ils/elles finissaient Ils réussissaient Ils choisissaient
* Pasado reciente = venir + infinitif
C.O.D. ! que
sujeto ! qui
LE VERBE ET L'OBJET DU VERBE
Sujet Verbe Objet Sujet Pronom Verbe
direct objet
direct
Pierre aime Jacky Pierre l' aime
Pierre aime les enfants Pierre les aime
Le chat boit le lait Le chat le boit
Le chat regarde sa maîtresse Le chat la regarde
Sujet Verbe Objet Objet Sujet Pronom Verbe Objet
direct indirect objet direct
indirect
Pierre écrit une lettre à Jacky Pierre lui écrit une lettre
Pierre écrit une lettre à Michel Pierre lui écrit une lettre
Pierre écrit une lettre à ses enfants Pierre leur écrit une lettre
Pierre envoie des chocolats à ses enfants Pierre leur envoie des chocolats
LE PRONOM "EN"
Sujet Verbe Objet Sujet Pronom Verbe Quantifiant
direct objet
Pierre achète du vin Pierre en achète
Pierre boit beaucoup de vin Pierre en achète beaucoup
Cécile mange trop de gâteaux Pierre en mange beaucoup
Le chat boit une tasse de lait Le chat en boit une tasse
Eric prend un verre de coca Eric en prend un verre
VERBES ET CONSTRUCTIONS DIRECTE ET INDIRECTE
Sujet Verbe Objet direct Objet indirect
Pierre achète quelqu'un
voit ou (1)
oublie quelque chose
invite
regarde
entend
écoute
sent
Pierre demande quelque chose à quelqu'un
prend à ....
dit "
donne " (2)
offre "
écrit "
(1) Ces verbes prennent seulement un complément d'objet direct. Exemple: Pierre aime Jacky.
(2) Ces verbes prennent deux compléments d'objet:
Un direct sans préposition
Un indirect avec la préposition à
Exemple: Pierre offre une rose à Jacky
PENDANT/DEPUIS
Pendant Depuis
Il a travaillé pendant huit mois Il travaille depuis huit mois
Il a fini son travail Il n'a pas fini son travail
Il ne travaille plus Il travaille encore
Il continue à travailler
POUR MARQUER L'OBLIGATION
Devoir + infinitif Il faut + infinitif Avoir quelque chose
ou à + infinitif
Il faut que + subjonctif
Je dois préparer un examen Il faut que je prépare un examen J'ai un examen à préparer
Il doit passer un examen Il faut qu'il passe un examen Il a un examen à passer
Tu dois donner un coup de fil Il faut que tu donnes un coup de fil Tu as un coup de fil à
donner
Lucie sait ce qu'elle doit faire Lucie sait ce qu'il faut faire Lucie sait ce qu'elle a
à faire
"Y": PRONOM REMPLAÇANT UN LIEU
Elle va à New York Elle y va
Elle y est allée
Elle doit y aller
Elle m'a dit qu'elle y allait
CONCORDANCE DES TEMPS DANS LA PHRASE
Il faut transformer les temps verbaux du discours direct quand on rapporte les paroles de quelqu'un au passé. (Attention!: il y a aussi changement des indicateurs temporels). Exemples:
RAPPORT AU PRESENT:
Elle dit: "Je vais à Bruxelles demain"
Elle dit qu'elle va à Bruxelles demain
RAPPORT AU PASSE
Elle a dit: "Je vais à Bruxelles après - demain"
Elle a dit qu'elle allait à Bruxelles le surlendemain.
Elle a dit: "J'irai à Bruxelles demain"
Elle a dit qu'elle irait à Bruxelles le lendemain
...DU POINT DE VUE DE LA PERCEPTION
Elle m'a dit qu'elle devait partir à un congrès (l'obligation semblait incontournable)
Elle m'a dit qu'elle devrait partir à un congrès (C'était apparemment son obligation, mais...)
Elle m'a dit qu'elle devra partir à un congrès (Le fait considéré n'a pas encore pu se dérouler: il pourra avoir lieu dans le futur)
TROIS STRUCTURES VERBALES UTILES DANS LES RENCONTRES
ETRE + PARTICIPE PASSÉ OU ADJECTIF + DE + INFINITIF
Je suis heureux de nous revoir
Nous sommes heureux de vous accueillir
Je suis enchanté de vous connaître
VERBE + NOM
Je vous remercie de votre invitation
Je suis sûr que vous aurez souvent l'occasion de goûter nos vins
J'espère que vous êtes contents de votre séjour
ADJECTIFS ET PRONOMS INDEFINIS
INDEFINIS S'APPLIQUANT AUX PERSONNES ET AUX CHOSES
Tout - toute - tous - toutes
Adjectifs Elle travaille tout le temps
Elle travaille toute la journée
Elle travaille tous les jours
Elle connaît toutes les chansons
Pronoms Tout me plaît, j'aime tout
Tous sont venus, je les aime tous
Toutes sont belles, je les aime toutes
aucun - aucune
Elle n'a aucune chance
Il n'a aucun ami
Personne | Chose | |
Positif | quelqu'un | quelque chose |
Négatif | personne | Rien |
J'ai rencontré quelqu'un de très intéressant
J'ai trouvé quelque chose de bizarre
Personne* ne m'aime. Je n'aime personne
Rien* ne bouge. Il n'y a jamais rien qui bouge
Elle n'aime rien
Je n'ai trouvé personne**
Je n'ai rien trouvé
* Avec les indéfinis 'personne' et 'rien', à la forme négative on emploie seulement 'ne'. On n'utilise jamais 'pas'.
** 'Ne...rien' fonctionne comme 'ne...pas', mais 'personne' est placé après le verbe.
INDEFINIS INDIQUANT LE LIEU
Positif | Négatif | Totalité |
Quelque part | nulle part | partout |
Elle habite quelque part
Elle ne vit nulle part
Elle est seule partout
CAUSE - CONSEQUENCE
Quelques conjonctions pour exprimer la cause ou la conséquence:
-
Pour introduire la cause: 'pourquoi? - parce que...'
On appelle Saint - Denis 'banlieue rouge' parce qu'elle a une municipalité communiste.
-
Pour introduire la conséquence: 'c'est pour ça que...'
Saint - Denis a une municipalité communiste, c'est pour ça qu'on l'appelle 'banlieue rouge'
OPPOSITION
Saint - Denis est une banlieue pauvre alors que Saint - Germain est riche
ACTIF - PASSIF
Actif: La population a acclamé le roi
Passif: Le roi a été acclamé par la population
Le sujet 'la population' est un agent (quelqu'un ou quelque chose qui fait l'action).
Dans la phrase passive, le verbe est conjugué avec l'auxiliaire 'être' et l'agent est placé après le verbe et précédé de la préposition 'par'.
La rue est décorée de drapeaux
Les rues sont plantées d'arbres
Dans ces phrases, il n'y a pas d'agent, on n'indique pas qui a décoré la rue, qui a planté les arbres. Le mot qui suit la préposition 'de' n'est pas l'agent. L'agent est indéfini: quelqu'un a décoré la rue, quelqu'un a planté les rues d'arbres.
CONDITION
SI, CONDITION REALISABLE
Futur Si Présent
Je pourrai vous voir lundi si je n'ai pas de réunion
Je viendrai si je peux
SI, CONDITION NON REALISABLE (IRREEL)
Conditionnel Si Imparfait
Je viendrais si je pouvais (mais je ne peux pas
venir)
Je ferais le tour du monde si j'étais riche (mais je ne suis
pas riche)
Je lui décrocherais la lune si je pouvais (mais je ne peux pas)
SI ET QUAND
Je viendrai si je peux
Je viendrai quand je pourrai
'Si' indique la condition, 'quand' indique le temps.
'Si', indiquant la condition, n'est jamais suivi d'un futur ni d'un conditionnel.
'Quand' est suivi d'un futur.
COMMENT COMMENCER ET COMMENT FINIR UNE LETTRE
Le début de votre lettre ne sera pas le même si vous écrivez à une personne importante (lettre officielle), à une personne que vous ne connaissez pas ou que vous connaissez peu, à un ami, à un camarade ou à votre famille
Personne importante, lettre officielle | Personne que vous ne connaissez pas ou que vous connaissez peu | parent ami | camarade |
J'ai l'honneur de(1) solliciter(2)... J'ai l'honneur de vous rendre compte... J'ai l'honneur de vous adresser... Je vous serais très obligé(3)... Je vous serais très reconnaissant de (3)... | Je vous prie de... Je vous serais obligé de... Je vous serais reconnaissant de... J'ai le regret de... (pour une mauvaise nouvelle, un refus(4)...) J'ai le plaisir de... (pour une bonne nouvelle) | J'ai bien reçu ta lettre du... Je réponds à ta lettre du... Je te remercie de ta lettre du... Je suis désolé d'apprendre que... Je suis heureux de savoir que... Ta lettre du... m'est bien arrivée | Peux - tu me dire... Merci de ta lettre du... Je réponds à ta lettre du... Merci de m'avoir écrit pour... Est - ce que tu peux... |
(1) J'ai l'honneur de: forme très polie et très employée
(2) Solliciter = demander
(3) Je vous serais obligé de..., reconnaissant de...: Je vous remercie de...
Refus: fait de dire non
LETTRE A DES AMIS OU A DES PARENTS
Amis que vous connaissez peu ou qui sont plus âgés que vous(1): | ||
Monsieur, Madame, Mademoiselle | Veuillez agréer l'expression de... Je vous prie d'accepter l'expression de... Je vous prie de croire à... Je vous adresse l'expression de... | mes sentiments dévouées mes sentiments les meilleurs mes sentiments très cordiaux toute ma sympathie |
Amis que vous connaissez assez bien: | ||
Cher monsieur Chère madame Cher ami | Veuillez croire, cher Soyez assuré, cher... de Je vous adresse l'expression de... | mes sentiments cordiaux mes sentiments très amicaux mon amitié mes fidèles sentiments mon très bon souvenir mon amical souvenir toute ma sympathie |
Amis intimes ou camarades: | ||
Cher ami Chère amie Chère Nicole Cher Jean Ma chère Anne Mon cher Pierre Bonjour Mon vieux Salut | Amicalement Amitiés Cordialement Je t'embrasse A bientôt Salut |
(1) Pour une dame, toujours: mes respectueux hommages
PLACE DU PRONOM PERSONNEL CONJOINT AUTRE QUE SUJET
LE VERBE EST A UN AUTRE MODE QUE L'IMPERATIF (AFFIRMATIF) ET L'INFINITIF
S'il y a un seul pronom conjoint. Il se met devant le verbe: On le voit.
Il y a plusieurs pronoms conjoints.
-
Groupements interdits. Me, te, se, nous et vous ne peuvent pas se trouver juxtaposés deux à deux, ni se joindre aux pronoms lui et leur. (Au lieu de 'Tu me lui présenteras', on dit: 'Tu me présenteras à lui')
-
Quand le verbe est précédé de deux pronoms personnels objets, direct et indirect, celui - ci se place le premier. Toutefois lui et leur font exception; ils viennent en second: Tu me le dis. Nous le lui dirons.
-
Quand un des pronoms est y ou en, il se met en seconde position: il vous en parlera.
-
Si le verbe est accompagné à la fois de en et de y, on place y devant en.
-
LE VERBE EST A L'IMPERATIF AFFIRMATIF
-
Il y a un seul pronom conjoint. Il se met après le verbe, auquel il est joint par un trait d'union: Donne - le. Suis - la. Suis - moi. Prends - en. Vas - y.
-
Il y a plusieurs pronoms conjoints.
-
Lorsque le verbe est accompagné de deux pronoms personnels objets, direct et indirect, ils se mettent après le verbe avec des traits d'union:
-
Si les pronoms sont tous deux de la 3e personne, l'objet indirect est en seconde position: Donne - le - lui.
-
Si un des pronoms est de la 1re ou de la 2e personne, l'objet indirect se place ordinairement en seconde position: Passez - la - moi
-
En et y, construits avec un autre pronom, se placent après celui - ci: Gardez - vous - en bien. Attention aux élisions!: Va - t - en. Fais - m'y penser.
-
(L'impératif est accompagné à la fois de y et de en: Y précède; mais en fait ce groupe est sorti de l'usage).
-
LE VERBE EST A L'INFINITIF
-
Si l'infinitif est précédé d'un des pronoms indéfinis tout ou rien ou d'un adverbe (assez, bien, beaucoup, mieux, trop, etc.), le pronom personnel conjoint est placé après l'indéfini ou l'adverbe dans l'usage ordinaire, mais assez souvent devant dans la langue littéraire: Pour mieux le voir. Il a fallu tout leur laisser. L'antéposition de y et en est très fréquente. C'est à n'y rien comprendre.
-
Le pronom est complément d'un infinitif qui lui - même est complément d'un verbe:
-
Le support de l'infinitif est voir, entendre, écouter, laisser, faire, regarder, envoyer, mener: le pronom se met d'habitude devant le verbe support: Ce paquet, je le ferai prendre (Mais: Ce paquet, faites - le prendre).
-
Le support est un autre verbe. L'usage ordinaire laisse le pronom devant l'infinitif: Je veux le voir (En et y bougent plus facilement: Je n'y puis tenir)
-
-ER. Son todos regulares menos aller y envoyer. Algunos cambian la escritura para conservar la fonética.
-
-IR. Todos son regulares. Tienen como rasgo definido el infijo -iss- en algunas formas del verbo. Se forman verbos del tipo rougir, vieillir, etc.
-
-IR. Sortir, partir, servir, dormir, mentir, sentir, se repentir, bouillir. Tienen una consonante constante: dor-m-ir, que se repite en todos los tiempos y personas menos en las 3 primeras personas del presente de indicativo y en el imperativo.
-
Aller, envoyer
-
No hay
-
-IR. Ouvrir, couvrir, offrir, souffrir, assaillir, cueillir, venir, devenir, tenir, acquérir
-
Lorsque le quantitatif se trouve en position finale
-
on prononce le [s] de plus:
-
on ne prononce pas le [s] de moins:
-
Lorsque le quantitatif plus ou moins se trouve devant de
-
on ne prononce pas le [s]
-
Dans la comparaison plus que... ou moins que...
-
on prononce assez souvent le [s] de plus:
-
on ne prononce pas le [s] de moins:
-
Lorsque plus ou moins se trouve devant un adjectif ou un adverbe
-
on ne prononce jamais le [s] devant une consonne ou un 'h' aspiré
-
on fait la liaison avec [z] si l'adjectif ou l'adverbe commence par une voyelle ou un 'h' muet
-
La liaison avec [z] se fait également à l'intérieur des groupes suivants:
-
Des verbes suivis de la conjonction 'que':
-
Des adjectifs suivis de la conjonction 'que':
-
Voyelle + n ou m + consonne (le n ou le m ne sont pas prononcés): honteux
-
Voyelle + n ou m + consonne non prononcée et finale (le n ou le m ne sont pas prononcés) pont
-
Voyelle `n ou m en finale (le n ou le m ne sont pas prononcés): bon. Attention aux exceptions: pollen, solen (mollusque)..., mots savants
-
Il existe des adjectifs, des noms, des pronoms et des verbes qui ne peuvent être distingués que par l'opposition voyelle nasal finale / voyelle orale + consonne nasale finale. Ainsi plein / pleine, chien / chienne, il vient / ils viennent, le mien / la mienne
-
On doit remarquer la phonétique spéciale des adverbes formés sur des adjectifs ou participes terminés par -ent ou -ant. La finale des adverbes se prononce tout comme le substantif amant, quelle que soir leur orthographe (-emment, -amment)
-
Liaison avec les mots un, aucun, bien, rien. Ex.: Un élève, aucun imbécile, bien écrit, rien à dire
-
Liaison avec le mot on placé devant le verbe (Ex.: On attend un peu) et avec le mot en devant quoi que ce soir. Ex.: En effet, en écoutant, en or. Ces deux mots placés derrière n'admettent pas de liaison. Ex.: Attend-on un peu? Prenez-en un peu
-
Liaison avec les possessifs mon, ton, son. Ex.: mon espoir
-
Liaison avec le mot bon et les adjectifs terminés par la voyelle nasale (certain). Attention: Tous ces adjectifs, lorsqu'ils sont suivis d'un nom commençant par une voyelle, se prononcent de la même façon au masculin et au féminin (c'est-à-dire, au masculin, il n'y a plus de nasalisation) Quel bon ami! / Quelle bonne amie! Moyen âge
-
Deux noms apposés varient l'un et l'autre au pluriel: des avocats, des conseils, des chefs-lieux, des choux-fleurs, des dames-jeannes, des idées-forces, des loups-garous, des oiseaux-mouches, des porcs-épics (épic, représentant épine, a été influencé par piquer), des chênes-lièges; de même, des reines-claudes. Exception: des bernard-l'ermite (cf. PLURIEL)
-
Nom suivi d'un complément prépositionnel, la préposition n'étant parfois pas exprimée; le premier nom seul est variable au pluriel: des arcs-en-ciel, des années-lumière, des timbres-poste, des hôtels-Dieu, des chefs-d'œuvre, des pots-de-vin, des cous-de-pied, des bains-marie, des appuis-main, des soutiens-gorge, des eaux-de-vie, des cornets-suprise (à surprise), des kilogrammes-force. Mais: des surprises-parties, des positions clés, des entreprises pilotes, des cas limites
-
Nom et adjectif ou adjectif et nom. Tous deux varient au pluriel, à moins que le sens ne s'y oppose: un arc-boutant, des arcs-boutants, des basses-cours, des francs-maçons, des blancs-seings, des grands-pères, des grands-mères, les petits-neveux, des guets-apens (on prononce ta), des grands-duchés, des saintes nitouches, les libres penseurs
-
Deux adjectifs. Les deux varient: Un clair-obscur, des clairs-obscurs; des toutes-bonnes, les dernier-nés
-
Singulier et pluriel des noms composés formés d'un verbe et de son complément d'objet direct. L'orthographe de ces noms, au singulier et au pluriel, est dans beaucoup de cas fondée sur l'analyse sémantique. On écrit traditionnellement un ou des abat-jour, parce que l'appareil rabat la clarté, la lumière; aucune idée de pluralité n'est associée au complément; un ou des brise-lames, parce qu¡il s'agit d'une construction destinée à briser les vagues; un couvre-lit, parce que l'étoffe sert à couvrir un lit, mais des couvre-lits, parce que ces étoffes sont destinées à couvrir plusieurs lits.
-
Le nom joint à un adverbe ou à une préposition varie généralement: des arrière-boutiques, des haut-parleurs, des non-lieux, des en-êtes, des à-coups, des avant-gardes, des avant-scènes, des sous-ensembles. Parfois le sens exige l'invariabilité: des sans-gêne, des sans-cœur, des sans-patrie, des sans-abri, des sans-travail, des sans-façon, des sous-seing.
-
Dans les autres cas (deux verbes, un pronom et un verbe, un verbe et un complément autre que direct, une phrase, une expression elliptique), le nom composé est invariable: des laissez-passer, des ouï-dire, des on-dit, des meurt-de-faim, des passe-partout, des sot-l'y-laisse.
-
Les mots étrangers restent invariables dans les noms composés, sauf les exceptions notées à leur rang alphabétique_ des ex-voto, des nota bene, des post-scriptum, des pick-up. Mais: des fac-similés, des orangs-outangs, des sénatus-consultes, des boy-scouts, des cow-boys, des music-halls, des week-ends, des pull-overs, des milk-bars, des surprises-parties, des negro-spirituals, des in-quarto.
-
Le premier élément, s'il est en -o, reste invariable: Les Anglo-Saxons, les Gallo-romains, les électro-aimants, des pseudo-policiers. De même: des tragi-comédies.
-
Les onomatopées écrites en deux mots restent invariables: des tam-tam, des frou-frou. Mais: des tic tacs, des tamtams, des froufrous.
-
Contraction. Je vais au havre. Aux yeux de Le Clézio. Ce n'est que dans les noms de lieux (Le Havre) que l'article Le ou Les se combien avec à ou de pour former l'article contracté. Aux Andelys.
-
Genre
-
Pluriel. L'ancien usage était de faire généralement varier les noms propres comme des noms communs (ceux en -al faisant als, ceux en -au ou en -eu prenant x). Les grammairiens ont ensuite établi, sans d'ailleurs être toujours d'accord, des distinctions que l'enseignement a voulu maintenir mais dont l'usage actuel, même celui de très bons écrivains, tend nettement à s'affranchir.
-
Dans les propositions adverbiales, le sujet autre qu'un pronom personnel, ce ou on peut se mettre après le verbe, dans la langue écrite: Comme l'a écrit PLATON
-
La proposition adverbiale peut être averbale: Cela s'est passé aujourd'hui COMME HIER
-
Devant des propositions coordonnées, il arrive souvent que l'on ne répète pas la conjonction, mais qu'on la remplace par que: Quand il reviendra et QUI'il verra... - S'il revient et QU'il voie...
