Literatura


Sociedad deshumanizada


UNE SOCIÉTÉ DÉSHUMANISÉE

Fernanda León
1ère S.

Nous allons étudier une poésie de Jacques Prévert, « La grasse matinée ». Ce poème est tiré de Paroles, publié en 1946. En tant que poète qui célèbre l'amour, la paix et la liberté, Prévert aussi dénonce la religion et la politique bourgeoise à travers ses poèmes et sa simplicité.
Donc on pourrait associer ce poème à une critique à la société parce que « la grasse matinée » nous raconte l'histoire d'un vagabond qui, après n'avoir pas mangé pendant 3 jours, tue quelqu'un seulement pour le fait de sa solitude et le fait que la société l'a ignoré.

Dans le but d'étudier cette poésie nous tenterons de répondre à la problématique suivante, comment l'auteur montre une société déshumanisée et déshumanisante?  Pour répondre à notre problématique d'ensemble, nous verrons dans une première partie le portrait du vagabond puis en second lieu et finalement, la manière dont est dépeinte la société.

Nous constatons la présence d'un personnage, d'un homme, qui représente tous les hommes de la société qui se trouvent à cette situation, à cause de l'utilisation du pronom déterminant indéfini « l' » au vers 4, 5 et 6. À cause de la métaphore présente au vers 9 « tête couleur de poussière » on se rend compte que sans doute c'est un homme âgé et qu'on peut comparer la poussière avec la manque d'hygiène donc on sait que c'est un homme sale. On sait qu'il s'agit d'un homme maigre à cause du vers 26 « trois jours sans manger » et de l'anaphore du vers 25 « un deux trois » qui insiste que l'homme n'a rien mangé. On remarque qu'il y a assez peu d'information sur le portrait physique de l'homme, du vagabond. Il n'est jamais nommé. On déduit que ce n'est pas seulement un homme, sinon « l' » homme qui représente tous les vagabonds.

Si on ne trouve presque rien à dire sur le portrait physique, on se plonge sur le portrait psychologique du vagabond. On peut partir avec un paradoxe avec le titre qui se trouve au vers 7 « six heures du matin ». L'homme est perdu, il se regarde à une heure insolite, le contraire à une grasse matinée. L'homme est seul et il « s'en fou », il est indifférent de lui même et pour ça on utilise le registre familier. La solitude tend à rendre aux hommes des gens obsessifs et ça on le voit au vers 13, 14 et 15 avec une succession de verbes de la pensée « il n'y pense pas, il songe, il imagine une autre tête » qui centrent toute son attention qui est mobilisée par le faim, ce qui montre son obsession. L'obsession aura des conséquences pour l'homme et il commencera à avoir des hallucinations come « tête d'homme, tête de veau », la folie s'approche. La folie se montre comme confusion chez le vagabond, comme un « brouillard de mots » au vers 44 et 45. Et cette confusion, cette grande folie continue à grandir, du vers 46 au vers 50 on repère une répétition constante d'aliments : « sardines à manger, œuf dur café-crème, café arrosé rhum, café-crème, café-crème ». Finalement au vers 50 on constate un jeu de mots « café-crime arrosé sang » qui joue un rôle fondamentale, ce jeu de mots nous montre la perte totale de conscience de cet homme. Son obsession par le faim l'a conduit à un geste fou.

Ce personnage perdu, seul, obsessif, fou est installé dans une société. Comment cette société permet que des hommes se trouvent dans cet état là ? Est-ce que c'est une société déshumanisée ? Cette société à un but lucratif, c'est une société abondante. Déjà au vers 8 on trouve « un grand magasin ». En plus le vers 11 nous enseigne « la vitrine de chez Potin » qui est le nom d'une enseigne de grand magasin. Au vers 34 on fomente l'abondance avec une énumération d'aliments avec tout au pluriel, tout en abondance « ces pâtes, ces bouteilles, ces conserves ».

Est-ce que l'abondance est la meilleure décision pour faire croître la société ? Où est-ce que l'abondance rend fou les gens ? L'exemple du vagabond est le meilleur exemple pour affirmer que la société se trompe. On nous met la « glace » vers 8, la « vitrine » vers 11, et des « vitres » vers 73 par tout et pour nous rendre fou. La répétition de ces termes dans le poème nous montre une société qui repose sur la frustration des gens. Les aliments sont à la vue de l'homme, mais ils sont inaccessibles pour lui.

Pour conclure, on constate que Jacques Prévert guide très bien ce qu'il veut nous montrer à travers se simple poème de vers libres. C'est un poème simple, mais engagé, qui fait une critique à la société qui est déshumanisée et déshumanisante. On trouve dans le poème une société superficielle, matérialiste qui met de côté les gens qui ont des mauvaises conditions de vie comme le vagabond qui nous présente. D'une manière implicite, l'auteur veut nous montrer son idéal de société. Pour lui, tout le monde devrait avoir des opportunités, il faudrait améliorer la qualité de vie des personnes et il faudrait avoir une société plus juste. La société ne devrait pas déshumaniser les gens en les faisant arriver à des limites de commettre des crimes seulement pour avoir un peu de nourriture. Avoir une bonne qualité de vie, devrait être un droit et pas un privilège. Prévert cherche un changement à la société.




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Enviado por:Feña León
Idioma: francés
País: Chile

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