-
Le fait exprimé par le verbe principal est antérieur au fait exprimé par le verbe de la proposition: Avant que, d'ici à ce que, d'ici que, jusqu'à ce que
-
Les deux faits sont simultanés: Comme, pendant que, tandis que, en même temps que, tant que et alors que, qui implique d'habitude une nuance d'opposition
-
Le fait exprimé par le verbe principal est postérieur au fait exprimé par le verbe de la proposition: Après que, dès que, aussitôt que, sitôt que (plus littéraire), depuis que, une fois que
-
Quand et lorsque servent aussi bien pour la simultanéité que pour la postérité
-
Que: La pluie avait cessé QUE (= alors que) nous allions encore à toute vitesse, Je t'ai conté mes péchés, tu ne sortiras pas d'ici QUE (= tant que) tu NE m'aies conté les tiens
-
Quand il y a postérité ou simultanéité, on met l'indicatif. Néanmoins, on observe une tendance à faire suivre après que du subjonctif
-
Quand il y a antériorité, on met le subjonctif. Après jusqu'a ce que, on met encore parfois l'indicatif quand on veut marquer la réalité du fait. Mais alors on préfère jusqu'au moment où (+ indicatif)
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De manière que, de façon que, de sorte que impliquent une conséquence, réalisé ou non. Si elle est réalisée, on met l'indicatif; si elle ne l'est pas (ce qui revient à une idée de but), on met le subjonctif: Il a partagé les gâteaux de manière que tout le monde EST satisfait. Il a partagé les gâteaux de manière que tout le monde SOIT satisfait. De manière à ce que, de façon à ce que, locutions critiquées, mais courantes, sont suivies du subjonctif (impliquent le but)
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Comme, ainsi que, au fur et à mesure que indiquent la comparaison ou la conformité et sont suivis de l'indicatif
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A mesure que, au fur et à mesure que indiquent une proportion et sont suivis de l'indicatif: Il reculait à mesure que j'avançais
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Sans que est suivi du subjonctif. La proposition qui suit peut être considérée comme une adverbiale de manière, ou comme une adverbiale de conséquence (non réalisée): On le relâcha bientôt (non) sans qu'il ait protesté. (Elle peut être précédée d'une négation)
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De façon que, de manière que, de sorte que, en sorte que sont des locutions qui impliquaient primitivement la manière et qui sont arrivées à exprimer la conséquence. Il a trop mangé, de sorte qu'il a été malade
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Tant et si bien que, de telle façon que, de telle manière que, de telle sorte que, au point que, à (un) tel point que: ...si bien qu'il a été malade
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La conséquence est parfois introduite par que seul: Les subventions tombaient sur l'achat des voitures que c'était une bénédiction
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Ça fait que, littéralement: Cela a pour résultat que, se fige dans la langue très familière et joue le rôle d'un adverbe comme donc, alors
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Locutions marquant exclusivement le but: afin que, pour que, de / par crainte / peur que
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Que peut s'employer après un impératif ou un équivalent de l'impératif: ôte-toi de là, QUE je m'y mette, Donne-moi ta main QUE je la serre
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Locutions marquant aussi la manière, mais qui expriment parfois le but: Je l'ai installé ici, de sorte qu'il soit commode
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Quoique appartient à tous les registres
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Bien que est plus fréquent dans l'écrit que dans l'oral
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Encore que appartient à la langue écrite
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Malgré que, formé sur la préposition malgré, ne plaît pas aux puristes
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Quand même existe dans l'Est de France et en Suisse
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L'élément détaché est un adjectif, un adverbe ou nom précédés d'un adverbe (ou de la préposition pour, laquelle se combine parfois avec un adverbe)
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Si... que (le plus fréquent): Si bref que soit un écrivain, il en dit toujours trop
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Aussi... que s'est fort répandu au XX siècle
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Si (aussi) grand qu'il soit = Si grand soit-il
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Quelque... que (la langue écrite soignée). Quelque reste invariable
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Tout... que: Tu l'as tué, mais TOUT mort QU'il est, il te domine encore
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Pour... que: Ce texte, POUR intéressant qu'il soit, ne me plaît pas
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L'élément détaché est un nom précédé du déterminant quelque (langue écrite): Quelques folies qu'aient écrites les papes, je m'en fous. Dans l'exemple suivant, la séquence introduite par quelque... que n'est pas une proposition adverbiale, mais une proposition conjonctive essentielle: A qui l'on peut s'adresser sans crainte quand on veut avoir quelques détails que ce soient sur la femme qu'il accompagne? C'est-à-dire, quelques détails, quels qu'ils soient
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Les interrogatifs quel, quoi, qui, où, plus rarement comment (régionalement, comme)
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Quelles que soient les difficultés de l'entreprise, je les accepte
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Quoi qu'il décidât, il céderait à une humeur et non à une évidence. Attention!! Quoique tu fasses, il sera toujours mécontent et Quoique tu fasses ton possible, il sera toujours mécontent, sont deux choses bien différentes
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Qui que tu sois, ne m'embête pas (fréquent dans la langue écrite)
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Où que tu ailles, je serais là (assez fréquent dans la langue écrite)
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Si est la conjonction de condition par excellence
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Des locutions: à moins que, pour peu que, pourvu que, moyennant que (littéraire); en admettant que, supposé que, dans la mesure où... Les propositions introduites par quand, alors que, lorsque, surtout si l'on ajoute même à la conjonction, contiennent souvent une nuance de condition. Soit que... soit que, soit que... ou que, suivant que..., selon que... s'emploient lorsque la condition est sous forme d'alternative
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Le verbe des propositions introduites par si se met à l'indicatif:
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Si tu admets / as admis cette opinion, tu as / as eu tort
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Si tu admettais / avais admis cette opinion, tu aurais / aurais eu tort
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On met le subjonctif après à moins que, pour peu que, pourvu que, en admettant que, supposé que, à supposer que, soit que... soit que, soit que... ou que
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On met l'indicatif ou plus souvent, le subjonctif après à condition que, sous la condition que, moyennant que (vieilli)
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On met l'indicatif après selon que, suivant que, dans la mesure où
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Au cas où / que, dans le cas où, dans l'hypothèse où, dans l'éventualité où sont suivis du conditionnel
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Négation totale: ne... pas. Dans l'usage littéraire ou dans certaines régions, on emploie parfois ne...point au lieu de ne... pas. Ex.: Je n'ai point de chance
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Ne pas et l'infinitif. Ne pas précède ordinairement le verbe (ou l'auxiliaire) à l'infinitif au lieu de l'encadrer comme aux autres modes: Je crains de ne pas réussir
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Négation partielle. La négation peut être fixée sur un terme particulier de la phrase par les expressions ne... plus, ne... guère, ne... jamais, ne... personne, ne... rien, ne... aucun, etc.: Je ne veux voir personne. Le mot pas (ou point) est exclu de ce système. On supprime fréquemment pas avec de ma vie signifiant jamais. Je ne le reverrai de ma vie. Toutefois, on dit Ce n'est pas rien, au sens de ce n'est pas négligeable, c'est quelque chose
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Ni. On peut relier par ni des termes d'un phrase négative: Il n'a pas de frère ni de sœur
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Ne seul. Il peut s'employer sans deuxième élément dans l'usage soutenu:
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Dans certaines expressions plus ou moins figées: (il) n'empêche que, n'importe comment, n'avoir cure, crainte, garde, de cesse que...
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Avant les verbes cesser, bouger, daigner, oser, pouvoir, savoir. Il ne cesse de se plaindre (usage courant: Il ne cesse pas ou n'arrête pas + de se plaindre), Je ne bougerai de là
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Après que adverbe interrogatif ou exclamatif signifiant pourquoi: Que ne le disiez-vous plus tôt? (u.c.: Pourquoi ne le disiez-vous pas plus tôt) On peut ainsi mieux distinguer: Que n'a-t-il pas lu? (il a tout lu) et Que n'a-t-il lu ce livre! (Je regrette qu'il ne l'ait pas lu)
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Après que + subjonctif signifiant sans que ou avant que, dans une phrase à double négation: il ne peut pas faire trois pas que les journalistes ne l'assaillent. Je ne renoncerai pas, que toutes les solutions n'aient été tentées
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Après un si de condition (emploi limité): Si je ne m'abuse (u.c.: ... qui ne soit pas légal)
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Après depuis que, il y a (tel temps) que, voilà (tel temps) que: Depuis que je ne l'avais vu, il a bien changé. On peut d'ailleurs exprimer le même sens en ôtant la négation: Depuis que je l'avais vu, il a bien changé
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Après ne pas... pas plus que, on emploie ne seul: Je n'ai pas besoin de lui, pas plus qu'il n'a besoin de moi. Si l'on employait de même que, on mettrait ne pas: de même qu'il n'a pas besoin de moi. Pourtant, après pas plus que on évite de répéter pas: Pas plus que Pierre, Paul n'a bien répondu. Mais: Paul n'a pas bien répondu, pas plus que Pierre
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Omission de ne. Fréquente dans l'usage oral courant, elle apparaît comme une négligence dans l'écriture (sauf intention expresse)
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Ne est souvent omis dans une phrase elliptique qui ne conserve que pas, jamais, rien, etc. Tu es content? Moi pas. Quand te décideras-tu? Jamais. Dans l'usage soutenu, on emploi plutôt NON que pas en pareil cas: Moi, non
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Autres expressions de la négation. On peut recourir à sans ou sans que, ou employer des mots de sens contraire, notamment formés avec les préfixes négatifs ou privatifs in-, -dé, a-, non-, etc
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Combinaison de négations. Elle peut traduire certaines nuances (insistance ou atténuation); Je ne prétends pas que ce ne soit pas utile. Si on juge cette accumulation d'adverbes inutilement lourde, on peut dire par exemple: ...que ce soit inutile
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Portée de la négation. Quoique ne... pas encadre nécessairement le verbe, sa valeur négative peut porter sur un autre terme de la phrase. Cela peut créer éventuellement une expression ambiguë: On n'a pas adopté cette solution par souci d'économie. L'équivoque cesse si on met l'élément circonstanciel en relief: C'est par souci d'économie qu'on n'a pas adopté cette solution ou Ce n'est pas par souci d'économie qu'on a adopté cette solution
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Avec tout, tout le monde, toujours, chacun, chaque, beaucoup de et les mots numéraux, ne... pas indique seulement une restriction et non une absence totale: Tout n'est pas clair dans cette affaire
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Nier que + subjonctif: Je nie que les choses ne soient passées ainsi. La construction infinitive se présente soit sans préposition, soit, dans l'usage soutenu, avec la préposition de
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Indiquant l'AGENT: avec un verbe passif (La charrue était tirée PAR les bœufs), dans la proposition infinitive: Il se sentait envahir PAR une tristesse mortelle
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DISTRIBUTIF: Deux fois PAR semaine
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Manière / Moyen: Je l'ai su PAR vous. LIEU = à travers: Passer PAR Paris
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Au lieu de trois fois, on peur dire (on souligne): Il respira PAR trois fois
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Etouffer s'écrit PAR deux f = Etouffer s'écrit avec deux f
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De PAR (altération de de part) n'a son sens premier de la part de, au nom de que dans des formules figées. Il se trouve aussi dans l'expression de par le monde (quelque part) dans le monde. Dans l'usage actuel, il signifie surtout à cause de, jouant le rôle d'une forme renforcée de par: L'abbesse de Fontevrault était, DE PAR ses immenses revenus, la seconde femme de France
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PAR + adverbe. Sans trait d'union: par ailleurs, par ici, par là (mais par-ci par-là), par en haut, par en bas, par trop. Trait d'union: par-deçà, par-delà, par-dedans
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TEMPS / DURÉE: C'est POUR le 15 mai. Il part POUR six mois
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Réciprocité, correspondance exacte, équivalence: Rendre coup POUR coup. C'est le même texte, mot POUR mot. Danger POUR danger, il faut choisir
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Opposition ou concession: POUR grand qu'il soit: Si grand qu'il soit
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Le même opposition peut se faire avec pour + infinitif: POUR être dévot, je n'en suis pas moins homme. Ce tour manque en général le but: Je prends le livre POUR le lire en Grèce, ou même la cause: Il ne perd rien POUR attendre (parce qu'il attend), surtout + infinitif passé: Il es puni pour avoir répondu sincèrement
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Il est ASSEZ rusé POUR s'en sortir, il est trop poli POUR être honnête
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Mise en relief (en tête de phrase): POUR con, il l'est bien
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Etre pour a plusieurs sens: Il était pour ce genre d'aventures (en faveur de), Je suis pour (sur le point de) partir, Voilà des comprimés pour (contre) la migraine, Cet incident n'a pas été pour me déplaire...
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Direction: Le train pour Paris, le train de Paris. La seconde expression se dit aussi pour le train allant à Paris
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POUR a encore beaucoup d'autres sens courants: J'ai acheté cela pour cent francs (prix), ll en est pour ses politesses (elles ne lui ont rien rapporté), On l'a choisi pour chef, Il passe pour naïf, Pour qui me prenez-vous? (opinion sur quelqu'un)...
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Nous irons en Chine à condition d'avoir un visa
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Faute de trouver une chambre d'hôtel
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A défaut de trouver une chambre d'hôtel, vous pourrez toujours aller dans un camping
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A moins d'avoir un travail de dernière minute, je serai chez vous à 7 heures précises
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Au risque de te vexer, je n'aime pas beaucoup ta robe
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Avec un peu de patience, tu y arriveras
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Sans lunettes, je n'arriverai pas à lire
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Vous obtiendrez ce service moyennant un pour-boire
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Faute de revenir le vendredi soir, vous devriez être là le samedi avant midi au plus tard
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A moins de prendre un train rapide, vous ne pourriez pas être présent à la réunion
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Avec (moyennant) cinq cents francs de plus, vous auriez-un travail beaucoup plus soigné
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En l'absence des locataires, il faudrait laisser le paquet au concierge
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A moins d'un travail inattendu, il pourrait vous emmener à l'aéroport
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En cas de retard, nous n'aurions pas la correspondance
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Après des termes exprimant la crainte: craindre que, redouter que, appréhender que, trembler que, avoir peur que, la crainte que, etc. Je crains qu'il NE soit malade (= il est malade, je le crains). Il est parti de crainte qu'une erreur N'ait été commise
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Après empêcher que, éviter que: La brume empêche qu'on NE voie la côte. Quand la principale est négative, ne est le plus souvent omis dans la subordonnée
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Après ne pas (ou ne plus, ne jamais, etc.) douter que, ou d'autres verbes ou locutions de sens voisin, aux formes négative ou interrogative: nier, disconvenir, contester, méconnaître que; nul doute que; il n'est pas douteux, niable, contestable que: Je ne doute pas qu'il NE soit sincère. Nierez-vous que ce NE soit une erreur? Quand ces verbes ou expressions sont à la forme affirmative, on n'emploi pas ne
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Après plus..., moins..., mieux..., autre(ment)..., meilleur..., pire..., moindre..., plutôt que, c'est-à-dire, dans une comparaison d'inégalité, NE est très très fréquent. On peut donc dire C'est plus difficile que je NE croyais, ...que je croyais, mais jamais C'est plus difficile que je ne croyais pas (Ne... pas est exclu dans la subordonnée). Il peut arriver que ne... pas plus que mette en parallèle deux idées senties comme négatives: La montagne ne tourmente pas plus qu'elle n'apaise. On peut alors se demander si ne, dans la seconde proposition, est vraiment explétif et si l'on n'a pas un ne employé seul. Au contraire, l'idée est positive et ne certainement explétif dans la seconde proposition si je dis: On ne peut pas être plus content que je (ne) le suis. On peut d'ailleurs hésiter parfois sur l'interprétation dans un sens positif ou négatif: Je ne le connais pas plus que vous ne le connaissez
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Après avant que, à moins que, il s'en faut que, peu s'en faut que. Il faut agir avant qu'il NE soit trop tard. On peut exprimer une négation dans la subordonnée: Agissons avant qu'il ne soit plus temps
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Après sans que, on évite ne dans l'usage surveillé: La décision a été prise sans que j'en sois informé. Il n'est pas rare, cependant, que le subjonctif soit accompagné de ne explétif, surtout quand la principale est négative ou quand la subordonnée contient un mot négatif comme aucun, personne, rien, mais positif en l'occurrence (Il a agi sans que personne ne le sache). Cet emploi est sévèrement condamné par l'Académie
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Ne... pas que s'emploie au sens de ne... pas seulement: c'est une vraie négation
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Ne faire que (de) + infinitif. Cette structure a deux sens: elle marque la répétition constate (Il ne fait que dire toujours la même chose) ou la limitation à telle action (Il ne fait qu'obéir). Il faut donc que le contexte dissipe l'équivoque, par exemple dans Il ne fait que jouer. On peut marquer une opposition en employant ne pas faire que: Il ne fait pas que vous respecter, il vous admire. Il faut distinguer ne faire que et ne faire que de, beaucoup plus rare, qui marque un passé très proche: Je ne fais que d'arriver; laissez-moi réfléchir un peu
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Dans une subordonnée (ou une principale exprimant l'antériorité par rapport à un passé simple énonçant le fait principal), le passé antérieur exprime un fait non répété qui a lieu, dans un temps déterminé et assez limité, avant un autre, également passé (généralement au passé simple): Quand il fut arrivé, je partis. Dès qu'il eut fini, il se leva. A peine fut-il sorti qu'on le rappela. Il n'eut pas plus tôt dit cela qu'il le regretta. Parfois l'autre fait est au présent historique: Après qu'il eut brouté, trotté, fait tous ses tours, Jeannot lapin retourne aux souterrains séjours (La Fontaine) ou à l'imparfait, au passé composé ou au plus-que-parfait. On lui substitue souvent (en principale ou en subordonnée) le passé surcomposé (j'au eu fini) quand il est en rapport avec un passé composé. L'usage est courant dans la langue parlée (en fait, c'est notamment au langage parlé qu'appartiennent les temps surcomposés); il est attesté depuis longtemps dans la langue littéraire: Aussitôt que j'ai eu envoyé mon paquet, j'ai appris, ma bonne, une triste nouvelle (Mme. De Sévigné, 17 juin 1762). Au passif, le tour devient très lourd: Aussitôt que le paquet a eu été envoyé...
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Dans des propositions principales ou indépendantes, avec un complément de temps, pour exprimer une action entièrement accomplie et faite rapidement: En vingt secondes il eut démonté la roue
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Les fleurs ont été achetées chez ce fleuriste
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Quand le verbe est conjugué avec avoir:
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Voilà les fleurs que j'ai achetées hier
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Quand le second pronom des verbes pronominaux est c.o.d.:
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Elle s'est maquillée (s'= deuxième pronom: elle a maquillé elle-même)
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Elle s'est trop maquillé les yeux (s' = c.o.i.)
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Quand le participe est suivi d'un infinitif et que son c.o.d. est sujet de l'infinitif
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Les acteurs que j'ai vus jouer étaient excellents
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Quand le verbe est impersonnel
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Les inondations qu'il y a eu à Paris, ont laissé des traces
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Quand il est précédé de le neutre ou de en
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Les récoltes ont été mauvaises; or personne ne l'avait prévu (cela)
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J'ai trouvé des huîtres et j'en ai acheté
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Quand le participe est suivi d'un infinitif et que son c.o.d. n'est pas sujet de l'infinitif
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J'aime des airs que j'ai entendu chanter par ma mère
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Quand il s'agit des participes fait et laissé suivis d'un infinitif
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Les chemises que j'ai fait repasser sont prêtes
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Les enfants que j'ai laissé sortir ne sont pas encore rentrés
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Des verbes pronominaux à sens passif:
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Ces livres se sont bien vendus (= ont été bien vendus)
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Des verbes qui existent seulement à la forme pronominale:
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Marilyn Monroe s'est suicidée
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Des verbes pronominaux qui prennent un sens autre que celui de leur forme simple:
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Douter de " se douter de
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Elle a douté de sa réussite (elle n'a pas cru à sa réussite)
-
Elle s'est doutée de sa réussite (elle a cru à sa réussite)
-
S'accorde avec le c.o.d. placé avant:
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Avec les verbes pronominaux réfléchis
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Les enfants se sont habillés
-
Avec les verbes pronominaux réciproques (toujours au pluriel)
-
Les deux amies se sont embrassées (se = l'une l'autre)
-
Avec les verbes pronominaux réfléchis:
-
Ils se sont lavé les mains
-
Avec les verbes pronominaux réciproques (toujours au pluriel)
-
Ils se sont fait des compliments sur leurs pulls
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Avec les verbes toujours transitifs indirects (qui ont un c.o.i., pas un c.o.d.)
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Les deux hommes ne se sont pas souri
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Bien qu'il pleuve, nous avons fait une promenade
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Nous avons pu terminer la réunion sans que vous soyez dérangé
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Tous les élèves de la classe devraient réussir l'examen; encore que certains puissent échouer
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Tout / si / intéressant qu'il soit le film ne m'a pas plu
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Quelque déçues que vous soyez, vous devez recommencer
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Quelques transformations que vous fassiez, vous devez demander une autorisation
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Qui que vous aimiez, vous souffrirez
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Quoi que je fasse, il n'est pas content
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Où que je sois, je pense à toi
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Quels que soient les résultats, je partirais en vacances
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Même si elle s'excuse, je ne lui pardonnerai pas
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Quand bien même je travaillerais jour et nuit, je n'y arriverais pas
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Je gagne bien ma vie, pourtant, j'ai d'énormes difficultés financières
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Elle le suppliait de rester, il est parti quand même
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Ce jeu est intéressant et très instructif, toutefois il coûte cher
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Il fait toujours des remarques acerbes malgré lui
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En dépit de son handicap, il fait beaucoup de sport
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Il est parti sans moi
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Il est parti sans nous dire au revoir
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Elle a pris cette décision au risque de lui déplaire
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Ce film est ennuyeux mais il attire beaucoup de spectateurs
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Les enfants pleurent souvent la nuit. Or, cet enfant-là ne dit...
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Ce député, par ailleurs très sympathique, n'est pas capable d'assumer ses responsabilités
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Il n'a pas réussi, il n'en reste pas moins / n'empêche qu'il a beaucoup travaillé
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Il a beau avoir travaillé, il n'a pas réussi
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Je ne veux pas que tu ailles n'importe où et que tu parles à n'importe qui
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Mon mari aime la natation alors que je préfère le cyclisme
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Si elle est travailleuse elle n'est pas très intelligente
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Autant Pierre travaille autant Sophie s'amuse
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Je n'avais plus mal, au contraire, je ressentais un bien-être très agréable
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Certaines personnes téléphonent souvent, à l'opposé d'autres préfèrent écrire
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Mes deux enfants ont évolué différemment, mon fils est devenu très travailleur; inversement, ma fille est plus paresseuse
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Au lycée j'aimais bien étudier les langues en revanche / par contre je détestais les mathématiques
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Contrairement aux prévisions météorologiques qui annonçaient du beau temps, il pleut depuis deux jours
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Nathalie s'habille toujours en noir à l'inverse de sa sœur qui ne porte que du blanc
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Elle a été déçue de recevoir un bouquet de fleurs au lieu d'un bijou
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Au lieu de faire ses exercices il regardait la télévision
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Mon frère aime la natation, moi, je préfère la course à pied
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Mes amis ont presque tous fait des études scientifiques, quant à moi / pour ma part / en ce qui me concerne j'ai fait des études littéraires
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La manière: ainsi, exprès, lentement...
-
La quantité: beaucoup, assez, peu...
-
L'intensité: très, tellement, tant, si...
-
La comparaison: autant, plus, moins...
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Le temps: autrefois, désormais, ensuite...
-
Le lieu: ailleurs, avant, nulle part...
-
L'affirmation: oui, si, assurément...
-
La négation: non, non plus, pas du tout...
-
L'opinion: heureusement, apparemment, sans doute...
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L'interrogation: quand?, où?, combien?
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Si l'adjectif se termine par une consonne: adjectif au féminin + ment
-
Clair - clairement
-
Frais - fraîchement
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Gentil - gentiment (seule survivance parmi les adverbes correspondant aux adjectifs qui n'avaient qu'une forme pour les deux genres en ancien français)
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Si l'adjectif se termine par -e: adjectif + ment
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Rapide - rapidement
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Mais: intensément, profondément, expressément, commodément...
-
Si l'adjectif se termine par une voyelle autre que -e: adjectif + ment
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Vrai - vraiment
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Aisé - aisément
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Mais: impuni - impunément, gaiement s'impose sur gaîment. Attention à l'accent circonflexe sur le u de: assidûment, congrûment, continûment, crûment...
-
Les adjectifs en -ent, -ant font des adverbes en -emment, -ammant
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Fréquent - fréquemment
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Courant - couramment
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Mais: lent - lentement
-
Il y a des adverbes provenant d'adjectifs tombés en désuétude:
-
Brièvement, grièvement, journellement
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Quelques adverbes en -ment ne sont pas tirés d'adjectifs, mais:
-
De noms: vachement, bougrement, diablement
-
De déterminants: aucunement, nullement, mêmement
-
De mots-phrases: bigrement, fichtrement
-
D'adverbes: comment, quasiment
-
Après, si le verbe est à un temps simple
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Le plus souvent entre auxiliaire et participe aux temps composés
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Avec un infinitif: adverbe de lieu et de temps + adjectives monosyllabiques employés adverbialement après. Les autres adverbes, avant ou après:
-
Dans je, me, te, le (article ou pronom), se, que (relatif ou conjonction), de, jusque, ne: j'avais, donne-m'en, l'homme, tu l'as, ce qu'on aime, je crois qu'il viendra, parce qu'André le sait, depuis qu'on le dit, d'un jour, jusqu'au soir, il n'arrive pas. Pas d'élision si le et la sont toniques: Dites-le avec des fleurs; prends-la avec toi; place-la ici
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Dans le pronom ce devant avoir ou les formes du verbe être commençant par une voyelle, devant en et devant aller employé comme auxiliaire (devant un infinitif): C'est, c'était, c'en est fait
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Dans lorsque, puisque, quoique (en un mot)
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Dans presqu'île, quelqu'un, quelqu'une
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Dans cinq verbes composés de entre: entr'aimer, entr'apercevoir, s'entr'appeler, s'entr'avenir, s'entr'égorger. Mais on doit écrire entrouvrir, entre eux, entre autres
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Devant les noms des voyelles et celui des consonnes dont le nom commence par a, è ou i (f, h, l, m, n. r. x) on élide couramment l'e de le: l'a long, l'o ouvert, l'n final... Il y a plus d'hésitation pour l'e de de; l'oreille choisit souvent de: l'e suivi de n, ou de a ou de i. Mais on dit aussi: un sorte d'a
-
Avec l'indicatif: Il a pris un congé: en effet il était à bout de forces
-
Avec le conditionnel: Ne sors pas sans te couvrir, car tu prendrais froid
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Introduites par les conjonctions: parce que, comme, puisque, du moment que, dès lors que, étant donné que, vu que, attendu que, pour la (seule-simple et bonne) raison que, d'autant plus que, d'autant que, surtout que, sous prétexte que, ce n'est pas que, non que, soit que... soit que
-
A la question: pourquoi? On répond avec parce que: Faites cela PARCE QUE le devoir le commande et QUE l'honneur l'exige
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Lorsqu'on veut informer d'un fait dont la cause n'est pas connue, on utilise comme. La subordonnée précède la principale obligatoirement: Comme j'avais un gros rhume, j'ai pris un grog
-
Alors que parce que donne l'énoncé objectif de la cause, puisque présente comme une cause ayant une conséquence logique, dans un raisonnement justificatif, un fait auquel l'interlocuteur lui-même peut se référer, parce qu'il est antérieur, connu, déjà énoncé comme tel ou constaté, vérifiable, admis ou supposé tel. Puisque personne ne vous attend, restez avec nous
-
On utilisera:
-
Si la cause annoncée est mensongère: sous prétexte que...
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Si la cause attendue est non réelle: non que, ce n'est pas que (+ subjonctif) suivi obligatoirement par la formulation de la cause réelle: mais c'est que, mais parce que... Si je vous le dis, c'est que je le sais
-
Si la cause est incertaine: soit que... soit que
-
Toutes ces conjonctions sont suivies de l'indicatif mais parce que et sous prétexte que peuvent être suivies du conditionnel si elles expriment une éventualité. Ne bougez pas en prenant une photo parce qu'elle serait floue
-
Non que, ce n'est pas que, soit que... soit que sont suivies du subjonctif.
-
Une préposition + un nom:
-
Une préposition + un infinitif (lorsque le sujet des deux verbes est le même)
-
Un participe présent ou passé, ou un gérondif (le sujet de deux verbes est le même)
Je le lui donne Tu dois la lui expliquer Nous voulons les leur apporter Je lui en montrerai un Ils peuvent leur en offrir beaucoup (Pueden ofrecerles mucho) Nous leur en parlons (Les hablamos) | Donne - le lui! Explique - la lui! (Explícasela) Apportez - les leur! (Traédselos) Ne les leur apportez pas! (No se los traigáis) Montre - lui en un! (Enséñale uno) Ne leur en offrez pas! (No los ofrezca) Parlez - leur en! (Hábleles) |
Il veut me le proposer (Quiere proponérmelo) Nous te la promettons (Te la prometemos) Vous allez nous les augmenter (Vais a aumentarnoslos) Nous vous l'apporterons (Os lo traeremos) Ils m'en fournissent deux (Me proporcionarán dos) Ils nous en informeront (Nos informarán) | Proposez - le - moi! (Propóngamelo) Promettez - la nous! (Prometeznosla) Ne me les augmentez pas! (No me los aumente) Ne nous l'apportez pas! (No nos lo traiga) Fournissez m'en deux! (Proporcióneme dos) Ne nous en informez pas! (No nos informe) |
Vous vous y habituerez vite (Se habituará rápido a ello) Je t'y obligerai (Te obligaré a ello) Nous l'y forcerons Je l'en persuaderai (Le persuadiré de ello) Ils peuvent nous en remercier | Habituez - vous y! (Habituaros a ello) Ne m'y oblige pas! Persuadez - les en! (Convencedlos) Ne nous en remerciez pas! (No nos lo agradezcas) |
VERBES AUXILIAIRES
ETRE
Pronominaux, voix passive, intransitifs
Verbos de movimiento, rester, naître, demeurer, mourir, décéder
AVOIR
Todos los transitivos menos los pronominales.
VERBES REGULIERS
placer = nous plaçons
manger = nous mangeons
peser = je pèse
céder = je cède
assiéger = j'assiège
jeter = je jette
appeler = j'appelle (si detrás tiene una e muda)
payer = je paie
-OIR. Recevoir, percevoir, devoir, apercevoir, concevoir, décevoir. Todos terminan en -evoir.
Je ne rien conçu d'intelligent
Nous apercevons la mer
Vous m'avez déçu
-RE. Tendre, descendre, fendre, fondre, mordre, pendre, perdre, pondre, rendre, vendre, répandre, répondre, tondre, tordre.
Je suis descendue ce matin
Le chien m'a mordu
La neige a fondu
La poule ponds un oeuf tous les trois mois
Nous tondons le brebis tout les deux mois
VERBES IRREGULIERS
-OIR. Voir, pouvoir, vouloir, savoir, valoir, s'asseoir, pleuvoir, falloir.
-RE. Croire, prendre, peindre, joindre, craindre, mettre, connaître, faire, dire, lire, boire, écrire, produire, suivre, rire, vivre.
FORME DES VERBES IRREGULIERS
INFINITIF Connaître (*) | PART. PRESENT Connaissant (*) | PART. PASSE Connu | 1ère PER. SIN. PRESENT D'INDICATIF Je connais | 3ème PER. PL. PRESENT D'INDICATIF Ils connaissent |
FUTUR Je connaîtrai (K1) | IMPARFAIT Je connaissais | PASSE SIMPLE Je connus (K2) | IMPERATIF Connais Connaissons Connaissez | PRES. SUBJ. que je connaisse |
CONDITIONNEL Je connaîtrais | (Excepte avoir et savoir) | IMPARF. SUBJ. Je connusse | (Excepte avoir, être, vouloir, savoir et pouvoir) (*) SUB. SPECIAL faire = fasse aller = aille valoir = vaille pouvoir = puisse |
K1 = Constante
* = no siempre se cumple
Del infinitivo se extrae el futuro y del futuro el condicional.
Del participio presente se obtiene el imperfecto
PLUS - QUE - PARFAIT
MAINTENANT: Il a cassé ma statuette
LA SEMAINE DERNIERE (AVANT) Il avait déjà brisé ma poterie, celle que j'avais
achetée quand j'étais allé à Rabat
Le plus - que parfait représente une action vue comme antérieure au moment du passé dont on parle.
Il se forme avec l'auxiliaire 'avoir' ou 'être'.
CONJUGAISON
AVOIR ETRE
J' avais acheté une statue J' étais allé(e) au Maroc
Tu avais cassé ma statue Tu étais venu(e) avec moi
Il / elle avait recollé la statue Il était resté a la maison
Elle était restée chez elle
Nous avions passé une bonne soirée Nous étions rentré(e)s content(e)s
Vous aviez joué de la guitare Vous étiez sorti(e)s fatigué(e)s
Ils / elles avaient chanté Ils étaient sortis ensemble
Elles étaient sorties seules
SUBJONCTIF
Il fallait qu'on fasse nos études en travaillant
'fasse' est le subjonctif du verbe 'faire'
Il faut qu'il trouve un studio
'trouve' est le subjonctif du verbe 'trouver'
Le subjonctif s'emploie lorsqu'on envisage une action comme nécessaire (pour obtenir un résultat)
Il faut que jeunesse se passe! (Pour être heureux à l'âge adulte)
Il fallait qu'on fasse nos études en travaillant! (Pour payer nos études)
Tu veux qu'il aille habiter ailleurs?
J'aimerais qu'il finisse ses études
'aille' est le subjonctif du verbe 'aller'
'finisse' est le subjonctif du verbe 'finir'
Le subjonctif s'emploie après les verbes qui expriment la volonté, le désir, le souhait.
J'aimerais (je voudrais, je souhaiterais) qu'il soit indépendant
J'ai envie qu'il prenne un studio
'soit' est le subjonctif du verbe 'être'
'prenne' est le subjonctif du verbe 'prendre'
FAIRE ALLER TROUVER FINIR
que je fasse que j'aille que je trouve que je finisse
que tu fasses que tu ailles que tu trouves que tu finisses
qu'il / elle fasse qu'il / elle aille qu'il / elle trouve qu'il / elle finisse
que nous fassions que nous allions que nous trouvions que nous finissions
que vous fassiez que vous alliez que vous trouviez que vous finissiez
qu'il / elles fassent qu'ils / elles aillent qu'ils / elles trouvent qu'il / elles finissent
CONSTRUCTION AVEC L'INFINITIF ET AVEC LE SUBJONCTIF
INFINITIF Je voudrais partir
J'aimerais aller dîner
Tu veux sortir?
Il souhaite travailler à Paris
SUBJONCTIF Je voudrais qu'il parte
J'aimerais que nous allions dîner
Tu veux qu'on sorte?
Je souhaite qu'il travaille à Bruxelles
On emploie l'infinitif lorsqu'il y a un sujet unique pour les actions représentées par les verbes, et le subjonctif quand les sujets grammaticaux sont différents
Je voudrais partir: c'est moi qui veux, c'est moi qui partirai
Je voudrais qu'il parte: c'est moi qui veux, c'est lui qui partira
VERBES PRONOMINAUX: QUELQUES OBSERVATIONS
Parfois, lorsqu'un verbe est employé à la forme pronominale, il change de sens:
Passer / se passer (arriver: quelque chose arrive)
Entendre / s'entendre (se comprendre, vivre en harmonie avec quelqu'un)
Féliciter / se féliciter (être content de quelque chose)
Parfois les deux pronoms renvoient à la même personne:
Je me souviens / Je m'inquiète
Dans ce cas, on les appelle 'pronominaux réfléchis'
Parfois les deux pronoms renvoient à des personnes différents:
On s'entend bien (je m'entends bien avec lui, il s'entend bien avec moi)
Dans ce cas, on les appelle 'pronominaux réciproques'
DEUX MANIERES D'INDIQUER LA DUREE
IL Y A / DANS
L'avion arrive (arrivera) dans vingt minutes
Je suis parti il y a vingt - quatre minutes
Il y a dans
Passé composé Présent / future
IL Y A... QUE / DEPUIS / PENDANT
IL Y A ... QUE - DEPUIS: L'ACTION DURE ENCORE
Il y a longtemps que je m'intéresse à l'informatique
Je m'y intéresse depuis longtemps
Je n'ai pas dormi depuis vingt - quatre heures
Il y a vingt - quatre heures que je n'ai pas dormi
il y a + durée + que + présent / passé composé négatif
Présent / passé composé négatif + depuis + durée
PENDANT: L'ACTION EST TERMINEE
On a attendu pendant des heures
Passé composé + pendant + durée
Remarque: avec certains verbes: attendre, vivre, rester, habiter..., il n'est pas nécessaire d'utiliser la préposition 'pendant': Vous n'avez pas attendu trop longtemps
EMPLOI DU PLUS - QUE - PARFAIT
Vous saviez que l'avion avait du retard?
J'avais téléphoné avant de partir
C'est lui qui avait créé le logiciel dont je t'ai parlé
Le plus - que - parfait renvoi à une action qui a eu lieu avant le moment du passé auquel on se situe:
Je savais que l'avion avait du retard parce que j'avais téléphoné (avant)
Je t'ai parlé du logiciel qu'il avait créé (avant)
MISE EN RELIEF
La mise en relief est un procédé très employé à l'oral
PERSONNES ET OBJETS
C'est lui qui a créé le logiciel
C'est toi qui l'as invité
C'est le logiciel que tu m'as montré
C'est le logiciel dont je t'ai parlé
On met en relief les personnes et les objets en utilisant un pronom relatif qui varie selon la fonction:
C'est... qui (sujet)
C'est... que (objet direct)
C'est... dont (objet indirect)
CIRCONSTANCES
C'est là que je l'ai rencontré
C'est ici que j'habite
C'est à Paris qu' il travaille
C'est dix heures que l'avion part
On met en relief les circonstances en utilisant la conjonction 'que'
PRONOM 'Y'
Tu t'intéresses à l'informatique?
Je m'y intéresse depuis longtemps
Le pronom 'y' remplace un complément d'objet lorsque le verbe est régi par la préposition 'a'
NB: Ne pas confondre avec demander, dire, parler à quelqu'un. Exemples: Il lui demande, il lui parle
Le pronom 'y' remplace un complément de lieu employé avec la préposition 'a'.
PRONOM 'EN'
Je t'ai parlé du logiciel
On en parlera dans la voiture
Tu viens du Canada
J'en viens
Le pronom 'en' remplace un complément d'objet ou de lieu employé avec la préposition 'de'
FINALITE ET CAUSE
POUR
Pour pour exprimer la finalité
Je suis venu à Paris pour mes affaires
Je suis venu à Paris pour vous
Je suis venu à Paris pour travailler
Pour peut s'employer avec un nom, un pronom ou un verbe. (Dans ce cas, il est suivi de l'infinitif présent)
Remarque: Pour quoi en deux mots, comme dans l'expression: 'pour quoi faire?', signifie 'pour faire quoi'
Pour peut exprimer la cause
Il a eu une amende pour avoir oublié de composter son billet
Dans ce cas, il est suivi de l'infinitif passé
POURQUOI? PARCE QUE...
Pourquoi, en un seul mot, exprime l'interrogation sur la cause
Pourquoi avez - vous eu une amende?
Parce que je n'avais pas composté mon billet
CAUSE ET CONSEQUENCE
PUISQUE - PARCE QUE - COMME
Comme il n'avait pas composté, il a eu une amende
Parce qu'il n'avait pas composté, il a eu une amende
Puisque c'est valable pour deux mois, mon billet est bon
Puisque introduit une cause qu'on appelle 'évidente'. Il s'utilise dans un discours plutôt affectif où le locuteur énonce la cause comme une évidence partagée par son interlocuteur.
Remarque: Dans le cas de puisque et de parce que, l'ordre des propositions est interchangeable (la cause peut être mise au début ou à la fin de la phrase). On peut dire: 'Mon billet est bon puisque c'est valable pour deux mois. J'ai eu une amende parce que je n'avais pas composté'
A CAUSE DE
A cause de exprime la cause et est toujours suivi d'un nom ou d'un pronom:
Il a été licencié à cause de sa maladie
Il a été malade, c'est à cause de cela qu'il a été licencié
J'ai quitté mon travail à cause de lui
EXPRESSION DE LA CONCESSION
BIEN QUE - MALGRE - POURTANT (QUAND MEME)
On appelle 'concession' une forme de raisonnement fondé sur l'exception à la règle générale
Exemple de règle générale:
Quand on n'a pas composté, on paie une amende
Phrases concessives
Bien qu'il n'ait pas composté, il n'a pas eu d'amende
Il n'a pas composté et pourtant il n'a pas eu d'amende
Il n'a pas composté et malgré cela il n'a pas eu d'amende
Bien que est suivi d'un verbe au subjonctif
Pourtant est suivi d'un verbe à l'indicatif
Malgré est suivi d'un nom ou d'un pronom:
Malgré sa fatigue, il a gagné la course
Il était fatigué et, malgré cela, il a gagné sa course
Quand même est une forme atténuée de la concession
Il s'emploie dans le discours affectif:
Quand on est étranger, on ne peut pas tout savoir, quand même!
La règle générale est:
Il faut connaître le règlement
La phrase concessive est:
Je ne peux quand même pas tout savoir!
PRONONCIATION DE PLUS ET MOINS
Prends - en un peu plus
Je l'aime de plus en plus
Mais il ne se prononce pas dans "ne plus", là il a une valeur négative
Prends - en un peu moins
Je l'aime de moins en moins
Je l'ai répété plus de dix fois!
Maintenant, j'ai beaucoup moins de temps
Je travaille plus que toi
Je m'y intéresse plus maintenant qu'avant
Mais non dans 'J'ai plus faim que lui'
Je travaille moins que toi
Je m'y intéresse moins maintenant qu'avant
Comme ça, c'est plus facile
Quel est le moins cher?
Mets - le le plus haut possible
C'est le film le plus idiot de l'année
C'est moins important que le reste
Il faudrait un environnement plus humain
Cela est également valable pour mieux:
On souhaiterait être mieux informés.
de plus en plus, de moins en moins, de mieux en mieux
A l'intérieur de la phrase, on prononce toujours [s] quand plus marque l'addition:
Deux plus trois font cinq
égalent
PRONOMS RELATIFS
CE QUI - CE QUE
Rappel: ce qui m'intéresse ce que je veux
'ce qui' est sujet 'ce que' est objet
C'est tout ce qu' il y a ici
C'est tout ce que je te demande
C'est tout ce qui m'intéresse
On peut employer 'tout' devant 'ce qui' ou 'ce que'.
LEQUEL - LAQUELLE - LESQUELS - LESQUELLES
Les pays auxquels de Gaulle a donné l'indépendance
... dans certains domaines - Dans lesquels?
Ces pronoms s'utilisent avec des prépositions et ils s'accordent avec le nom auquel ils renvoient
EMPLOI AVEC LA PREPOSITION 'A'
C'est l'homme auquel je pensais
C'est la personne à laquelle je pensais
Les pays auxquels on a donné l'indépendance
Les villes auxquelles je tiens le plus
La préposition 'a' est soudée aux pronoms quand ceux - ci sont employés au masculin singulier et au masculin / féminin / pluriel
On peut remplacer ces pronoms par 'qui' lorsque le nom auquel ils renvoient est un nom de personne:
C'est l'homme auquel la France doit son indépendance
C'est l'homme à qui la France doit son indépendance
C'est la femme grâce à laquelle je vous ai rencontré(e)
C'est la femme grâce à qui je vous ai rencontré(e)
EMPLOI AVEC LA PREPOSITION 'DE'
Lorsque la préposition est 'de' il est toujours préférable d'utiliser 'dont'
On dira: Le pays dont tu m'as parlé
Plutôt que: Le pays duquel tu m'as parlé
COMMENTER, APPRECIER UNE SITUATION
INTRODUCTION D'UN COMMENTAIRE
Pour introduire un commentaire, on peut utiliser:
Apprécier que... (+ subjonctif)
Estimer que... (+ indicatif)
Penser que... (+ indicatif)
Avoir l'impression que... (+ indicatif)
C'est étonnant que... (+ subjonctif)
C'est surprenant que... (+ subjonctif)
C'est intéressant que... (+ subjonctif)
- Des adjectifs suivis de la préposition 'de':
C'est gentil de dire cela
C'est impressionnant de voir ce monument
C'est admirable d'entendre ces paroles
C'est étonnant de dire cela
PROCEDE DE MISE EN RELIEF
'ce qui'
'ce que' + groupe verbal + 'c'est'
A l'oral, on peut donner plus d'expressivité à un point de vue, un commentaire, en mettant le groupe verbal à l'intérieur de la construction 'ce qui - ce que... c'est'
Phrases banales:
C'est étonnant qu'il y ait pas de garde
L'histoire m'intéresse
Je veux réussir
Phrases mises en relief:
Ce qui est étonnant, c'est qu'il n'y ait pas de garde
Ce qui m'intéresse, c'est l'histoire
Ce que je veux, c'est réussir
EXPRESSION DE L'INTENSITE
On peut utiliser:
Le superlatif: Un des plus grands hommes de la France
Une des périodes les plus sombres de l'histoire
Des expressions telles que: Pour être grand, il est grand
Ce qui signifie: il est vraiment très grand
PRONOMINAUX
- En France, ça ne se fait pas
Cette phrase a un sens passif
Elle signifie: Cela n'est pas pratiqué en France
On ne fait pas ça en France
Dans ce type de construction, le sujet du verbe est un indéfini (on - certaines personnes - les gens - tout le monde)
Exemples: Le vin rouge se boit avec la viande
Le vin blanc se boit avec le poisson
- Ils sont contents de se redécouvrir un grand homme
Cette phrase signifie: Ils sont contents de redécouvrir pour eux - mêmes un grand homme
Le pronom 'se' ici est un complément indirect, le complément direct est 'un grand homme'
Autre exemple: Elle s'est acheté une voiture
Cette phrase signifie: Elle a acheté une voiture pour elle - même
- Les gens ne se passionnent pas pour la politique
Le sens de la phrase est plutôt: Les gens ne deviennent pas passionnés par la politique (parce que ce n'est pas passionnant)
EXPRESSION DE LA CAUSE
LA CAUSE PEUT ETRE EXPRIMEE DE DEUX MANIERES
UNE PHRASE PASSIVE, SUIVIE DE 'PAR'
J'ai été retardé par une manifestation
La Suisse est préoccupée par la pollution
Tous les dégâts provoqués par le tourisme
La pollution causée par les pluies acides
LES VERBES 'PROVENIR DE' / 'ETRE DU A'
Les pluies acides proviennent de l'industrie chimique
C'est dû à quoi?
C'est dû à l'urbanisme sauvage
Remarque: Les verbes 'provoquer, produire, causer' peuvent exprimer la cause ou la conséquence. Cela dépend de leur emploi actif ou passif.
Emploi actif: conséquence: Le tourisme a provoqué des dégâts
Cette histoire a causé un grand scandale
Emploi passif: cause: Les dégâts ont été causés par la pollution
La pollution a été produite par les déchets atomiques
SUBJONCTIF
IL S'EMPLOI APRES 'SANS QUE', 'A MOINS QUE... NE'
Sans que les gens soient privés de sports d'hiver
A moins qu'ils ne prennent conscience du danger
Ces deux conjonctions sont suivies du subjonctif parce que, comme dans les cas étudiés précédemment, elles introduisent une action envisagée comme une possibilité, une virtualité.
Remarque: 'à moins que' est suivi d'un 'ne' qui n'est pas une négation, la phrase reste positive
Je ne t'accompagnerai pas à moins que tu ne sois d'accord
(J'envisage la possibilité que tu sois d'accord)
Cette conjonction peut être aussi suivie d'une phrase négative
Je t'accompagnerai, à moins que tu ne sois pas d'accord
(J'envisage la possibilité que tu ne sois pas d'accord)
CONJUGAISON DES VERBES PRONOMINAUX
PRESENT DE L'INDICATIF
LA STRUCTURE EST LA MEME A TOUS LES TEMPS SIMPLES
Je me rends compte
Tu te moques de moi
Il s' amuse
Elle s' amuse
Ça se passe en hiver*
Nous nous dépêchons
Vous vous ennuyez
Ils se rappellent
Elles se rappellent
* Le verbe 'se passer' (avoir lieu) est conjugué seulement à la troisième personne
PASSE COMPOSE
LA STRUCTURE EST LA MEME A TOUS LES TEMPS COMPOSES
Je me suis rendu(e) compte
Tu t' es moqué(e)* de moi
Il s' est bien amusé
Elle s' est bien amusée
Ça s' est passé en hiver
Nous nous sommes dépêché(e)s
Vous vous êtes ennuyé(e)s
Ils se sont rappelés
Elles se sont rappelées
* Les verbes pronominaux sont toujours conjugués avec l'auxiliaire 'être' et le participe passé s'accorde avec le sujet ou l'objet selon le cas
IMPERATIF
POSITIF
Rappelle - toi!
Dépêchons - nous!
Amusez - vous bien!
NEGATIF
Ne te moque pas!
Ne nous moquons pas!
Ne vous moquez pas!
DEVOIR
Le verbe 'devoir' suivi de l'infinitif, et employé au présent et au passé composé, peut exprimer:
LA PROBABILITE
Ça doit être lui
On doit l'attendre avec impatience
Il a dû croire que...
Dans ce sens, les équivalents sont: Je pense que / sans doute / probablement
Je pense que c'est lui
On l'attend sans doute avec impatience
Il a probablement cru que
L'OBLIGATION, LA NECESSITE
On a dû l'opérer
Dans ce sens, les équivalents sont: Il est nécessaire / il faut
Il a fallu l'opérer
Il a été nécessaire de l'opérer
PROBABILITE
PRESENT PASSE COMPOSE
Ça doit être lui Il a dû croire que...
On doit l'attendre avec impatience Vous avez dû avoir peur
OBLIGATION - NECESSITE
PRESENT PASSE COMPOSE
On doit l'opérer On a dû (il a fallu) l'opérer
On doit (il faut) l'attendre Ils ont dû abandonner
Vous devez être à l'aéroport à huit heures
LE SUBJONCTIF OU LE MODE DU POSSIBLE
Il a fallu du temps avant qu'il puisse participer à la Route du Rhum
La conjonction 'avant que' permet d'envisager l'action avant sa réalisation. L'action est virtuelle, c'est pourquoi on emploie le subjonctif
De même avec les conjonctions 'pour que' et 'sans que':
Je l'ai fait pour qu'il puisse réussir
Je l'ai fait sans qu'il le sache
L'idée de finalité ('pour que') implique la possibilité et non le résultat
'Sans qu' il le sache' implique la possibilité qu'il le sache
Le subjonctif s'emploi après les verbes ou expressions qui expriment le désir ou le souhait. Il s'agit donc également d'actions envisagées comme possibles, mais non probables ou certaines.
Ce serait bien qu'on puisse faire la course avec eux
Pourvu qu'elle n'ait pas de problèmes
L'INDICATIF OU LE MODE DE L'ACTION ENVISAGEE COMME UN RESULTAT
Je te verrai quand tu arriveras
Dès que tu seras arrivé, appelle - moi
Si* tu arrives en retard, prends un taxi
Si tu ne peux pas venir, c'est moi qui viendrai
Les conjonctions soulignées n'impliquent pas l'idée de la possibilité, mais du résultat de l'action
* Ne pas confondre hypothèse et probabilité
Comparez:
Mode du probable et du certain Mode du possible et de l'impossible
Probable Je pense qu'il viendra Possibilité Il est possible qu'il réussisse
Il est probable qu'il Je ne pense pas qu'il
viendra réussisse
Il me semble que c'est Il est peu probable*
lui qu'il réussisse
J'ai l'impression que Je doute qu'il
c'est lui réussisse
Certain Je suis sûr que c'est Impossibilité Il est impossible
lui qu'il réussisse
* Mais il existe une possibilité
'A' ET 'DE' SUIVANT UN VERBE
avoir du mal à + infinitif
avoir le temps de + infinitif participer à + infinitif
avoir des chances de + infinitif assister à + nom
risquer de + infinitif continuer à + infinitif
arriver à + infinitif / nom
penser de + nom penser à + infinitif / nom
N.B. 'Penser de' signifie: avoir une opinion sur quelqu'un ou quelque chose
'Penser à' signifie: avoir l'esprit occupé par quelqu'un ou quelque chose
Qu'est - ce que tu penses de ce film? tu le trouves bon?
Je n'ai pas pensé à fermer la porte à clé
Je pense toujours à toi
LA CONSEQUENCE
La conséquence ou relation de causalité entre deux faits peut s'exprimer par des verbes tels que 'produire, entraîner, causer'
Le fait d'appartenir à un groupe produit souvent des luttes
'Donc' et 'd'où' servent à introduire une conséquence qui est en même temps une conclusion dans un raisonnement
Les différents ethnies veulent garder leur identité, il faut donc se demander si on peut réussir une société multiculturelle
Chaque communauté veut dominer les autres. D'où la violence que l'on constate partout
QUELQUES CONJONCTIONS DE TEMPS
'Tant que' ou 'aussi longtemps que' marquent une relation entre la durée de deux événements:
Est - ce qu'on peut réussir une société multiculturelle tant que les minorités n'acceptent pas de valeurs communes?
Aussi longtemps que le soleil brillera, la terre continuera à exister
Remarque: Ne pas confondre 'tant que' et 'jusqu'à ce que' qui signifie: 'en attendant...' et qui se construit avec le subjonctif et des verbes à la forme affirmative: Je resterai ici jusqu'à ce que l'émission soit terminée
'Tout en' ou 'en' marquent la simultanéité entre deux actions accomplies par un même sujet (personne)
On peut faire partie d'une société tout en gardant son identité culturelle
Elle tricote tout en regardant la télé
Je travaille en écoutant de la musique
L'EXCEPTION A LA REGLE
'Bien que' introduit une proposition qui est en opposition avec une règle générale, c'est - à - dire qui marque une exception à une conséquence 'banale'
Il y a sans doute des comportements que tu serais obligée d'accepter bien qu'ils te choquent
Ici, la règle est: Si on n'aime pas quelque chose, on s'y oppose
Mais: Bien que je n'aime pas cela, je l'accepte
Bien qu'il ne pleuve pas, j'ai pris un parapluie
'Pleuve' est le subjonctif du verbe pleuvoir, de même que plus haut 'choquent' est le subjonctif du verbe choquer. La conjonction 'bien que' est toujours suivie du subjonctif
LE DISCOURS RAPPORTE
DISCOURS DIRECT DISCOURS RAPPORTE
'Le travail du temps est sans importance' Il nie le travail du temps
'L'histoire de France commence au XVIIIe Il prétend que l'histoire de
siècle' France commence au XVIIIe siècle (je ne suis
pas d'accord avec lui)
'Je suis absolument contre l'introduction Il proteste contre l'introduction
d'une seconde langue officielle' d'une seconde langue officielle
'Vous devez composter votre billet. Il lui rappelle qu'elle doit
N'oubliez pas!' composter son billet
SENS ET CONSTRUCTIONS DU VERBE 'RAPPELER'*
Le verbe pronominal (se rappeler: 'se souvenir de')
Se rappeler quelque chose (ce que / quand / où...)
Se rappeler que...
Je me rappelle ma jeunesse
Tu te rappelles ce que tu lui as dit?
Je ne me rappelle pas quand ça s'est passé
Je me rappelle qu'il faisait très beau ce jour là
Le verbe transitif (rappeler: 'faire penser à')
Rappeler (à quelqu'un) que...
Rappeler quelque chose
Rappeler quelque chose à quelqu'un
L'allégorie de Marianne rappelle que la France n'est pas une race
Ça me rappelle que j'ai oublié mon passeport
Cette logique rappelle celle des ghettos
Il lui a rappelé sa promesse
* Les exemples sont tirés de la rubrique 'Culture'
COMMENT GÉNÉRALISER
Le degré de généralité est rendu dans un cas par une expression de quantité, dans un autre par un adverbe de fréquence, dans un autre encore en limitant la catégorie considérée et en restreignant la portée de l'adjectif.
On peut ainsi établir des degrés de généralité et des niveaux d'équivalence entre les différentes formulations
QUANTITÉ
Le Français est travailleur
(Tous) les Français sont travailleurs
La majorité des Français...
La plupart des Français...
Plus de la moitié de Français...
Une majorité de Français...
30% des Français...
Certains / Quelques Français...
Peu de Français...
Aucun Français n'est travailleur
Le Français est le plus travailleur...
Les Français sont les plus travailleurs...
très travailleurs...
plutôt travailleurs
assez travailleurs...
L'article défini (le, la, l', les) a deux fonctions:
1. Une fonction généralisante:
Les femmes sont professionnellement désavantagées
Le camembert est le meilleur des fromages
2. Une fonction particularisante:
a. La lune est belle ce soir
(L'objet est unique, il n'y a qu'une lune)
b. Vous avez rencontré le pharmacien?
(Il s'agit d'un pharmacien bien connu de celui qui parle. La détermination est fournie par la situation)
c. C'est le pharmacien du village
(La détermination est fournie par le contexte: du village)
Il est également possible de généraliser avec l'article indéfini, 'un / une' indiquant alors une catégorie de personnes ou d'objets
Un homme averti en vaut deux
FRÉQUENCE
Le Français est toujours travailleur
Les Français sont toujours travailleurs
souvent travailleurs
quelquefois travailleurs
rarement travailleurs
Les Français ne sont jamais travailleurs
HIÉRARCHISATION PAR CATÉGORIES
Les Français sont sympathiques
Les Français du Midi sont sympathiques
Les Marseillaises sont sympathiques
Mes amis marseillaises sont sympathiques
L'ARTICLE EST SUPPRIMÉ
1. Après en: un bateau en papier, en France
2. Après adjectif ou participe + de: Il est avide de gloire. Elle est débordante de vie
3. Après sans ou avec + nom qualifié par un adjectif: sans effort, avec patience
4. Dans un complément de nom 'nom + de + nom', si le deuxième nom n'est pas déterminé: un verre de vin, un veste de laine
SITUER DANS LE TEMPS
L'organisation temporelle d'un texte est indiquée soit par des adverbes ou leurs équivalents (locutions adverbiales et conjonctions + propositions), soit pour des formes verbales.
POUR EXPRIMER UN MOMENT DU TEMPS AVEC DES ADVERBES
LE MOMENT OU ON PARLE
hier aujourd'hui demain
hier matin ce matin demain matin
la semaine dernière cette semaine la semaine prochaine
mardi dernier mardi prochain
le mois dernier ce mois-ci le mois prochain
il y a un an cette année dans un an
UN MOMENT AUTRE QUE CELUI OU ON PARLE
la veille ce jour-là le lendemain
la veille au soir ce soir-là le lendemain soir
la semaine d'avant cette semaine-là la semaine d'après
le mois d'avant ce mois-là le mois d'après
il y avait un an cette année-là un an après
POUR EXPRIMER LA DURÉE
PAS DE RÉFÉRENCE
Ils ont travaillé (pendant) plusieurs mois
Elles ont voyagé toute l'année
Ils ont tout démoli en une journée
RÉFÉRENCE: LE MOMENT OU ON PARLE
Il y a deux mois qu'ils travaillent
Ça fait deux mois qu'ils travaillent
Ils travaillent depuis deux mois
RÉFÉRENCE: UN MOMENT DU PASSÉ
Il y avait deux mois qu'ils travaillaient
Ça faisait deux mois qu'ils travaillaient
POUR EXPRIMER LA FRÉQUENCE
Tous les mois / chaque année / deux fois par an
Une fois sur deux / toutes les trois semaines
POUR EXPRIMER QUE DEUX FAITS SE PRODUISENT EN MEME TEMPS
Temps: passé composé, passé simple, imparfait, futur dans les propositions principales et subordonnées
Conjonctions: quand, lorsque, pendant que, tandis que, aussi longtemps que, au moment où, chaque fois que, toutes les fois que...
POUR EXPRIMER QUE DEUX FAITS SE SUCCEDENT
POSTÉRIORITÉ
Quand + indicatif (futur)
Quand / lorsque... tu l'aurais vu, tu viendras me voir
Aussitôt que / dès que... tu l'as vu, tu viens me voir
Après que / une fois que... tu l'avais vu, tu venais me voir
tu l'as eu vu, tu es venu me voir
ANTÉRIORITÉ
Avant que... tu le voies, tu viendras me voir
tu l'aies vu, tu es venu me voir
Après que tu l'as vu / l'auras vu... = après l'avoir vu
Avant que tu le vois / l'aies vu... = avant de le voir
si le sujet est le même dans les deux propositions
Le choix entre le passé composé et le passé simple d'une part, et l'imparfait d'autre part fournit également des indications utiles sur la façon dont est présenté l'événement et sur sa fonction dans le texte.
PASSÉ SIMPLE
Seuls les verbes en er prennent au passé simple: ai, as, a
COUPER REMPLIR TENDRE
Je coupai Je remplis Je tendis
Tu coupas Tu remplis Tu tendis
Il coupa Il remplit Il tendit
Nous coupâmes Nous remplîmes Nous tendîmes
Vous coupâtes Vous remplîtes Vous tendîtes
Ils coupèrent Ils remplirent Ils tendirent
REGLES
1. Au passé simple, tous les verbes du 1er groupe, prennent ai - as - a - âmes - âtes - èrent
2. Au passé simple, tous les verbes du 2e groupe prennent is - is - it - îmes - îtes - irent
REMARQUES
1. Beaucoup de verbes du 3e groupe, notamment la plupart des verbes en dre, ont au passé simple les terminaisons en i
2. La 1re personne du singulier du passé simple et de l'imparfait de l'indicatif des verbes en er ont presque la même prononciation. Pour éviter la confusion, il faut se rapporter au sens de l'action, l'on peut aussi penser à la personne correspondante du pluriel
L'officier dit alors: Autre valise?
Je n'en possédais pas et le lui expliquai. Il n'en avisa pas moins un carton à chapeau féminin qu'il bouleversa (P. VIALAR)
Je n'en possédais pas; nous n'en possédions pas. Imparfait (ais)
Je le lui expliquai; nous le lui expliquâmes. Passé simple (ai)
ai is
habiller ennuyer noircir garnir prendre cueillir
balbutier ficeler remplir guérir mentir voir
secouer acheter vieillir nourrir battre suivre
créer jeter réjouir bâtir dire rire
PASSÉ SIMPLE EN US ET EN INS
COURIR RECEVOIR TENIR VENIR
Je courus Je reçus Je tins Je vins
Tu courus Tu reçus Tu tins Tu vins
Il courut Il reçut Il tint Il vint
N. courûmes N. reçûmes N. tînmes N. vînmes
V. courûtes V. reçûtes V. tîntes V. vîntes
Ils coururent Ils reçurent Ils tinrent Ils vinrent
REMARQUES
1. Au passé simple, un certain nombre de verbes comme courir, mourir, valoir, recevoir, paraître, etc., prennent us - us - ut - ûmes - ûtes - urent
2. Au passé simple, tenir, venir et leurs composés prennent ins - ins - int - înmes - întes - inrent
Les verbes de la famille de recevoir prennent une cédille sous le c devant o et u pour conserver à la lettre c le son 'se'. Ex.: Je reçois, je reçus
parcourir vouloir boire maintenir s'abstenir prévenir
valoir apparaître croire contenir parvenir survenir
lire connaître apercevoir obtenir se souvenir
intervenir
PASSÉ SIMPLE DE QUELQUES VERBES IRRÉGULIERS
ACCROITRE ACQUÉRIR ASSEOIR CONDUIRE
J'accrus J'acquis J'assis Je conduisis
Nous accrûmes Nous acquîmes Nous assîmes Nous conduisîmes
COUDRE CROÎTRE DÉCHOIR DEVOIR
Je cousis Je crûs Je déchus Je dus
Nous cousîmes Nous crûmes Nous déchûmes Nous dûmes
ÉCRIRE FAIRE METTRE MOUDRE
J'écrivis Je fis Je mis Je moulus
Nous écrivîmes Nous fîmes Nous mîmes Nous moulûmes
MOUVOIR NAITRE PLAINDRE PLAIRE
Je mus Je naquis Je plaignis Je plus
Nous mûmes Nous naquîmes Nous plaignîmes Nous plûmes
POUVOIR PRENDRE RÉSOUDRE SAVOIR
Je pus Je pris Je résolus Je sus
Nous pûmes Nous prîmes Nous résolûmes Nous sûmes
TAIRE VAINCRE VIVRE VOIR
Je tus Je vainquis Je vécus Je vis
Nous tûmes Nous vainquîmes Nous vécûmes Nous vîmes
VERBES EN CER
PRÉSENT IMPARFAIT PASSÉ SIMPLE
J'annonce J'annonçais J'annonçai
Nous annonçons Nous annoncions Nous annonçâmes
REGLE
Les verbes en cer prennent une cédille sous le c devant a et o pour conserver à la lettre c le son 'se'. Ex.: Nous annonçons, nous annonçâmes
tracer grincer exercer rapiécer balancer agencer
déplacer rincer exaucer prononcer avancer cadencer
espacer évincer amorcer dénoncer devancer ensemencer
pincer gercer foncer froncer distancer influencer
VERBES EN GER
PRÉSENT IMPARFAIT PASSÉ SIMPLE
Je plonge Je plongeais Je plongeai
Nous plongeons Nous plongions Nous plongeâmes
REGLE
Les verbes en ger prennent un e muet après le g devant a et o, pour conserver à la lettre g le son 'je'. Ex.: Nous plongeons, je plongeais
REMARQUE
Les verbes en 'anger' s'écrivent anger sauf venger
louanger démanger saccager avantager diriger longer
changer arranger soulager alléger exiger ronger
vendanger déranger ménager protéger voltiger songer
mélanger venger encourager négliger interroger héberger
VERBES EN GUER ET EN QUER
PRÉSENT IMPARFAIT PASSÉ SIMPLE
Je distingue Je distanguais Je distinguai
Nous distinguons Nous distinguions Nous distinguâmes
J'explique J'expliquais J'expliquai
Nous expliquons Nous expliquions Nous expliquâmes
REGLE
Les verbes en guer et en quer se conjuguent régulièrement. La lettre u de leur radical se retrouve à toutes les personnes et à tous les temps de leur conjugaison.
Je distingue, nous distinguons
J'explique, nous expliquons
reléguer naviguer divaguer attaquer pratiquer embarquer
prodiguer carguer élaguer appliquer suffoquer marquer
fatiguer narguer draguer expliquer croquer risquer
VALEURS DU PASSÉ SIMPLE
Comme par magie, les centaines d'enfants qui remplissaient la cour, s'arrêtant de courir et de crier, demeurèrent pétrifiés à l'endroit même où l'appel les avait surpris. Un silence prodigieux remplit l'espace et l'on entendit, au lointain, un charretier qui sacrait derrière l'écran des maisons, et faisait claquer son fouet (G. DUHAMEL)
1. Le passé simple exprime des faits passés, complètement achevés qui ont lieu à un moment déterminé, à un moment précis, sans idée d'habitude et sans lien avec le présent.
2. Le passé simple marque la succession des faits, c'est le temps du récit par excellence.
On entendait la cavale de Sansombre là-haut dans les pierres. Barbe-Baille souffla sa lampe, ouvrit sa porte, regarda l'aube, posa sa faux, ferma sa porte, reprit sa faux et s'en alla.
COMPARAISON DU PASSÉ SIMPLE ET DE L'IMPARFAIT
Les feuilles jonchaient d'or le sol où nous marchions. Clément, qui sautillait, me devança de quelques pas... (A. FRANCE)
Marchions et sautillait expriment des actions qui se poursuivent, qui ne sont pas terminées.
Me devança exprime une action qui s'est passée à un moment précis et qui est terminée.
EXPRESSION DE L'ANTÉRIORITÉ ET DE LA POSTÉRIORITÉ
L'EMPLOI DES TEMPS
ACTION PRINCIPALE | ACTION ANTÉRIEURE | EXEMPLE |
Futur | Futur antérieur | Quand Patrick aura fini ses devoirs, il sortira |
Imparfait | Plus-que-parfait | Il avait plu. La route était glissante |
Passé simple | Action ponctuelle ou résultat d'une action Passé antérieur | Quand il eut dîné, il s'endormit |
Passé composé | Action ponctuelle ou résultat d'une action Passé surcomposé (Employé surtout à l'oral - fréquent dans le Sud de la France) | Quand j'ai eu dîné, je suis allé au cinéma après avoir dîné (infinitif passé - los dos sujetos son el mismo en las subordinadas) |
CONSTRUCTION AVEC AVANT ET APRES
AVANT + NOM
Avant que + verbe au subjonctif (la langue écrite exige un ne sans valeur négative que la langue parlée oublie souvent).
Avant de + infinitif (dans le cas d'un sujet unique)
J'ai dîné avant l'arrivée de François
avant que François n'arrive
avant de partir
APRES + NOM
Après que + verbe à l'indicatif (la langue parlée emploi souvent le subjonctif)
Après + infinitif passé (dans le cas d'un sujet unique)
J'ai lu après le départ de François
après que François est parti
après avoir bavardé avec François
EXPRESSION DE LA SIMULTANÉITÉ
Deux actions ponctuelles: quand - lorsque - au moment où - comme
Quand le téléphone a sonné, il a sursauté
Action ponctuelle / action qui dure: pendant que - comme - alors que - tandis que
Nous sommes entrés pendant qu'il dormait
Deux actions qui durent: quand - pendant que - lorsque
Quand l'un travaillait, l'autre se reposait
Deux actions progressives: au fur et à mesure que - tant que - aussi longtemps que
Aussi longtemps qu'il dirigera cette entreprise, les ouvriers seront satisfaits
En + gérondif (sujet unique)
En entrant dans la maison, j'ai senti une odeur de brûlé
PRONONCIATION DE PLUS
plus vite le plus grand Adjectif (NO)
plus d'habitants le plus de gâteaux Nom (NO)
Cessation Il ne travaille plus NO
Il n'y a plus de pain NO
Addition Plus SI
Quantité Plus d'un village SI
Davantage Il en veut plus SI
Bien plus, en plus, de plus SI
METTRE EN VALEUR UN ÉLÉMENT DE L'ÉNONCÉ
Considérez les énoncés suivants
1. On est plus au large ici
Ici, on est plus au large
2. Sébastien détaille le café, les habitués
Le café, les habitués, Sébastien les détaille
3. Ils ne supportent plus la routine administrative
Ce qu'ils ne supportent pas, c'est la routine administrative
4. Devoir trop y penser, c'est le pire
Le pire, c'est de devoir trop y penser
5. Le pouvoir d'achat augmente lentement
L'augmentation du pouvoir d'achat est lente
6. Ils lui ont redonné un peu de vie au moins
Eux, au moins, ils lui ont redonné un peu de vie
7. On ne garantit plus la sécurité de l'emploi
La sécurité de l'emploi n'est plus garantie
8. Ils se sentent exclus pour cette raison
C'est la raison pour laquelle ils se sentent exclus
Pour faire passer un élément en tête d'énoncé, on a souvent recours à la nominalisation, c'est-à-dire à la transformation d'un verbe ou d'un adjectif en nom.
On attend que les salaires soient bloqués
Le blocage des salaires est attendu
Les gros titres utilisés par les journaux permettent également de mettre une information en valeur
En utilisant la transformation passive, on peut mettre en valeur l'objet de l'action (en faire le thème de la phrase, thématiser) et effacer l'agent (c'est-à-dire l'auteur, le responsable de l'action). Cela convient fort bien au langage administratif car les décisions sont ainsi rendues impersonnelles.
La région est placée sous l'autorité d'un conseil régional
On place la région sous l'autorité d'un conseil régional
COMPARER
Toute catégorisation, toute caractérisation 'compare' en renvoyant aux connaissances partagées de l'auteur du texte et du lecteur. Evaluer un livre ou un film, c'est le comparer, explicitement ou implicitement, aux livres et aux films de même catégorie.
Ainsi ces quelques critiques:
Ce polar très bien écrit est éclairé par la superbe interprétation de James Woods
Un polar aux ficelles parfois trop apparentes. Mais, dans le genre, il est efficace. Et sans complaisance
Un film d'horreur pseudo-ésotérique et parfaitement grotesque
Les termes employés:
- Soit sont en eux-mêmes valorisants (très bien, superbe) ou dévalorisants (grotesque, pseudo-ésotérique)
- Soit ils acquièrent ce sens-là en contexte (est éclairé, ficelle)
MOYENS LINGÜISTIQUES DE LA COMPARAISON
La comparaison se marque aussi grammaticalement
1. FORMES DU COMPARATIF ET DU SUPERLATIF
En plus de formes déjà connues on notera:
- La façon de renforcer les comparatifs:
L'apprentissage est:
bien plus efficace que prévu
beaucoup plus efficace que prévu
encore moins efficace qu'on (ne) s'y attendait
tout aussi efficace qu'avant
Si une proposition suit 'que', on peut intercaler un 'ne':
Les femmes travaillent plus qu'elles ne le faisaient
Les hommes s'occupent moins des enfants qu'on ne croit
- Le comparatif progressif:
Plus on est de fous, plus on rit
Moins on travaille, plus on a de temps libre
On veut toujours plus de loisirs et de temps pour en profiter
2. STRUCTURES PARALLELES
Juxtaposition et coordination:
On s'éclatait. On se recentre
On notera l'emploi fréquent:
- D'un adverbe ou d'une locution adverbiale pour souligner la comparaison: comme, de la même manière, par contre, en revanche...
Le temps professionnel a diminué de 30 minutes. En revanche, temps physiologique et temps domestique ont peu bougé
- Ou de deux adverbes en parallèle: de même que... de même...; ainsi que... de la même manière...; d'un côté... de l'autre...; ici... là...; alors... aujourd'hui; en 1975... dix ans plus tard...; autant... autant...
Il y a dix ans les gens s'éclataient. Maintenant, ils se recentrent
Autant des gens s'éclataient, autant ils se replient
D'un côté on trouve ceux qui s'éclatent, de l'autre ceux qui se recentrent
La comparaison peut également être signalée:
- Par une préposition: contrairement à, au lieu de, loin de...
Au lieu de / Loin de s'éclater, ils se recentrent
- Ou par deux expressions parallèles:
Les uns s'éclatent, les autres se recentrent
3. SUBORDINATION
Une conjonction peut également introduire une comparaison: pendant que, alors que, tandis que, encore que...
Les tâches ménagères occupent les femmes 4h 38 alors que / pendant que / tandis que les hommes n'y passent que 2h 40.
LE DISCOURS INDIRECT
Dans le discours direct les paroles prononcées sont rapportées sans changement
Elle lui a dit: Je vis seule avec mon bébé
Dans le discours indirect les paroles sont rapportées dans une proposition subordonnée, avec quelques modifications de forme
Elle lui a dit qu'elle vivait seule avec son bébé
Le discours indirect est introduit par des verbes comme:
- dire, affirmer, déclarer, exposer...
- croire, penser, estimer, juger...
- comprendre, sentir...
Les modifications concernent:
- Les pronoms personnels ainsi que les adjectifs et les pronoms possessifs
- Certains verbes de temps et de lieu
- Certains adverbes interrogatifs dans le cas de l'interrogation indirecte
- Le mode et le temps du verbe dans certain cas
1. MODIFICATIONS DES PRONOMS PERSONNELS, DES ADJECTIFS ET DES PRONOMS POSSESSIFS
Elle m'a dit: Je gagne bien ma vie
Elle m'a dit qu'elle gagnait bien sa vie
(je / elle ! ma / sa)
Elle m'a dit: Jean gagne bien sa vie
Elle m'a dit que tu gagnais bien ta vie
(Ce deuxième énoncé s'adresse à Jean: 'Jean' deviens 'tu', c'est l'interlocuteur, et 'sa' devient 'ta'
Il faut toujours se poser la question de savoir qui parle à qui quand on passe du discours direct au discours indirect
2. MODIFICATION DE CERTAINS ADVERBES
Il s'agit essentiellement d'adverbes de temps comme aujourd'hui (ce jour-là), hier (la veille), demain (le lendemain)...
Je lui ai dit: Nous irons demain
Je lui ai dit que nous irions le lendemain
3. MODIFICATIONS DU MODE ET DU TEMPS DES VERBES
a. Mode: impératif ! infinitif
Il m'a ordonné: Baisse le volume de ta radio
Il m'a ordonné de baisser le volume de ma radio
b. Temps: Tout dépend du temps de la proposition principale introductive, présent ou passé, et de la situation de l'action rapportée par rapport à la principale (trois cas)
Cas principale subordonnée
antériorité présent passé composé
simultanéité présent
postériorité futur
Cas principale subordonnée
antériorité passé plus-que-parfait
simultanéité imparfait
postériorité conditionnel
Il me dit: Tu iras chez ton père
Il me dit que j'irai chez mon père
Il m'a dit: Je m'occuperai de ma fille
Il m'a dit qu'il s'occuperait de sa fille
QUALIFIER ET MODIFIER LE NOM
Trois types d'éléments placés après le nom (sauf certains adjectifs) peuvent le qualifier ou en modifier le sens
LES ADJECTIFS QUALIFICATIFS
Ils se placent normalement après le nom sauf:
a. Beau (bel / belle), bon, demi, dernier, grand, gros, jeune, joli, mauvais, prochain, vieux (vieil / vieille)
dernier / prochain viennent après jour, semaine, mois, année. Le mois dernier, dimanche prochain
b. Si on veut souligner le sentiment ou le jugement qu'ils impliquent:
un souvenir agréable / un agréable souvenir
un individu horrible / un horrible individu
c. Certains adjectifs changent de sens selon leur place. Voici les plus courants:
un brave homme un homme brave (courageux)
certaine nouvelle une nouvelle certaine (sûre)
un chic type une femme chic (élégante)
différentes raisons des raisons différentes
un grand homme un homme grand (de taille)
un nouveau vin un vin nouveau (récent)
nul homme un homme nul (sans valeur)
un pauvre homme un homme pauvre (sans argent)
un petit artisan un artisan petit (de taille)
de ses propres mains des mains propres (pas sales)
un pur café de Colombie du café pur (sans mélange)
un triste individu un individu triste (pas gai)
un seul homme un homme seul (solitaire)
un simple plaisir un plaisir simple (pas compliqué)
un vilain monsieur un homme vilain (laid)
REMARQUES
Certains adjectifs peuvent être complétés par à, de, par, suivi d'un nom, pronom ou infinitif:
âgé de 20 ans
long de cinq mètres
important par la taille
digne de vous
agréable à voir
facile à manœuvrer
Certains participes, présents et passés, sont employés comme adjectifs qualificatifs:
une histoire étonnante des amants passionnés
LES PROPOSITIONS RELATIVES
Elles suivent le nom qu'elles qualifient et sont introduites par un pronom relatif. La forme des pronoms relatifs change selon la fonction qu'ils ont dans la proposition relative
FONCTION PRONOM RELATIF EXEMPLE
Sujet qui La lettre qui vient d'arriver
Objet direct que La femme qu'il a rencontrée
Objet indirect:
de + nom dont Le livre dont vous m'avez parlé
préposition + nom auquel, duquel, Les hommes auxquels on
pour lequel... s'adresse
La réunion au cours de laquelle la décision a été prise
Les idées grâce auxquelles on fait des progrès
préposition + qui Le candidat pour qui je
(personnes seulement) vote
L'ami à qui j'écris
Compléments:
lieu, temps où Le jour où vous êtes venu
L'endroit d'où nous venons
autres préposition + lequel C'est la raison pour
laquelle...
PRÉPOSITION + NOM OU INFINITIF
NOM + PRÉPOSITION + NOM
un amour de Swann
un homme aux yeux bleus
un amour sans lendemain
une guitare en plastique
des vœux pour la vie
NOM + 'A' OU 'DE' + INFINITIF
une chanson à boire
le plaisir de chanter
PRONOMS RELATIFS
FORMES
FORMES SIMPLES (invariables)
qui, que (qu'), quoi, dont, où
FORMES COMPOSÉES (masculin ou féminin / singulier ou pluriel)
après à après de
lequel auquel duquel
laquelle à laquelle de laquelle
lesquels auxquels desquels
lesquelles auxquelles desquelles
CONSTRUCTION DE PHRASES
Les pronoms relatifs servent à:
- Relier deux phrases différentes;
- Éviter la répétition d'un élément commun aux deux phrases, élément qui peut être animé ou inanimé
Élément commun animé:
Le texte présente les Français:
- (les Français ne sont pas toujours aimables)
qui ne sont pas toujours aimables
- (les Américains jugent les Français froids)
que les Américains jugent froids
- (la gaieté amuse les Portugais) (comp. de nombre)
dont la gaieté amuse les Portugais
- (les Allemands sont perplexes devant les Français)
devant qui les Allemands sont perplexes
Élément commun inanimé
Le texte parle de la France:
- (la France plaît aux touristes)
qui plaît aux touristes
- (les touristes découvrent la France en vacances)
que les touristes découvrent en vacances
- (les étrangers rêvent de la France) (comp. ind.)
dont les étrangers rêvent
- (ils portent des jugements contradictoires sur la France)
sur laquelle ils portent des jugements contradictoires
- (il fait bon vivre en France) (lieu, temps)
où il fait bon vivre
Ils ont passé trois jours en France. Ils sont partis pour l'Italie après
Ils ont passé trois jours en France après quoi, ils sont partis pour l'Italie
On dit que 'les Français', 'la France', 'Ils ont passé trois jours en France' sont les ANTÉCÉDENTS des pronoms relatifs
Les règles d'emploi du pronom relatif peuvent être résumées dans le tableau suivant:
Antécédent | sujet | obj. direct | précédé de 'de' | précédé d'autre prép. | lieu (ou temps) |
Animé (personne) | qui | que | dont | prép + qui prép + lequel | chez qui chez lequel |
Inanimé (chose) | qui | que | dont | prép + lequel | où |
Phrase | prép + quoi |
PARTICULARITÉS
1. De qui / duquel remplacent dont:
Après un complément prépositionnel
C'est un ami. Tu peux compter sur l'aide de cet ami
! C'est un ami sur l'aide de qui tu peux compter
Après: à cause de, à côté de, en face de, près de...
Je t'attends dans le café. La poste se trouve à côté du café
! Je t'attends dans le café à côté duquel se trouve la poste
2. Après qui, le verbe dont qui est sujet prend la personne, le nombre et le genre de l'antécédent
Toi qui es étranger, parle-moi de ton pays à moi qui suis français
3. Le pronom relatif peut parfois se trouver sans antécédent
Qui vivra verra
4. Les pronoms relatifs sont souvent précédés de ce (pronom démonstratif neutre) ou de celui, celle, ceux, celles (pronoms démonstratifs remplaçant des substantifs animés ou inanimés)
Il pense à celle qui est partie
Prends ce dont tu as besoin
Une préposition peut se trouver entre le démonstratif et le relatif
Donne-moi quelques photos: celles sur lesquelles on est ensemble
MODIFIER OU PRÉCISER DES ÉLÉMENTS DE LA PHRASE
Considérez les énoncés suivants:
Vous avez sans doute remarqué...
D'accord, j'aime parler de moi
J'angoisse un peu quelquefois
Il a également été moniteur de colonie
L'an dernier, elle militait activement
Dans chacun de ces énoncés, un adverbe (ou une expression adverbiale):
- Soit apporte une information: d'accord (opinion), l'an dernier (époque), quelquefois (fréquence)
- Soit modifie un élément de la phrase: sans doute (restreint la probabilité), en peu (restreint la quantité), également, activement (indique la manière)
LES ADVERBES SONT DES MOTS OU DES GROUPES DE MOTS INVARIABLES
Il en existe quatre types:
a. Des mots simples:
bien, mal, hier, là, puis, tard, très
b. Des locutions adverbiales:
à côté, en bas, à présent, peu à peu, n'importe où, à voix basse, au hasard, à l'envers, avec force, etc.
c. Des adjectifs devenus adverbes:
(parler) fort / haut; (chanter) faux / juste; (voir) clair; (sentir) bon / mauvais; (coûter) cher / bon marché, etc.
d. Des dérivés en -ment d'adjectifs:
- Formés sur le féminin de l'adjectif: douce ! doucement; bonne ! bonnement; lent ! lentement
- Formés sur le masculin si l'adjectif se termine par une voyelle: carré ! carrément; vrai ! vraiment...
Mais: gai ! gaiement; gentil ! gentiment
L'adjectif se termine par -ent ou -ant:
intelligent ! intelligemment; courant ! couramment
ILS PEUVENT EXPRIMER
- Des degrés d'intensité:
Il va terriblement loin. Il est fort aimable
- Des degrés de comparaison:
Écrivez le plus correctement possible
CERTAINS ADVERBES PEUVENT QUALIFIER
- Un nom:
Beaucoup de gens... Moins de bruit!
- Un adjectif:
C'est vraiment beau
- Un autre adverbe:
Elle va fort bien
Il chante affreusement mal
- Un verbe:
Il parle bien
Il dort mal
- Une phrase:
Hier, je me suis promené
Heureusement, il a fait beau
LA PLACE DES ADVERBES
a. Adverbes détachés:
- Oui, si, non
- Les circonstants:
Leur nombre ne fera ensuite que stagner ou
Ensuite, leur nombre ne fera que stagner
J'angoisse un peu quelquefois ou
Quelquefois, j'angoisse un peu
b. Adverbes attachés à l'élément qu'ils qualifient:
- Avant un adjectif ou un autre adverbe:
joliment tourné, bien supérieur, trop rarement, tout surpris
- Après un verbe simple
Il se présente poliment
Il vient souvent
Elle mange trop
- Entre l'auxiliaire et le passé composé dans le cas de la quantité et de la fréquence:
Il a beaucoup lu (obligatoire)
Elle est souvent venue ici (facultatif)
- Après le participe présent
Attendant patiemment la fin du match
EXPRIMER LA CONDITION ET L'HYPOTHESE
L'hypothèse et la condition s'expriment le plus souvent dans les propositions subordonnées introduites par si
Hypothèse Conséquence
Condition réalisable S'ils ont de la chance, ils réussiront
Si tu as de la chance, vas-y
Condition incertaine S'ils avaient de la chance, ils
ou non réalisée réussiraient
Condition non réalisée S'ils avaient eu de la chance, ils auraient réussi
S'il y a deux conditions, la seconde peut être introduite par 'que' suivi du subjonctif:
S'ils ont de la chance et que les circonstances soient favorables, ils réussiront = S'ils ont de la chance et si les circonstances sont favorables, ils réussiront
D'autres conjonctions peuvent être également utilisées, introduisant des différences dans l'appréciation de l'hypothèse ou de la condition
Indicatif | Subjonctif | Conditionnel | Exemple | |
Hypothèse simple | Si (jamais) | Au cas où il aurait un malaise il faudrait le faire hospitaliser | ||
Hypothèse rejetée | Comme si (+imparfait) | Il vaut mieux faire comme si on n'était pas au courant | ||
Hypothèse peu probable | A supposer que... En supposant que... En admettant que... | Nous pourrions aller faire une promenade en montagne en admettant qu'il fasse beau | ||
Condition nécessaire | A condition que... Pourvu que... | Je te prête ma voiture à condition que tu me le rendes demain | ||
Condition suffisante | Pour peu que... | Pour peu qu'il étudie, il réussira | ||
Condition avec restriction | Sauf si... Excepté si... | A moins que... | Pierre t'accompagnera sauf si cela te déplaît (à moins que cela (ne) te déplaise) | |
Condition double | Que... ou que... | Qu'il soit riche où qu'il soit pauvre | ||
Condition + concession | Même si... | Quand bien même | Même si vous venez vendredi, vous devrez revenir samedi. Quand bien même si vous viendriez vendredi, vous devez revenir samedi |
REMARQUES
On peut également exprimer la condition avec:
- Une préposition + un nom:
Sans l'aide de l'État...
En cas de problèmes...
Avec votre permission...
A votre place...
- Une préposition + l'infinitif (à condition que le sujet des deux propositions soit le même)
A condition de travailler, je réussirai
A moins de manquer de chance, je devrais réussir
Si + imparfait et pourvu que + subjonctif servent à exprimer des souhaits:
Pourvu que je réussisse! Ah!, si je pouvais réussir!
Ah, si je n'étais pas au chômage! exprime un état et un regret
EXPRIMER L'OPPOSITION ET LA CONCESSION
Considérez les trois phrases suivantes:
Il y a de nombreux chômeurs, mais certaines offres d'emplois restent insatisfaites
Alors qu'il y a de nombreux chômeurs, certaines offres d'emploi restent insatisfaites
Bien qu'il y ait de nombreux chômeurs, certaines offres d'emploi restent insatisfaites
Pour établir une opposition entre deux choses, deux faits, deux actions présentées en parallèle, on utilise un simple mot de liaison (mais, cependant, pourtant...) ou bien une des conjonctions exprimant la simultanéité (alors que, tandis que) suivi de l'indicatif (phrases 1 et 2)
Dans la troisième phrase, il ne s'agit plus de simple opposition mais de concession, cas particulier de l'opposition
Le fait qu'il y ait de nombreux chômeurs devrait permettre de satisfaire toutes les offres d'emploi mais ce n'est pas le cas. On concède que la conséquence attendue n'est pas réalisée
On pourrait exprimer la même idée de plusieurs autres manières:
Malgré le grand nombre de chômeurs, des offres d'emploi restent insatisfaites
En dépit du grand nombre de chômeurs...
Quelque nombreux que soient les chômeurs...
Aussi nombreux que soient les chômeurs...
LES MOYENS SUIVANTS SONT LES PLUS FRÉQUENTS POUR EXPRIMER LA CONCESSION
1. CONJONCTION + SUBJONCTIF
bien que, quoique, encore que
Quoique le nombre des salariés baisse, le rendement augmente
On dit qu'il y a moins de chômeurs, encore qu'il faille y regarder de plus près
2. ADVERBE
quelque, si, aussi, tout, pour + adjectif + que + subjonctif
Aussi compétent que soit le candidat, nous ne pouvons pas l'embaucher à cause de défauts de caractère
Pour solides que soient ses diplômes, il ne peut nous convenir
Quelque talentueux qu'il soit, nous ne pouvons pas l'engager
3. ADVERBE
quelque, si + adverbe + subjonctif
Si habilement qu'il agisse, il n'arrivera pas à les convaincre
4. INDÉFINI + QUE + SUBJONCTIF
Qui que ce soit qui, quoi que ce soit qui, où que, quel(le) que soit + nom
Où que tu ailles, j'irai
Quels que soient les besoins, il faut les satisfaire
5. PRÉPOSITION + NOM
malgré, en dépit de
En dépit d'un forte concurrence, l'entreprise a prospéré
6. AVOIR BEAU + INFINITIF
Ils ont beau chercher, ils ne trouvent pas d'emplois
EXPRIMER LA CAUSE
LA RELATION DE CAUSE A EFFET PEUT CONDUIRE A DEUX TYPES D'ÉNONCÉS
- L'effet est exprimé dans la proposition principale et la cause dans une proposition subordonnée (de cause)
- La cause est exprimée dans la proposition principale et l'effet, la conséquence, dans la proposition subordonnée (de conséquence)
D'AUTRES MOYENS SONT ÉGALEMENT POSSIBLES POUR EXPRIMER CAUSE ET CONSÉQUENCE
CONJONCTION + INDICATIF
CONJONCTION + INDICATIF | ||||||||
parce que étant donné que comme attendu que vu que | Cause non connue de l'interlocuteur | Des révoltes éclatent parce qu'on ne règle pas les vrais problèmes | ||||||
puisque | Cause connue utilisée comme argument | Puisqu'on ne règle pas les vrais problèmes, il faut s'attendre à des révoltes | ||||||
d'autant plus que surtout que | Effet proportionnel à la cause | On peut s'attendre à de nouvelles révoltes, d'autant plus qu'on ne règle pas les vrais problèmes | ||||||
sous prétexte que | Cause proposée par quelqu'un d'autre Cause contestée | Les demandes sont rejetées sous prétexte qu'elles ne sont pas fondées | ||||||
CONJONCTION + SUBJONCTIF | ||||||||
non que (... mais) non pas que (... mais) | Cause supposée ou contestée: on lui oppose une cause réelle | Le malaise continue non qu'il soit inévitable mais parce qu'on ne s'attaque pas aux vrais problèmes | ||||||
soit que... soit que... | Deux causes en alternative | Les gens réagissent soit qu'ils prennent le parti des détenus, soit qu'ils suivent le gouvernement | ||||||
PRÉPOSITION + NOM | ||||||||
à cause de en raison de pour | Cause négative Punition | Certains journalistes sont critiqués à cause de leur soumission au pouvoir Il a été condamné pour fraude | ||||||
grâce à pour | Cause positive Récompense | Il a réussi grâce à son courage Il a été décoré pour son courage | ||||||
de | Origine | Elle en a rougi de plaisir | ||||||
PARTICIPE PRÉSENT | ||||||||
Même sujet pour le participe présent et le verbe principal | N'ayant pas vu l'accident, je ne peux rien dire | |||||||
MOTS DE COORDINATION | ||||||||
car en effet | Je ne peux rien dire car je n'ai pas vu l'accident | |||||||
VERBES INDIQUANT LA CAUSE OU L'ORIGINE | ||||||||
causer, provoquer, fomenter, orchestrer, monter, préparer... | Les révoltes ont été causées / provoquées... par des meneurs |
ADJECTIFS INDÉFINIS
certains
plusieurs
chaque
quelque
tout
divers
différents
n'importe quel
ÉVITER DE NOMMER OU DE PRÉCISER
Considérez les énoncés suivants:
On nous demande de faire de la qualité
A cela s'ajoute un cocktail d'ingrédients psychologiques dont je ne révélerai pas le secret
Je n'écoute pas n'importe quelle émission
Dans ces trois cas, celui qui écrit ou qui parle ne veut pas nommer ni désigner plus précisément ceux qui demandent de faire de la qualité, les ingrédients qui font le succès de sa chaîne, les émissions qu'il écoute
POUR ÉVITER DE DÉSIGNER TROP PRÉCISÉMENT CERTAINES PERSONNES, CERTAINS FAITS OU CERTAINS OBJETS, ON PEUT UTILISER DES 'INDÉFINIS', ADJECTIFS OU PRONOMS
ADJECTIFS INDÉFINIS | ||||
A SENS NÉGATIF | A SENS POSITIF | |||
Aucun(e) Nul(le) | unité certain(e) quelque | pluralité certains(es) quelques divers(es) plusieurs | totalité chaque tout / tous / toutes | identité même autre n'importe quel / quelle quelconque |
PRONOMS INDÉFINIS | ||||
Aucun(e) Nul(le) Pas un / une Personne Rien | on l'un(e)... l'autre un(e) autre quelqu'un quelque chose tel(le) / un tel / une telle le / la même | d'autres certains(es) plusieurs quelques-uns (-unes) tels / telles les mêmes les uns... les autres | chacun(e) tous / toutes tout | quiconque n'importe qui n'importe quoi qui que ce soit quoi que ce soit |
REMARQUES
a. 'On' et 'chacun' sont repris:
- Dans la même proposition par les pronoms réfléchis 'se' et 'soi':
Grâce à la télé on peut se distraire chez soi
La politique des chaînes c'est chacun pour soi
- Dans une proposition différente, chacun est repris par 'il' ou l' / le / lui:
Chacun regarde ce qui lui plaît et ce qui l'intéresse
'On' peut être repris par le pronom correspondant au référent de 'on':
On regarde ce qui nous plaît
Le verbe est toujours au singulier mais l'accord des attributs se fait par référence avec le genre et le nombre des personnes représentées par 'on':
On est tous d'accord
On n'était pas riches
b. 'Autre' ne s'emploie jamais seul. Il est obligatoirement précédé d'un déterminant
Un autre que lui serait parti
LA TRANSFORMATION PASSIVE PERMET D'ÉVITER DE DÉSIGNER L'AUTEUR D'UNE ACTION (L'AGENT)
Les émissions intéressantes sont reléguées à 23 heures
C'est insupportable d'être dérangé au milieu d'un film
Ces critiques sont courtoises car elles ne nomment pas les responsables, mais les lecteurs peuvent aisément deviner!
LES TOURNURES IMPERSONNELLES EFFACENT ÉGALEMENT L'AGENT
Il faut / Il est nécessaire / urgent... que les programmes soient diversifiés
EXPRIMER LA CONSÉQUENCE ET LE BUT
LA CONSÉQUENCE
Observez les énoncés suivants:
Alain s'était déconsidéré: nous devions assurer la relève
Un peuple qui prendra ces méthodes sera balayé par les barbares
Il lui fallait établir sa position [...]; ainsi se trouva-t-il engagé dans l'action
Le recentrage des structures sociales a entraîné un recentrage des valeurs et du débat politique
La gauche s'est installée au centre si bien qu'elle s'est banalisée
Ils avaient tellement d'amis parmi les gens au pouvoir que la politique était devenue pour eux une affaire de famille
Le début de ces énoncés exprime la cause qui a provoqué ou provoquera la conséquence exprimée dans la deuxième partie
Après analyse, on constate qu'il y a plusieurs moyens d'exprimer la conséquence:
- Par simple juxtaposition (première phrase). Le lien logique, évident pour le lecteur, est soulignée ici par les deux points (:)
- En employant un futur 'prophétique' (deuxième phrase). Cette phrase équivaut à une hypothèse: 'Si un peuple..., il sera...'
- En utilisant un adverbe soulignant le lien de cause à effet (troisième phrase): ainsi, donc, par conséquent, en conséquence, de ce fait, c'est pourquoi
- En utilisant un verbe soulignant le lien de cause à effet (quatrième phrase): entraîner, expliquer, en résulter
- En soulignant la conséquence par les conjonctions 'si bien que, si... que, de (telle) sorte que' + indicatif (cinquième phrase):
Le PC est si affaibli qu'il ne peut plus avoir de rôle important
- En utilisant un adverbe d'intensité (portant sur un nom, un verbe, un adjectif ou un adverbe) + que + indicatif (sixième phrase) / pour que + subjonctif / + pour + infinitif:
Les Français sont trop attachés à la liberté pour faire confiance à un extrémiste
Ils ont adopté un système de valeurs tel qu'on peut parler de 'recentrage'
a. L'adverbe d'intensité porte sur un nom...
tellement de... que...
tant de... que...
! Ils ont tant d'espoirs que...
un tel... que...
! Ils ont une telle confiance que...
assez / trop de... pour + infinitif
assez / trop de... pour que + subjonctif
b. L'adverbe d'intensité porte sur un verbe
tellement / tant que...
! Ils aiment tant la liberté que...
au point / à tel point que...
assez / trop pour que...
! Ils aiment trop la liberté pour que...
c. L'adverbe d'intensité porte sur un adjectif ou un adverbe
tellement / si... que + indicatif
! Ils sont si prudents que...
assez / trop... pour + infinitif
! Ils sont trop prudents pour...
assez / trop... pour que + subjonctif
! Ils ne sont pas assez fanatiques pour que...
LE BUT
Le but et la conséquence expriment un résultat mais le but se différencie de la conséquence dans la mesure où il y a toujours une intention
CONJONCTION + SUBJONCTIF | |||
pour que afin que de façon que de manière que | conséquence voulue | On a créé les Maisons de la culture afin que tous puissent avoir accès aux chefs-d'œuvre | |
que (après un impératif) | Approche-toi, que je te voie | ||
de peur que de crainte que | conséquence rejetée | Il faudrait réviser la politique culturelle de peur que les inégalités s'accentuent | |
PRÉPOSITION + INFINITIF | |||
pour / afin de de façon à de manière à | On ouvre de nouveaux musées de façon à accueillir plus de visiteurs |
PRENDRE DES PRÉCAUTIONS. MODALISER
Lorsqu'on présente des faits, lorsqu'on conduit un raisonnement, on ne dit pas toujours ce qu'on sait ni ce qu'on pense de façon directe, de même on n'affirme pas de façon catégorique. Il y a de bonnes raisons à cela
1. On est rarement absolument certain des faits et des idées qu'on avance. Il vaut donc mieux être prudent dans ses affirmations. On peut alors choisir de présenter les choses sur un échelle de probabilités allant de la certitude au doute ou comme étant possibles
Le Premier ministre britannique ne s'opposerait pas à une entrée de la livre dans le système monétaire européen (SME)
Il semble que cette question divise toujours les intéressés
La solution est peut-être proche
2. On se réfère souvent à 'ses' sources d'information ou bien on cite des autorités en la matière au lieu de prendre certaines affirmations à son compte
Selon les principaux organisateurs de la marche de dimanche...
D'après des sources dignes de foi / bien informées...
Ainsi qu'il est dit dans...
3. On n'exprime pas toujours toute sa pensée ou ses intentions, et on préfère quelquefois orienter les conclusions du lecteur en lui laissant, en apparence, le soin de penser pour son propre compte
Passons sur les mauvaises raisons qui conduisent telle ou telle organisation à saisir une occasion de mobiliser ses troupes
Pourquoi une manifestation contre le racisme? Et pourquoi maintenant?
En fait, on prend des précautions pour ménager sa propre crédibilité et pour être couvert en cas d'erreur, tout en essayant d'influencer la vision et la pensée du lecteur. Les journalistes ont constamment recours à ces procédés. Ils évitent ainsi des procès qu'on ne manquerait pas de leur faire si on pouvait les accuser de mensonges!
POUR EXPRIMER LE DOUTE ET LA CERTITUDE
1. Des adverbes de modalité:
sans doute, peut-être, probablement, certainement... (probabilité), sans aucun doute (certitude),...
2. Les modes conditionnel (hypothèse) et subjonctif (éventualité)
Ces modes, à la différence de l'indicatif, ne présentent pas les faits actualisés:
Cette manifestation profiterait au chef de l'État
Que cette manifestation ait le succès escompté et les données du problème en seraient changées
3. Des expressions introduisant une opinion personnelle, limitant ainsi la portée de l'idée exprimée: à mon avis, de mon point de vue, selon moi, pour moi, en ce qui me concerne...
4. Des expressions introduisant une notion de certitude forte (conviction) ou de quasi-certitude, suivies de l'indicatif dans les propositions subordonnées:
J'ai la (ferme) conviction que...
Je suis persuadé que...
On ne doute absolument pas que...
Je suppose que..., Je me doute que...
On peut imaginer que..., On dirait que...
REPÉRER ET ASSURER LA COHÉSION DU TEXTE
La lecture du texte est facilitée par les marques explicites qu'il contient: reprises, mots qui structurent et orientent. C'est ainsi que le thème central du texte sur les membres de la secte des Zulus réapparaît sous différentes formes: pronoms, paraphrases, adjectifs possessifs et, le plus souvent, en fonction de sujet. De même des expressions adverbiales signalent les niveaux d'organisation de la secte ou introduisent un exemple explicatif.
Tout texte contient des mots de liaison et des indicateurs qui guident la lecture, soit pour annoncer une explication (c'est pourquoi), une restriction (en fait...), une comparaison (comme, ainsi...), une confirmation (en effet...), marquer une séquence, etc.
Il doit l'être également par la ponctuation qui est d'une aide précieuse et l'un des premiers indices dont le lecteur dispose pour se diriger dans le texte et le découper en 'tranches de sens' assimilables. Dans le texte sur les Zulus, le point d'exclamation de la fin de la première phrase souligne le caractère inattendu de l'information et interpelle le lecteur. Les deux points (:) après 'haut fait' introduisent une explication. Les trois points après 'bombe...' annoncent une information inattendue
D'autres moyens encore permettent de présenter l'information et de faire progresser le texte: il s'agit de procédés de présentation, de méthodes de développement que le lecteur doit être en mesure de repérer facilement
Grâce aux moyens illustrés, celui qui écrit assure la cohésion de son texte et aide le lecteur à découper l'information, à découvrir la progression du texte, à distinguer entre l'information essentielle et l'information de soutien, à suivre la logique d'exposition
Pour que ces moyens soient efficaces, il doit exister une coopération implicite entre celui qui écrit et celui qui lit, mais cette coopération n'est possible qu'à la condition que les partenaires partagent une connaissance et une expérience du monde et un arrière-plan culturel largement semblables, sinon identiques, et qu'ils possèdent des conceptions assez proches du fonctionnement des textes!
PROCÉDÉS D'ANALYSE D'UN TEXTE
ON PEUT CONSIDÉRER UN TEXTE DE PLUSIEURS POINTS DE VUE ET ÉTUDIER:
- Sa cohésion en repérant les marques linguistiques qui signalent sa cohérence et son organisation, et facilitent la lecture (références internes pronominales et lexicales, articulateurs de paragraphe et de texte, structures parallèles, emploi des temps, comparaisons et métaphores, ponctuation et disposition);
- Sa cohérence, la logique interne de son développement et de sa progression, reflétée en partie seulement par les marques linguistiques de la cohésion. On identifiera les liens logiques entre les différentes parties du texte. On recherchera l'idée directrice et on déterminera le rôle de chacun des satellites de cette idée et le type de relation qu'ils ont avec elle (reformulation, renforcement, illustration, restriction, circonstances, cause, conséquence);
- Les méthodes de présentation et de développement des idées qu'il contient. On se demandera qui assume la responsabilité des faits et des idées présentes (l'auteur parlant en son nom ou au nom d'un autre, avec quelle modalité) et on distinguera ce qui est proposé comme fait de ce qui est commentaire ou hypothèse
On cherchera le type d'ordre rhétorique utilisé (spatial, chronologique, fréquentiel, informatif, préférentiel, particulier-général ou général-particulier...) et les procédés de développement (définition, classification, analyse, comparaison, cause-effet) utilisés
On se rappellera les trois conseils donnés à tout producteur de texte:
soyez clair, soyez concis, soyez précis!
LES VOYELLES NASALES
Une voyelle est ORALE lorsqu'elle est émise uniquement par la bouche. Une voyelle est NASALE lorsqu'elle est émise par la bouche, mais aussi un peu par le nez (le voile du palais est abaissé et l'air emprunte à la fois la cavité buccale et les fosses nasales: les nasales sont donc, à proprement parler, des oralo-nasales). Il n'y a que quatre voyelles sur seize en français qui soient nasales (et le voisinage d'un n ou d'un m ne nasalise pas forcément la voyelle qui est avant ou après)
A. UNE VOYELLE EST NASALE DANS TROIS CAS SEULEMENT
Par contre une voyelle + n ou m (ou nn ou mm) + voyelle, n'est pas nasale et le n ou le m est prononcé: fané, immobile, hennir, solennel
RAPPEL: gare aux mots échappant à cette règle, formés par composition française. Parmi les mots commençant par e-: emmener, enneiger, ennuyer (<inodiare), enivrer, enorgueillir. Parmi les mots commençant par i- attention à immangeable, immanquable, immettable, immariable, face à immédiat, immigré, immatérialiste, etc., qui constituent la norme
PAR CONSÉQUENT, toutes les voyelles sont orales dans les mots qui suivent: Fine, Seine, femme, dame... Dans ces exemples, la consonne finale doit être bien explosive, comme si elle commençait une nouvelle syllabe
B. EN GÉNÉRAL, IL N'Y A PAS DE LIAISON AVEC LES VOYELLES NASALES
Ex.: Jean a une position unique. Si dans un même groupe d'idées, un mot se termine par une voyelle + n ou m et que le mot suivant commence par une voyelle, le n ou le m n'est pas prononcé (en général) et il y a un enchaînement vocalique. Le n de Jean n'est pas prononcé et la voyelle nasale s'enchaîne avec la voyelle a du verbe avoir. De même après lo mot position
C. LIAISON AVEC LES VOYELLES NASALES
Ex.: On attend un ami. Dans un nombre de cas limités et définis, le n doit être prononcé à l'initiale du mot suivant, si celui-ci commence par une voyelle. Dans ces cas-là, le n doit Être clair, aussi fort que s'il était vraiment au commencement du mot suivant. Exemple: il n'y a pas de différence phonétique entre un air et un nerf
REMARQUE: pas de liaison après le mot un accentué: il faut en donner un à Pierre
Quelle est donc la différence entre Jean est là / J'en ai là
LA DÉRIVATION
La dérivation est l'opération par laquelle on crée une nouvelle unité lexicale en ajoutant à un mot existant un affixe (préfixe ou suffixe)
A cela s'ajoutent la dérivation parasynthétique, par laquelle on ajoute simultanément un préfixe et un suffixe (barque > débarquer), et la dérivation régressive, par laquelle on supprime un suffixe ou, plus rarement, un préfixe (accorder > accord; aristocratie > aristocrate; médecine > médecin). Un phénomène voisin est la substitution de suffixes ou de préfixes (profession > professer)
A. DÉRIVATION SUFFIXALE
1. SUFFIXES FORMANT DES NOMS ET / OU DES ADJECTIFS
-able | Sert surtout à faire des adjectifs exprimant une possibilité passive à partir de verbes. Ex.: discutable, faisable |
-ade | Forme des noms indiquant une action, un produit, une collection... Ex.: bousculade, engueulade, lapalissade |
-age | Pour former des noms indiquant l'action à partir de verbes: limogeage, parcage |
-aie | Forme des noms désignant une collection, une plantation...: chênaie, hêtraie... |
-aille | Forme des noms indiquant une action ou une collection. Souvent péjoratif. Ex.: trouvaille, ferraille, grisaille, rocaille |
-aire | Forme des noms et des adjectifs qui ont avec la base des rapport variés. Ex.: moustiquaire, humanitaire, milliardaire |
-ais et -ois | Se joignent à des noms de villes et de pays: marseillais, hongrois... |
-aison | A donné des noms marquant surtout l'action: pendaison, inclinaison, crevaison... |
-an | Se trouve dans quelques dérivés de noms propres: mosellan, formosan |
-ance | S'ajoute à des verbes pour former des noms marquant l'action ou son résultat. Ex.: souffrance, vengeance, attirance, rouspétance |
-ant | N'est pas que la désinence des participes présents (ou adjectifs verbaux), mais aussi un suffixe formant des adjectifs (parfois des noms) qui ne viennent pas d'un verbe: itinérant, migrant |
-ard | Forme des noms et des adjectifs, souvent avec une nuance péjorative. Ex.: montagnard, richard, vantard, maquisard |
-asse | A pris surtout une valeur péjorative: dégueulasse, paperasse, fadasse... |
-at | Forme des noms parfois dérivés de verbes (assassinat, crachat), mais le plus souvent dérivés de noms pour désigner des fonctions, etc.: marquisat, syndicat, artisanat |
-âtre | A donné surtout des adjectifs exprimant la diminution et l'approximation, souvent péjoratifs. Ex.: verdâtre, douceâtre, folâtre |
-aud | Dans des noms et adjectifs péjoratifs: lourdaud, noiraud... Il n'est plus guère productif |
-e | Désinence du féminin, forme aussi des noms communs tirés de noms propres: Ex.: berline, micheline, vespasienne... Il sert aussi à former des dérivés faisant partie de locutions adverbiales introduites par à la: S'habiller à la garçonne, amours à la hussarde... |
-eau | Plus très productif: drapeau, taureau, traîneau, chemineau |
-ée | Poussée, fessée, couvée, allée, feuillée, bouchée, soirée, matinée |
-el et -al | Forment des adjectifs dérivés de noms: accidentel, culturel, pyramidal... |
-ement | Noms tirés de verbes: abaissement, avilissement, logement, vêtement |
-ence | Forme des noms: adhérence, ingérence, intermittence, immanence |
-ent | Forme des adjectifs sur des noms en -ence: réticent |
-esque | Forme des adjectifs: simiesque, funambulesque, rocambolesque, moliéresque |
-esse et -eresse | Comme marques du féminin: ânesse, clownesse, abbesse |
-et | Suffixe diminutif par excellence: garçonnet, jardinet, fillette, amourette... |
-eur | Presque éteint aujourd'hui, a produit nombre de féminins abstraits: ampleur |
-eur, -euse | Suffixe ordinaire de noms d'agent, appareils: chercheur, logeur, batteur |
-eux, -euse | A fournit de nombreux adjectifs indiquant une qualité: courageux |
-(i)aque | A formé quelques adjectifs, surtout dérivés de noms en -ie: insomniaque |
-ible | Forme des adjectifs à partir de verbes latins: amovible, compatible, conductible |
-ie | A formé de nombreux noms: maladie, mairie, Wallonie. Très vivant comme suffixe savant |
-ième | Pour les ordinaux |
-ien | Marque l'appartenance: collégien, musicien, cartésien, gaullien, autrichien, italien |
-ier | Forme des adjectifs (fruitier, minier, rancunier) et des noms (cabaretier, prisonnier, barbier) |
-if | Forme des adjectifs: tardif, maladif, sportif |
-ille | Béquille, brindille... Sa vitalité est quasi nulle en français contemporain |
-in, -ine | Enfantin, argentin, alpin, tétine, calotin, Jacqueline..., glycérine, brillantine |
-ique | (<lat -icus) le plus employé pour former des adjectifs, notamment dans la terminologie scientifique et technique: vocalique, anesthésique, féerique, chimique, volcanique |
-is | Forme des noms: roulis, éboulis |
-isant | Forme des noms désignant celui qui étudie une langue ou celui qui est proche d'une doctrine sans y adhérer totalement: hébraïsant, communisant |
-issime | Forme des adjectifs indiquant un haut degré: richissime |
-iste | Journaliste, communiste, défaitiste, congressiste, dentiste |
-itude | A donné des noms abstraits: décrépitude, platitude, négritude... |
-o | S'ajoute au premier élément d'un mot composé: anglo-américain |
-oir(e) | S'attache à des verbes normalement: abreuvoir, étouffoir, mouchoir |
-on | Forme des noms à valeur diminutive: ânon, chaton, chaînon... (il a aussi parfois une valeur augmentative, surtout dans des noms empruntés de l'italien. Ballon, million, gueuleton) |
-ot | Forme des diminutifs: Pierrot |
-té | Fierté, cherté. Il subsiste encore sous la forme élargie -eté (brièveté) et sous la forme savante -ité: totalité, authenticité, actualité |
-tion | Très productif: adaptation, recommandation, admonestation, unification |
-toire | Sert à former des adjectifs tirés de verbes: blasphématoire, diffamatoire, épilatoire |
-u | Forme des adjectifs tirés de noms: barbu, bossu, ventru |
-ule | A donné des diminutifs, surtout dans la langue scientifique: ovule, lobule |
-ure | Forme des noms: brûlure, piqûre, chevelure |
2. SUFFIXES FORMANT DES VERBES
Suffixes transformant des noms ou des adjectifs en verbes
-er | A formé et continue de former de nombreux verbes: boxer, interviewer, sprinter |
-ir | Très productif au moyen âge, très rare aujourd'hui: maigrir, garantir |
-iser | A connu un développement considérable en français moderne: monopoliser, utiliser |
-fier | Plutôt moderne: cocufier, personnifier, russifier |
SUFFIXES AJOUTÉS À UN VERBE POUR MARQUER UNE NUANCE DIMINUTIVE, PÉJORATIVE... (LANGUE FAMILIER)
-ailler (criailler), -asser (rêvasser), -iller (mordiller), -ocher (effilocher)
-onner (chantonner) - oter (siffloter) -ouiller (mâchouiller)
3. SUFFIXES FORMANT DES ADVERBES
-ment: lentement
4. SUFFIXATION ARGOTIQUE
cinoche, etc
B. DÉRIVATION PRÉFIXALE
a- | Indique la privation, la négation.. Amoral, apesanteur |
Co- | Se combine avec des noms et des verbes: codirecteur, coefficient, cohabiter |
Dé-, dis- | Marquent la séparation, la privation...: décharger, dénatalité, disparaître... |
É- | Dans quelques verbes de formation française: ébahir, ébattre, éprouver |
In- | Et ses variantes: insuccès, inégal, illisible, immodéré, innombrable |
Mé-, mes- | Devant voyelle, a une valeur négative ou péjorative: mécontent, mésestimer |
Pré- | Apporte le sens d'avance, préétablir, préretraite |
Re- | Et ses variantes (cf. Rassurer rhabiller, ressortir) et ré- retrouver, réélire |
NOMS COMPOSÉS
A. SI LE NOM COMPOSÉ S'ÉCRIT EN UN MOT, IL SUIT LA RÈGLE GÉNÉRALE
Des portemanteaux: (s ou x au pluriel)
Exceptions: bonshommes, gentilshommes, mesdames, mesdemoiselles, messeigneurs, nosseigneurs, messieurs
B. SEULS LES NOMS ET LES ADJECTIFS INTERVENANT DANS LA COMPOSITION PEUVENT PRENDRE LA MARQUE DU PLURIEL; LA LOGIQUE RÈGLE GÉNÉRALEMENT L'ACCORDE DANS LES CAS CI-DESSOUS, SAUF DANS LE CINQUIÈME
On écrit généralement: des pinces-monseigneurs, ce levier lui-même pouvant s'appeler un monseigneur (mais on trouve: des pinces-monseigneur)
Il en va de même si l'usage est de ne pas mettre de trait d'union: des pommes de terre, des aides de camp, des clins d'œil.
Le sens exige cependant parfois l'accord du complément au singulier et au pluriel: une bête à cornes, des bêtes a cornes, un char à bancs (l'Académie et le Petit Robert écrivent: un char à banc)
Dans d'autres cas, le sens exige l'invariabilité des deux noms, au pluriel comme au singulier: un (ou des) pied-à-terre, coq-à-l'âne, pot-au-feu, tête-à-tête
N.B. Un petit-beurre, des petits-beurre, des terre-pleins, des sauf-conduits, un chevau-léger, des chevau-légers (formes anciennes), un Franc-Comtois, des Francs-Comtois, une Franc-Comtoise, des Franc-Comtoises, des francs-maçons, la franc-maçonnerie, les franc-maçonneries, des long-courriers, des moyen-courriers , des libre-échangistes, des saint-simoniens, des saint-cyriens, les Terre-Neuviens
On laisse, en vertu du sens, les deux éléments invariables dans des pur-sang, des demi-sang, des sang-mêlé, des terre-neuve. Bien que l'usage et la logique tendent à les laisser invariables, certains noms s'écrivent parfois au pluriel avec un s final: des saint-germain(s), des saint-bernard(s), des saint-honoré(s). On écrit: des saint-émilion(s)
Mais l'analyse sémantique est loin de rendre compte des anomalies, des incohérences et de l'arbitraire qui, dans l'usage, lorsque le complément est un nom commun et n'est pas déterminé par un article, apparaissent, pour un grand nombre de ces noms composés, d'un bon dictionnaire à un autre et même à l'intérieur d'un seul bon dictionnaire.
Telle excellente grammaire, s'appuyant sur les dictionnaires, assimile à abat-jour des noms comme cache-pot, porte-plume, qu'on pourrait assimiler à couvre-lit. On trouve, selon les dictionnaires, des abat-son ou de abat-sons, un brûle-parfum ou un brûle-parfums. A côté de un brise-lames et de un essuie-main(s), on trouve un couvre-pieds avec s obligatoire, mais aussi sans s ou avec s facultatif, un cure-dent avec ou sans s, un essuie-glace et un pèse-lettre sans s ou avec s facultatif, un ouvre boîte avec s imposé ou facultatif, un pèse-personne invariable ou avec, au pluriel, un s facultatif, tandis que cet s devient, chez certains lexicographes, obligatoire dans des pèse-bébés. On déclare unanimement porte-plume invariable, donc sans s au pluriel, alors qu'on laisse l's (ou l'x) facultatif dans des porte-drapeaux, des porte-montres et qu'on trouve, d'un dictionnaire à l'autre, un porte-mine, obligatoirement sans s ou avec s facultatif, et des porte-mines avec s facultatif.
Ce ne sont là que quelques exemples illustrant une évidente anarchie et prouvant que l'analyse sémantique, pas plus que la consultation des dictionnaires et des grammaires, ne peut, dans bien des cas, offrir la certitude qu'on écrit correctement ou conformément à l'usage.
Le Conseil international de la langue française a pris l'initiative de réunir des linguistes et des lexicographes pour définir les principes qui s'appliqueraient à l'ensemble de ces noms composés. Il est apparu que la solution idéale, celle de l'avenir, serait de supprimer le trait d'union, sauf devant certaines voyelles, comme on l'a fait dans abrivent, baisemain, passeport, passepoil, portefeuille, portemanteau et comme l'usage est en train de le faire dans croquemitaine, croque-mort, croquenote ou porte-mine. Dans ce cas, même si l'analyse sémantique perçoit encore la valeur des éléments de composition, on n'hésite pas à écrire un portefeuille, un porte-manteau, des portefeuilles, des portemanteaux.
Linguistes et lexicographes participant à ces réflexions se sont rendu compte qu'il leur est interdit de supprimer le trait d'union là où l'usage le maintient fermement. Il fallait, en le conservant, trouver une règle simple et sûre pour l'orthographe de ces noms composés. La solution n'est pas dans l'analyse sémantique, qui peut tantôt justifier orthographe des dictionnaires, tantôt en montrer l'incohérence. On ne peut maintenir dans certains cas un critère logique et le rejeter dans d'autres. La solution simple, efficace et rationnelle est de traiter tous ces composés, malgré le trait d'union, comme s'ils étaient déjà écrits en un mot. Ce critère purement formel, retondant à l'analyse sémantique, offre à l'usager toute sécurité: le premier élément, verbe, est toujours invariable, ce qui est conforme à la tradition; la marque du pluriel apparaît toujours, mais seulement au pluriel, dans l'élément final, c'est-à-dire dans le nom complément d'objet direct. Il n'y a aucune raison de traiter différemment les composés où garde est uni a à son complément d'objet par un trait d'union. Que l'ensemble désigne une personne ou une chose, garde est un verbe et est donc invariable; seul le second élément variera, mais dans tous les cas, au pluriel seulement. De même pour les composés de aide.
Cette mesure radicale heurtera certaines habitudes mais dissipera toute hésitation; en attendant qu'elle soit bien entrée dans l'usage, les dictionnaires pourront faire observer qu'il existe une autre forme, par exemple des aides-mémoire, des abat-jour, des gratte-ciel, des garde(s)-chasse(s), des garde-boue, un chasse-mouches, des chasse-neige.
Mais on préconisera: un tire-bouchon, un attrape-mouche, un casse-noisette, un porte-cigarette, un fume-cigarette, un abat-jour, un porte-bonheur, un brûle-parfum, un serre-livre, un gratte-ciel, un chauffe-eau, un coupe-cou, un couvre-pied, un cure-pipe, un cure-dent, un essuie-main, un ouvre-boîte, un porte-avion, un porte-seau, un cache-pot, un cache-sexe, un chasse-mouche, un tire-fesse, un chasse-neige, un chasse-pierre, un chasse-clou, un pense-bête, une garde-robe, etc. Au pluriel, des tire-bouchons, des attrape-mouches, des abat-jour, des gratte-ciels, des garde-chasses, des garde-boues, des garde-fous, des aide-mémoires, etc.
Deux exceptions seulement: ayant cause et ayant droit font au pluriel ayants cause, ayants droit, au nom d'un ancien usage incontesté.
Il faut noter que ne sont pas visés par cette règle les cas où le second élément reste invariable parce qu'il est un nom propre (des prie-Dieu), ou un nom commun déterminé par un article (des trompe-l'¡oeil), ou un complément circonstanciel (réveille-matin), ou un pronom (mange-tout), ou a une valeur d'adverbe (gagne-petit, trotte-menu), ou est un verbe (cache-cache, pousse-pousse), ou est sujet (croque-monsieur, croque-madame). Quant à pense-bête, où l'on ne perçoit plus la fonction du nom, on fait varier celui-ci au pluriel: des pense-bêtes.
NOMS DE NOMBRE
Ceux-ci à leur rang alphabétique et numéraux. Faisons ici une remarque générale. Les adjectifs comme autres, derniers, premiers, prochains suivent le nom de nombre auquel ils sont associés: Les huit prochains jours. Les cent premiers francs. Les deux autres livres. Les deux prochains mois. Mais si l'on compte par deux, par huit, etc., l'adjectif précède: Les prochains huit jours (la prochaine huitaine). Les premiers cent francs que je gagnerai. Dans les dernières vingt-quatre heures.
NOMS PROPRES
Absence ou présence de l'article défini devant les noms de pays: Je vais au Brésil, au Canada, aux Etats-Unis, en France, en Suisse, en Italie. De même: Une lettre du Brésil, de Suisse
LA PROPOSITION ADVERBIALE
Les propositions adverbiales sont introduites par des conjonctions de subordination diverses et qui, le plus souvent, jouent dans la phrase le rôle de compléments non essentielles et adverbiaux de verbes.
Observations à retenir particulièrement:
1. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE TEMPS
MOTS DE LIAISON:
LE MODE:
2. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE CAUSE
MOTS DE LIAISON:
Comme, parce que et puisque. Quant à étant donné que, attendu que, vu que, ces expressions introduisent plutôt des propositions essentielles: les propositions suivant vu, attendu, étant donné... seraient des sujets faisant partie d'un complément absolu. D'autant que sert à ajouter une raison supplémentaire; il est souvent précédé d'une ponctuation forte. Surtout que, synonyme de d'autant que, s'est implanté même dans l'usage littéraire
LE MODE:
Dans la proposition de cause est l'indicatif (subjonctif avec Soit que... soit que..., etc. Hésitation entre deux causes possibles, ou si celle-ci est niée: non que...
3. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE MANIERE
4. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE CONSEQUENCE
MOTS DE LIAISON
LE MODE:
C'est l'indicatif. Les locutions (d'ailleurs assez rares) à peine que, sous peine que, présentent une conséquence qui se réaliserait si le fait principal lui-même n'avait pas lieu. Elles sont suivies du subjonctif
5. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE BUT
MOTS DE LIAISON:
LE MODE:
C'est le subjonctif
6. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE CONCESSION
Elle indique qu'il n'y a pas eu la relation logique attendue entre le fait qu'elle exprime et celui qu'exprime le verbe principal. Elle énonce notamment une cause non efficace, contrariée, qui n'a pas eu l'effet que l'on pouvait prévoir: SI HABILES QUE VOUS SOYEZ, vous n'y parviendrez pas
MOTS DE LIAISON
Quand les propositions concessives expriment un fait variable, un terme qui appartient à ces propositions est détaché en tête de la proposition et rappelé par le pronom relatif que
LE MODE:
Le mode habituel de la proposition concessive est le subjonctif (tout... que mis à part). On constate néanmoins que l'indicatif (y compris le conditionnel) est fréquent dans la langue parlée. Tout... que se construit aussi bien avec l'indicatif qu'avec le subjonctif.
8. LA PROPOSITION ADVERBIALE DE CONDITION
MOTS DE LIAISION
LE MODE:
Après que remplaçant si dans la coordination de propositions conditionnelles, on met, selon le meilleur usage, le subjonctif: S'il revient et qu'il voie... (Cependant on trouve aussi l'indicatif)
Si tant est que (= à supposer que, en admettant que) présente la condition avec réserve, sans confiance, et est donc suivi du subjonctif
LA NEGATION
Toutefois, l'infinitif de avoir et de être peut être encadré de ne... pas dans un usage plus soutenu, pas du tout courant: Je crains de n'avoir pas le temps
Cette construction en encadrement peut s'appliquer aussi à quelques auxiliaires d'infinitif comme devoir et pouvoir, avec un effet littéraire encore plus sensible: Il semblait ne pouvoir pas s'exprimer. L'encadrement des autres infinitifs -qu'on observe dans des textes littéraires- a un caractère nettement archaïque
Les termes complémentaires de ne qui expriment la négation partielle peuvent être combinés entre eux: Je ne vois plus jamais personne
Quand ni est répété, pas est exclu: Il n'a ni frère ni sœur
[Vous n'êtes pas sans ignorer], qui veut dire proprement Vous ignorez, ne peut être substitué à Vous n'êtes pas sans savoir = vous savez certainement. Bêtise courante à éviter
EMPLOIS PARTICULIERS DE PAR
EMPLOIS PARTICULIERS DE POUR
Attention: le complément adverbial de cause:
Il agit PAR jalousie, orgueil... Il voulait être épousé POUR son blé
Merci POUR votre cadeau
Elle est remarquable PAR sa lucidité Le magasin est fermé POUR cause de maladie
(Adj + PAR) Et POUR cause ( = pour une raison évidente)
Elle a été arrêtée POUR corruption de
fonctionnaires
LA CONDITION - L'HYPOTHÈSE
COMMENT EXPRIMER LA CONDITION
1.- PAR SI
Si + | Présent | Présent | Si tu es prêt, nous partons |
Passé composé | Impératif | Si tu es prêt, partons | |
Futur | Si tu es prêt, partirons | ||
Futur antérieur | Si c'est prêt, tu auras fini ce travail rapidement |
Sinon | = condition négative | ||
Présent | Sinon + | Futur | Dépêche-toi, sinon nous allons rater le train |
Impératif | Futur proche | Il faut faire vite, sinon nous raterons le train |
2.- PAR DES CONJONCTIIONS + SUBJONCTIF
À condition que | + subjonctif | Nous partirons à condition qu'il n'y ait pas de grève |
Pourvu que | J'irai te chercher à la gare pourvu que tu me fasses savoir l'heure d'arrivée de ton train | |
Pour peu que (= il suffit que) | Pour peu qu'on lui fasse un compliment, elle se met à rougir |
3.- PAR DES PRÉPOSITIONS
a) infinitif à condition de faute de = si (ne... pas) + une autre solution à défaut de = si (ne... pas) + une autre solution à moins de = sauf si au risque de | |
b) + nom avec sans moyennant |
4. AUTRES MOYENS
Gérondif + verbe au futur | En travaillant d'avantage, tu réussiras à ton examen |
Verbe au présent et + présent ou futur | Tu lui fais une remarque anodine et elle pleure - elle pleurera |
COMMENT EXPRIMER L'HYPOTHÈSE
1.- PAR SI
Si + imparfait | Conditionnel présent | Si tu mangeais moins, tu maigrirais |
Plus-que-parfait | Conditionnel présent | Si tu avais travaillé davantage, tu aurais ton diplôme |
Conditionnel passé | Si tu avais travaillé davantage, tu aurais réussi | |
Sinon + conditionnel (= autrement) | Elle n'avait dû venir, sinon elle aurait laissé un mot |
2.- PAR DES CONJONCTIONS
a) subjonctif à supposer que en supposant que en admettant que | Nous pourrions aller faire une promenade en montagne, à supposer qu'il fasse très beau |
Soit que... soit que | Soit que tu veuilles, voir une pièce de théâtre, soit que tu préfères, l'opérare, je pourrais te prendre des places |
À moins que (+ ne) = sauf si | C'est Pierre qui t'accompagnera, à moins que cela ne te déplaise |
b) + conditionnel au cas où dans le cas où pour le cas où dans l'hypothèse où | Au cas où il aurait un malaise, il faudrait le faire hospitaliser |
3.- PAR DES PRÉPOSITIONS
a) infinitif faute de / à défaut de à moins de (le verbe principal est au conditionnel) | |
b) + nom avec moyennant sans en l'absence de faute de à moins de en cas de le verbe qui suit est au conditionnel |
4.- AUTRES MOYENS
Gérondif + verbe au conditionnel | En revenant une semaine plus tôt, tu lui ferais plaisir |
Verbe au conditionnel + verbe au conditionnel | Tu me l'aurais dit, je serais allé te chercher |
VALEURS | si + imparfait = conditionnel présent | Si + plus-que-parfait = conditionnel passé | Si + présent = impératif, présent, futur | Si + passé composé = Présent, Passé composé, futur | VALEURS |
Excuse | Si je savais où trouver des produits péruviens il y en aurait sur la table | Si j'avais su que tu étais malade je ne t'aurais pas dérangé | Si je te dérange, excuse-moi | Si je t'ai réveillé, je suis désolé | Excuse |
Hypothèse | Si j'allais à cette soirée, je rencontrerais peut-être le prince charmant | Si tu n'étais pas allé à cette soirée, nous ne nous serions jamais rencontrés | Si je vais à cette soirée, je vais rencontrer des gens nouveaux | S'il est allé à cette soirée, il a dû la rencontrer | Hypothèse |
Justification | Si les gens étaient gentils avec moi, je serais gentil avec eux | Si elle m'avait souri une seule fois de la soirée, je ne l'aurais pas laissée tomber | Si on me cherche on me trouve! | Si je l'ai frappé c'est qu'il m'avait provoqué (si à valeur de cause) | Justification |
Déduction | S'il voulait lui parler discrètement, il ne l'emmènerait pas dans le plus grand café de la ville | Si elle était repassée chez elle, elle aurait pris son imperméable: ce jour-là, il pleuvait | Si elle veut échapper à la police, elle évitera les gares et les aéroports | Si elle a retiré tout son argent de la banque, c'est qu'elle veut s'enfuir (si à valeur de cause) | Déduction |
Regret Souhait | Si mon mari était plus gentil, je serais plus heureuse | Si j'avais été plus gentil avec ma femme, elle n'aurait pas divorcé | Si je gagne ce voyage, je reste là-bas Si je n'ai pas de billet d'avion, je prendrai le train | Souhait Décision | |
Remerciement | Si tout le monde faisait la cuisine aussi bien que toi, ce serait super | Si tu n'avais pas été là, je n'aurais pas réussi à déplacer ce meuble | Si tu ne me donnes pas un coup de main, je n'y arriverai pas | Si tu as fini, est-ce que tu peux aller faire les courses? | Demander de l'aide |
Reproche | Si tu arrivais quelquefois à l'heure, ce serait gentil pour moi! | Si tu ne m'avais pas dérangé dix fois j'aurais déjà fini! | Si tu ne fais pas attention, tu vas te faire écraser | Si tu as fait ça tu vas avoir des problèmes | Avertissement mise en garde menace |
CONDITION - HYPOTHESE: PHRASES AVEC SI
POSSIBLE | |||||
Dans... | Hypothèse ou condition de réalisation située | Conséquence située... | Dans | Exemples | Valeurs |
PRÉSENT IMMÉDIAT | SI + PRÉSENT | + IMPÉRATIF + PRÉSENT | AVENIR IMMÉDIAT | Si ton voisin est bruyant, appelle la police | Conseil |
Si tu m'embêtes, je te quitte! | Menace | ||||
Si vous avez de l'argent nous pouvons déjeuner | Proposition soumise à condition | ||||
AVENIR | + FUTUR + CONDITIONNEL PRÉSENT | AVENIR | S'il fait beau demain, j'irai à la piscine | Projet ferme sous condition | |
Si tu veux, la semaine prochaine nous pourrons aller au théâtre | Forte probabilité | ||||
Si tu veux, la semaine prochaine nous pourrions aller au théâtre | Éventualité | ||||
PASSÉ | SI + PASSÉ COMPOSÉ | + PRÉSENT + IMPÉRATIF + PASSÉ COMPOSÉ + FUTUR + FUTUR ANTÉRIEUR | PRÉSENT | S'il a réussi, il doit être content | On ne sait pas s'il a réussi: hypothèse |
Si tu as fini ton travail, viens avec nous | Condition accomplie, conséquence immédiate | ||||
PASSÉ | S'il a réussi, il a sûrement fêté ça | On ne sait pas ce qui s'est passé | |||
AVENIR | S'il a réussi, il réussira tout le reste! | Condition passée remplie, conséquence future certaine | |||
Si tu as fini avant 4 h., tu auras fait vite | Condition et conséquence | ||||
AVENIR | SI + IMPARFAIT | + CONDITIONNEL PRÉSENT | AVENIR | Si je rencontrais un gentil garçon, je me marierais | C'est possible mais pas certain du tout éventualité - souhait |
IRRÉEL | |||||
PRÉSENT | SI + IMPARFAIT | + CONDITIONNEL PRÉSENT | PRÉSENT | Si j'étais martien, je parlerais martien | Mais je ne suis pas martien et je ne parle pas martien - souhait |
PASSÉ CONTINUANT AU PRÉSENT | + CONDITIONNEL PASSÉ | PASSÉ | Si je ne te connaissais pas aussi bien, je ne l'aurais rien demandé | Si + imparfait marque ici l'habitude. Elle continue après la réalisation de la conséquence. RARE | |
PASSÉ | SI + PLUS -QUE-PARFAIT | + CONDITIONNEL PASSÉ | PASSÉ | Si nous avions étudié, nous aurions réussi Si tu avais été gentil, j'aurais passé une bonne soirée | Mais nous n'avons pas étudié (Regret) (Reproche) |
+ CONDITIONNEL PRÉSENT | PRÉSENT | Si nous avions étudié, nous serions diplômés | Mais nous n'avons pas étudié (hier) et nous ne sommes pas diplômés (aujourd'hui) |
NE SANS VALEUR NÉGATIVE
1. NE EXPLÉTIF
C'est-à-dire FACULTATIF, sans valeur proprement négative, même s'il peut certes traduire une idée parallèle négative qui est dans la pensée du locuteur: Je crains qu'il ne vienne peut apparaître comme parallèle à Je souhaite qu'il ne vienne pas. En règle générale, l'emploi de ne caractérise l'usage plus ou moins soutenu. Cas possibles:
Quand le terme qui exprime la crainte est dans une phrase négative ou interrogative, ne est en principe omis dans la subordonnée. Je ne crains pas qu'on me démente
Pour exprimer la négation véritable dans la subordonnée, on emploie ne... pas, ne... plus... Je crains qu'il NE soit PAS bien portant (= il n'est pas bien portant, je le crains)
2. NE... QUE
Construction restrictive. Elle équivaut à seulement, uniquement
LE PASSÉ ANTÉRIEUR ET LES TEMPS SURCOMPOSÉS
PASSÉ ANTÉRIEUR
Au passé antérieur, l'auxiliaire est au passé simple. Emploi:
TEMPS SURCOMPOSÉS
Aux temps simples s'opposent non seulement les temps composés (passé composé, plus-que-parfait, etc.,) mais les temps surcomposés, dont l'existence est ancienne, comme on vient de voir, et qui expriment l'aspect de l'accompli: il s'agit donc de faits antérieurs et accomplis par rapport à des faits qui, eux-mêmes antérieurs par rapport à d'autres faits, s'exprimeraient par les temps composés correspondants. Cette antériorité est explicite lorsque les temps surcomposés apparaissent dans des propositions temporelles (introduites par après que, aussitôt que, dès que, lorsque, quand, une fois que, à partir du moment oû). Elle peut aussi être indiquée par des compléments qui précisent le délai d'accomplissement (bientôt, vite...). Chaque temps surcomposé correspond donc à un temps composé et se forme en mettant l'auxiliaire de celui-ci au temps composé qui soit de mise: J'ai reçu, passé composé, devient, au passé surcomposé, j'ai eu reçu. J'étais parti devient J'avais été parti (indicatif plus-que-parfait surcomposé). Le plus employé de ces temps est l'indicatif passé surcomposé qui, en rapport avec un passé composé, correspond au passé antérieur en rapport avec un passé simple. Si nous employions une formule mathématique, nous aurions une équation de la sorte:
Passé antérieur = passé surcomposé
Passé simple passé composé
Quand il eut terminé, le public l'acclama devient Quand il a eu terminé, le public l'a acclamé
Le passé antérieur surcomposé est inconnu de la langue parlée et très très rare dans l'écrit
L'infinitif et le participe présentent aussi leurs passés surcomposés: Le plombier est parti sans avoir eu achevé son travail, ayant eu terminé son travail avant midi, il a pu partir
La voix passive est rarissime, très peu attestée dans l'écrit
REMARQUE: Le premier participe du temps surcomposé fait partie de l'auxiliaire et ne varie pas: Quand ils ont été partis, quand on les a eu remerciés...
LE PARTICIPE PASSÉ
S'accorde avec le sujet quand le verbe est conjugué avec être:
S'accorde avec le c.o.d. placé avant
Ne s'accorde pas:
LE PARTICIPPE DES VERBES PRONOMINAUX
S'accorde avec le sujet:
Ne s'accorde pas quand le c.o.d. est placé après:
1 | 2 | 3 |
Verbes qui existent seulement À la forme pronominale | Verbes particuliers À la forme pronominale | Verbes toujours Transitifs indirects |
S'absenter | S'apercevoir de = se rendre compte de | Se nuire |
S'en aller | S'attaquer à = entreprendre quelque chose avec énergie | Se parler |
S'endormir | S'attendre à = attendre ce que l'on a prévu | Se plaire |
S'enfuir | S'avancer = affirmer sans pouvoir prouver | Se déplaire |
S'envoler | Se disputer avec = se quereller | Se mentir |
S'évader | Se douter = être presque sûr | Se ressembler |
S'évanouir | S'échapper = s'enfuir | Se sourire |
S'ingénier à | S'écouler = passer | Se succéder |
Se méfier de | Se plaindre de = protester - être mécontent de | |
Se moquer de | Se prendre à = commencer soudain à | |
Se réfugier | S'en prendre à = tourner son agressivité contre | |
Se souvenir de | S'y prendre (bien, mal) = savoir comment agir (ou ne pas savoir) | |
Se suicider | Se rendre à = aller dans un lieu déterminé | |
Se sauver = partir en courant | ||
Se servir de = utiliser |
LA CONCESSION
Définition: Si un obstacle reconnu ou envisagé ne produit aucun effet sur la conséquence, il y a concession
La concession est | ||||
Une conjonction | Bien que Quoique Sans que | + subjonctif | Valeur générale | |
Encore que | Nuance une affirmation | |||
Tout + adj. + que Si Quelque + adj. + que nom | Idée d'intensité: il s'agit d'un jugement personnel portant sur une qualité | |||
Qui que Quoi que Où que Quel(le)s que | La concession porte sur une personne, une chose, une action, un lieu, une qualité | |||
Même si | + indicatif | Concession + idée d'hypothèse | ||
Quand bien même | + conditionnel | |||
Un adverbe | Pourtant Cependant Quand même Néanmoins Toutefois | (Après le verbe) | ||
Une préposition | Malgré En dépit de Sans Au risque de | + nom pronom + infinitif | ||
Un coordonnant | Mais Or | Opposition simple Moment particulier d'une curée en opposition avec ce qui précède | ||
D'autres moyens | Par ailleurs | Nuance un jugement négatif | ||
Il n'en reste pas moins que (il) n'empêche que | Nuance un point de vue, rend une affirmation plus objective | |||
Avoir beau + infinitif | ||||
N'importe qui / quoi / où / quand / comment |
L'OPPOSITION
Définition: Si deux faits de même nature (événements, comportements,...) sont rapprochés de façon à mettre en valeur des différences, il y a opposition
L'opposition est exprimée par: | |||
Une conjonction | Alors que Tandis que Si + indicatif Autant... autant | Opposition de personnes, de comportements, d'actions, de descriptions Opposition et comparaison symétriques | |
Un adverbe | Au contraire | Introduit généralement une proposition affirmative après une proposition négative | |
À l'opposé | Situations très éloignées | ||
Inversement | Situations contraires en ordre ou en sens | ||
En revanche Par contre | (langue soutenue) (langue parlée) | ||
Une préposition | Contrairement à + nom À l'opposé de À l'inverse de pronom À la place de | ||
Au lieu de + infinitif | |||
D'autres moyens | Un pronom personnel de reprise | ||
Les expressions: Quant à + pronom Pour ma (ta / notre / leur...) part De mon (votre / son / leur...) côté En ce qui me (te / vous / les) concerne |
L'ADVERBE
L'adverbe est un mot invariable qui peut être complément d'un verbe, d'un adjectif, d'un autre adverbe
Il parle BIEN. Un homme TRES pauvre. Il écrit FORT mal
Les adverbes peuvent exprimer:
FORMATION DES ADVERBES EN -MENT
2. PLACE DE L'ADVERBE
L'adverbe se place presque toujours avant l'adjectif ou l'adverbe qu'il accompagne (L'adverbe se rapportant à un participe peut le précéder ou le suivre)
Vous êtes TRES aimable
La maison a été un peu endommagée EXTERIEUREMENT
Lorsque l'adverbe porte sur l'ensemble de la phrase sa place est variable:
(Hier), je suis arrivé (hier), à 7 heures (hier)
Lorsque l'adverbe porte sur un verbe, il se place:
Je répondis ENCORE
Il a MAL dormi
Mais il peut se placer après le participe, surtout s'il a une certaine longueur:
J'ai trouvé FACILEMENT ce que je cherchais
Les adverbes de lieu et de temps se mettent en général après le participe, ainsi que la plupart des adjectifs monosyllabiques employés adverbialement
Il est revenu HIER
Il a chanté JUSTE
Il faut chercher AILLEURS, il faut parler HAUT
Pour MIEUX réussir / Pour réussir MIEUX que vous...
Cas particuliers à ne pas oublier:
EN et Y
Les adverbes de négation
Les adverbes interrogatifs ou exclamatifs se placent souvent en tête de la phrase
REMARQUE: Sans doute, à peine, ainsi, aussi, peut être... entraînent habituellement l'inversion du sujet lorsqu'ils sont placés en tête de phrase
ELISION ET LIAISON
L'élision est marquée dans l'écriture par une apostrophe devant une voyelle ou un h muet. L'apostrophe marque l'élision des voyelles a dans la, article ou pronom, i dans la conjonction si devant il, ils, e dans des cas beaucoup plus nombreux:
La liaison est l'action de prononcer deux mots consécutifs en unissant la consonne finale du premier mot (non prononcé isolément ou devant une consonne) à la voyelle initiale du mot suivant. Exemple: les petits enfants
Elle est beaucoup moins fréquente qu'autrefois, et ne s'impose que si les deux mots se soudent sans qu'il soit possible d'imaginer entre eux la moindre pause: les hommes, cinq enfants, mon ami, mes anciens amis, leurs amis, un fervent admirateur, très avare, prenez-en, dit-il, ils sont allés, nous irons, ils en ont, je suis heureux, il peut entendre, pas aujourd'hui, en avion, plus encore, quand il dit, sans arrêt, deux hommes, le deux avril
Le phénomène de la liaison est très instable et mouvant dans bon nombre de cas. Notons néanmoins qu'on ne lie pas un substantif singulier à l'adjectif qui le suit, sauf si la consonne finale du substantif se prononce (parc): un sujet intéressant. Au pluriel on hésite, mais on omet généralement la liaison. On ne lie pas le t de fort ni l's de vers ni l'r final des verbes en er. On ne fait pas de liaison entre un nom et une préposition: un ouvrier en chômage; entre l'adjectif qualificatif et un adverbe: il était content autrefois; entre l'adjectif qualificatif et une préposition: il est bon avec lui...
On ne pratique jamais de liaison consonantique après la conjonction copulative et
La disjonction: nous ne faisons ni liaison ni élision soit devant h dit aspiré: La Havane, La Hollande, le héros...; soit quand la notation phonétique d'un mot est précédée du signe `: onze, yacht, whisky, huitième
L'EXPRESSION DE LA CAUSE
On peut exprimer les rapports de cause dans:
1. LES PROPOSITIONS INDEPENDANTES
Reliées par le signe de ponctuation “:” ou par les conjonctions de coordination car et en effet (jamais en tête de phrase)
2. DES PROPOSITIONS SUBORDONNEES CONJONCTIVES
REMARQUES:
Si l'on veut renforcer l'explication, on emploie C'est parce que..., Pour la simple raison que...
Dans les démonstrations scientifiques, on recourt beaucoup à Etant donné que, vu que. D'autant que, surtout que s'emploient plutôt à l'oral
Dans le domaine de la justification logique, on emploie aussi du moment que, dès lors que ou, dans le langage juridique, attendu que, considérant que. Attention à puisque dans des exclamations ayant valeur de proposition principale: mais puisque je vous le dis!
Il ne viendra pas, non qu'il n'en ait envie, mais parce qu'il a un empêchement
Ce n'est pas qu'il soit insolvable (il n'est pas insolvable)
Ce n'est pas qu'il ne puisse payer (il peut payer)
Non que cela ne soit dangereux aussi (aussi, à cause du sens positif)
3. AUTRES PROCEDES
À cause de, pour, en raison de, du fait de...: la cause est un élément neutre
Grâce à + élément positif
À force de + élément indiquant la répétition ou l'intensité
Sous prétexte de + cause apparente
Faute de = en raison du manque de
De - pour - à force de - sous prétexte de
Il est allé la voir, sous prétexte de lui demander une adresse
Voulant entrer à tout prix dans la maison, il a dû forcer la serrure
Elevé dans du coton, il n'était jamais sorti des jupons de sa mère
En descendant trop vite l'escalier, il a manqué une marche
Indice
LES SIGNES AUXILIAIRES
En fait, il faut inclure dans cette exception TOUS les mots commençant par emm- ainsi que tous ceux qui commencent par enn- sauf ennéade, ennéagone et ennemi
On trouverait très rarement “... qu'il n'en ai pas envie”, mais c'est possible
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Enviado por: | MARIA |
Idioma: | francés |
País: | España |